samedi 28 septembre 2013
L'union inconditionnelle avec Jésus
Il te manque une chose : va! vends ce que tu as pour le donner aux pauvres... reviens ensuite et suis-moi. Marc 10, v. 21.
Le jeune homme riche avait faim et soif de perfection. En voyant devant lui Jésus-Christ, il voulait lui ressembler. Notre Seigneur, quand il appelle à lui un disciple, ne lui propose pas en première ligne la sainteté à réaliser en lui-même. Il lui demande de renoncer à tout droit sur lui-même et de s'unir à son Maître sans aucune réserve, d'une manière tout à fait exclusive. Quand Jésus dit : "Celui qui vient à moi et ne hait pas son père et sa mère.., et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple", cela n'a rien à voir avec notre salut ou notre sanctification, mais cela se rapporte uniquement à notre union inconditionnelle avec Jésus. Bien peu d'entre nous savent s'abandonner entièrement à Jésus.
"Jésus fixa son regard sur lui et l'aima." Le regard de Jésus détache notre coeur de tout autre attachement. Jésus vous a-t-il jamais regardé ? Le regard de Jésus transperce et transforme. Sur tous les points où vous êtes "sensible à Dieu", c'est que Jésus vous a regardé. Sur tous les points où vous êtes rancunier, égoïste, persuadé que c'est toujours vous qui avez raison, c'est que Jésus ne vous a pas regardé.
"Il te manque une chose..." La chose essentielle, l'unique chose nécessaire, aux yeux de Jésus, c'est l'union avec lui.
"Vends tout ce que tu as..." il me faut renoncer à tout ce que j'ai, me dépouiller de tout, non pas certes pour faire mon salut (car c'est la foi absolue en Jésus-Christ qui peut seule me sauver), mais pour être à même de suivre Jésus. "Viens alors, et suis-moi." Jésus marchait vers la croix.
samedi 14 septembre 2013
Comment nous corrompons notre foi !
J'ai bien peur que... vos pensées ne se corrompent, et qu'elles ne perdent leur simplicité à l'égard du Christ. Paul aux Corinthiens, II, 11, v. 3.
La simplicité de notre pensée, c'est le don de voir les choses clairement. L'enfant de Dieu ne peut pas au début comprendre tout clairement, mais, s'il sait obéir à Dieu, il voit distinctement quelle est Sa volonté. Quand vous êtes en présence de quelque difficulté d'ordre spirituel, ne cherchez pas à raisonner, cherchez seulement à obéir. Dans les questions d'ordre intellectuel, un effort de réflexion peut vous éclairer. Mais dans les questions d'ordre spirituel, plus vous raisonnez, et plus le brouillard devient épais. Sur le point où Dieu vous dit d'obéir, obéissez sans hésitation, soumettez vos pensées à l'esclavage du Christ, et tout s'éclairera pour vous. Une fois que vous en serez là, vous pourrez user de votre raison. Mais dans le domaine spirituel, nous voyons la vérité comme des enfants, en toute simplicité, sans aucun raisonnement. Et quand nous voulons raisonner à tout prix, nous ne voyons plus rien du tout. "Je te bénis, ô Père, toi qui as caché ces choses aux sages et aux intelligents et qui les as révélées aux enfants."
La plus petite désobéissance au Saint-Esprit nous obscurcit l'âme, et plus nous y réfléchirons, moins nous y verrons clair. Cette obscurité-là ne se dissipe que par l'obéissance. Dès que nous obéissons, la lumière surgit. C'est bien humiliant pour nous, puisque cela prouve que la cause de l'obscurité est en nous. Quand le Saint-Esprit domine entièrement notre âme, nous apercevons clairement la volonté de Dieu et notre foi retrouve toute sa simplicité.
mercredi 4 septembre 2013
Tout ce que Dieu me donne, je dois le répandre en son honneur
Ils apportèrent cette eau à David; mais il refusa d'en boire et il la répandit en l'honneur de l'Eternel. 2 Samuel 23, v. 16.
A cette eau précieuse, tirée du puits de Bethléem, vous pouvez comparer
tous ces précieux dons de Dieu : l'amour, l'amitié, les bénédictions
spirituelles. Est-ce que vous vous en emparez, au péril de votre âme,
pour vous en assouvir égoïstement ? Alors il ne vous est plus possible
de les répandre devant Dieu. Vous ne pouvez plus offrir à Dieu, comme
une sainte offrande, ce que vous vous réservez pour votre propre
satisfaction. Le bienfait de Dieu, ainsi réservé, vous empoisonnera. Il
vous faut le sacrifier, le répandre, en faire ce qui, pour le bon sens,
est un absurde gaspillage.
De
quelle façon puis-je répandre devant le Seigneur l'amour humain ou la
grâce divine ? Par la manière même dont je les considère. Il y a
certains bienfaits qui nous viennent des autres et que nous n'oserions
pas accepter si nous ne connaissions pas Dieu, parce que nul pouvoir
humain n'est capable de les rendre. Mais il me suffit de dire : "C'est
trop beau pour moi, c'est trop beau pour une créature humaine, je veux
le répandre devant le Seigneur." Et tout cela se répand autour de moi
comme des fleuves d'eau vive. Tant que je n'ai pas fait à Dieu cette
offrande, je risque de faire du mal à ceux que j'aime comme à moi-même,
parce que tout cela se transforme en convoitises. Il y a des convoitises
même dans les plus nobles aspirations. L'amour lui-même doit être
transfiguré, et répandu devant le Seigneur.
Ne gardez pas pour vous les bienfaits du Seigneur.
Sommes-nous à Lui ?
Ils étaient à Toi; Tu me les as donnés. Jean 17, v. 6.
Le chrétien est quelqu'un en qui, par l'action du Saint-Esprit, s'accomplit cette parole : "Vous n'êtes pas à vous-mêmes." Pour pouvoir dire de tout son coeur : "Je ne suis plus à moi-même", il faut avoir atteint un niveau élevé dans la vie spirituelle. Dans le tourbillon où nous sommes appelés à vivre aujourd'hui, nous n'avons qu'une manière de nous en tirer, c'est de faire régner sur nous un autre que nous, qui est Jésus-Christ. Tout ce que le Saint-Esprit me révèle de Jésus, c'est pour que je sois uni à Lui d'une façon toujours plus parfaite et non pas pour qu'on puisse m'exposer dans une vitrine comme un mannequin. Notre Seigneur n'a jamais envoyé ses disciples en mission à cause de ce qu'il avait fait pour eux. Ce n'est qu'après la résurrection, quand les disciples, par l'action du Saint-Esprit, eurent enfin saisi la vraie nature de Jésus-Christ, qu'Il peut leur dire : "Allez maintenant!"
"Quiconque vient à moi et ne hait pas... père, mère, ....sa propre vie, il ne peut être mon disciple." Jésus ne dit pas : "il ne peut être honnête et bon"; il veut dire : "il ne peut être un homme sur lequel je puisse mettre cet écriteau : il est à Moi." Chacune des affections que Jésus indique peut faire concurrence à mon attachement pour Lui. Je puis préférer à Jésus ma mère, ou ma femme, ou ma propre vie. "En ce cas, dit Jésus, tu ne peux pas être mon disciple. Tu peux encore être sauvé, mais tu ne peux pas être à Moi."
Notre Seigneur fait de chacun de ses disciples son bien, un prolongement de son être. "Vous serez mes témoins." Il ne s'agit pas de faire quoi que ce soit pour Jésus, mais d'être tel qu'on lui donne de la joie. Le vrai chrétien est celui qui appartient à Jésus, et à travers lequel Jésus peut agir.
Soyez à Lui totalement.
Inscription à :
Articles (Atom)