mardi 26 novembre 2013
La Croix, source d'énergie spirituelle
Loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Galates 6, v. 14.
Si vous voulez posséder toute l'énergie que Dieu peut donner à un être mortel et qui est la vie même de Jésus ressuscité, alors méditez sur la tragédie de la Croix. Cessez de vous appesantir sur les hauts et les bas de votre vie spirituelle; contemplez simplement le drame de Golgotha, et aussitôt vous serez envahi par l'énergie de Dieu. "Regardez à moi", concentrez votre attention sur la source, et la force divine jaillira pour vous. Concentrons-nous sur ce qui est essentiel! La Croix produit en nous le salut, la sanctification, la guérison, mais ce n'est pas cela que nous devons prêcher. Nous devons prêcher Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Proclamer la mort de Jésus sur la Croix produira tout son effet. Centrez sur lui tout votre message, et même si vos auditeurs paraissent ne pas vous écouter, ils ne seront plus jamais les mêmes. Si j'expose mes pensées personnelles, elles n'ont pas plus d'importance pour vous que les vôtres n'en ont pour moi. Mais si je vous annonce la vérité de Dieu, vous désirez l'entendre encore, et moi aussi. Il faut concentrer notre attention sur la source même de l'énergie spirituelle, la Croix, rester en contact avec elle, et toute la puissance qu'elle contient sera libérée. Dans les mouvements de réveil et les réunions de consécration, il peut arriver qu'on parle davantage des effets de la Croix que de la Croix elle-même.
De nos jours, on reproche aux Églises leur faiblesse, et cette critique est justifiée. N'est-ce pas en partie parce qu'elles n'ont pas assez mis en lumière la tragédie du Calvaire, et la portée de la Rédemption ?
lundi 25 novembre 2013
Le fondement inébranlable
Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Galates 6, v. 14.
Quand un homme naît d'en-haut, beaucoup de choses en lui sont ébranlées. Les réalités extérieures doivent être envisagées autrement, ses sentiments doivent être transformés. Dans l'âme de l'apôtre Paul régnaient l'ordre et la stabilité. Aucun événement extérieur ne pouvait le troubler, car il était fondé et enraciné en Dieu. Chez la plupart d'entre nous, la vie spirituelle est décousue et sans cohésion, parce que nous nous préoccupons avant tout d'avoir une vie matérielle bien réglée et bien stable. La vie spirituelle de Paul était édifiée sur le roc. Les critiques rationnels, eux, construisent leur vie sur les sables mouvants de la pensée matérialiste abstraite. Entre les uns et les autres, il n'y a pas de compréhension possible. La logique de Paul était fondée sur les vérités essentielles. La base inébranlable de son équilibre spirituel était l'agonie de Dieu pour la Rédemption du monde, c'est-à-dire : la Croix de Jésus-Christ.
Passez en revue les raisons pour lesquelles vous croyez, et rejetez celles qui ne sont pas essentielles, puis revenez vous placer sur le roc de la Croix du Christ. Du point de vue historique, la croix est un événement sans aucune importance. Du point de vue de la Bible, elle a plus d'importance que les plus grands empires du monde. Quand nous cessons d'insister sur la tragédie de la crucifixion du Fils de Dieu, toute notre prédication devient vaine. Elle n'apporte pas aux hommes la puissance de Dieu; elle peut être intéressante, mais elle est sans force, sans efficacité. Prêchons donc la Croix du Christ et l'énergie divine sera libérée. "Il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication" et "nous prêchons Christ crucifié", dira l'apôtre Paul dans sa lettre aux Corinthiens.
mercredi 20 novembre 2013
Le pardon de Dieu
... son Bien-Aimé, en qui nous avons... la rémission des péchés. Ephésiens 1, v. 7.
Nous devons nous garder d'une certaine manière de présenter Dieu qui ne se trouve pas dans le Nouveau Testament. Dieu, dit-on parfois, est un père si tendre et plein d'amour que certainement il pardonnera à tous! Il ne peut nous pardonner que grâce à la terrible tragédie de la croix de Christ. Supposer que le pardon puisse être accordé d'une autre façon est, même sans que l'on s'en rende compte, un blasphème.
Le pardon, qui est si facile à recevoir, a coûté à Jésus l'agonie du Calvaire. Nous pouvons accepter le pardon de nos péchés, le don du Saint-Esprit, et notre sanctification, avec la simplicité de la foi, et oublier quel prix immense Dieu a dû payer pour que tout cela puisse nous être donné.
Le pardon est le divin miracle de la grâce. Pour que Dieu puisse pardonner le péché sans cesser d'être un Dieu juste, il a fallu la croix de Jésus-Christ. Il faut repousser une conception de la Paternité divine qui exclut l'Expiation. Le Dieu Saint ne peut pas nous pardonner; s'il le faisait, ce serait une iniquité. Pour que nous puissions l'être, il faut que l'Expiation nous ramène à Lui. Le pardon de Dieu ne devient possible que par la Rédemption.
Comparée au miracle que constitue le pardon des péchés, l'expérience de la sanctification paraît plus facile. Ce n'est que la réalisation merveilleuse du pardon des péchés dans la vie humaine. Mais ce qui nous remplit de la plus profonde reconnaissance envers Dieu, c'est le pardon de nos péchés. Paul a toujours senti cela profondément. Quand vous vous serez rendu compte de la grandeur immense d'un tel pardon, l'amour de Dieu vous étreindra le coeur.
vendredi 15 novembre 2013
Que t'importe ?
Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ?... Jésus dit : ..."Que t'importe ? Toi, suis-moi." Jean 21, vv. 21-22.
Une des plus sévères leçons que nous ayons à recevoir vient de notre obstination à nous immiscer dans la vie spirituelle des autres. Il nous faut beaucoup de temps pour comprendre le danger qu'il y a à jouer le rôle de providence pour les autres, c'est-à-dire à nous interposer entre l'ordre de Dieu et eux. Vous voyez quelqu'un qui souffre, et vous dites: "Il ne faut pas que cette souffrance continue." Vous vous opposez ainsi à la volonté de Dieu, qui doit vous dire : "Que t'importe ?".
Si votre vie spirituelle paraît stagner, cherchez-en la cause en présence de Dieu. Peut-être découvrirez-vous que vous êtes intervenu à tort dans la vie de quelqu'un d'autre - vous imposant comme guide - donnant des conseils que vous n'aviez pas le droit de donner. Quand vous êtes vraiment appelé à donner un conseil, Dieu lui-même le donne par vous avec la sagesse compréhensive du Saint-Esprit. Votre rôle, c'est de maintenir une communion intime avec Dieu, pour que Sa Sagesse puisse, par votre moyen, atteindre et bénir une autre âme.
La plupart d'entre nous sont conscients de leur vie de foi, servant et adorant Dieu. Mais ils ne sont pas encore mûrs pour la vraie vie. Cette vie supérieure est celle du petit enfant qui n'est pas conscient, qui vit sans s'en rendre compte. On s'abandonne entièrement à Dieu et on ne s'aperçoit pas que Dieu nous emploie à son service. Il vous faut aspirer à cet état, dans lequel vous ne saurez plus ni ce que vous faites, ni ce que Dieu fait par vous. Un saint ne sait pas qu'il est saint; il sait seulement qu'il dépend de Dieu.
samedi 9 novembre 2013
Instruments de la grâce divine
Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair... Colossiens 1, v. 24.
Le serviteur de Dieu est appelé au rôle de sacrificateur, intermédiaire entre Dieu et les hommes. Il doit être en communion intime avec Christ et si pénétré de la réalité de la Rédemption, que Dieu peut continuellement, par son intermédiaire, apporter aux autres Sa Vie créatrice. Ce n'est pas la puissance d'un homme se superposant à la puissance d'un autre homme, mais la présence réelle de Christ se manifestant à travers la vie de son serviteur. Quand nous exposons, d'après le Nouveau Testament, la vie et la mort de notre Seigneur, nos paroles-mêmes deviennent un moyen de grâce. Dieu s'en sert pour créer en ceux qui écoutent une vie nouvelle grâce à la Rédemption qu'Il a accomplie.
Si nous exposons seulement les effets de la Rédemption dans la vie humaine, au lieu de parler de ce qui nous est révélé dans la Bible sur Jésus, ceux qui écoutent ne seront pas amenés à la naissance d'en-haut, mais seulement à un raffinement de leur culture spirituelle. L'Esprit de Dieu ne pourra pas confirmer notre parole - car une telle prédication est d'un autre domaine que le sien. Notre communion avec Dieu doit être assez profonde afin que, lorsque nous proclamons ses vérités, il fasse dans les coeurs ce que Lui seul peut accomplir.
Quand nous disons de quelqu'un : "Quelle personnalité extraordinaire! Quel homme fascinant! Comme il est profond!", l'Évangile de Dieu ne peut se manifester au travers de ces éloges. C'est impossible. Car si un homme attire les coeurs par ses qualités personnelles, on est conquis par lui, et non par Dieu; mais si au contraire il est identifié à son Seigneur, alors on est conquis par le Seigneur lui-même. L'homme ne doit jamais être glorifié. C'est Jésus seul que nous avons à glorifier devant les hommes.
lundi 4 novembre 2013
L'autorité de la révélation
Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Jacques 4, v. 8.
Il est très important de donner à tous l'occasion de mettre en pratique chaque vérité divine. Nous ne pouvons le faire pour eux, la responsabilité leur en est laissée. Ils doivent agir délibérément car le message de l'Evangile doit toujours pousser à l'action. Le refus d'agir est une paralysie qui laisse l'homme inchangé; mais celui qui agit n'est plus jamais le même. Cela semble être une folie, et c'est ce qui retient tant de personnes qui pourtant ont été convaincues par le Saint-Esprit. A l'instant même où je me lance dans l'action, je vis enfin, alors qu'auparavant je végétais. Lorsque toute ma volonté s'élance vers l'action, je vis véritablement.
Chaque fois qu'une vérité divine vous est révélée, mettez-la en pratique, pas nécessairement en agissant aussitôt, mais en prenant une ferme résolution d'agir, un engagement écrit. Alors, l'enfant de Dieu le plus faible, est affranchi de sa faiblesse; toute la merveilleuse puissance de Dieu vient en lui. Quand la vérité divine nous apparaît d'abord, nous reconnaissons nos fautes, mais nous y retombons souvent; nous connaissons ainsi des hauts et des bas, jusqu'à ce que nous comprenions que nous ne devons plus reculer. Il nous faut saisir une parole de notre Seigneur et Sauveur, et nous en servir pour passer un contrat avec lui. C'est la pensée du Seigneur, quand il nous dit : "Venez à moi", il veut dire, "liez-vous à moi par un contrat". Nous avons du mal à nous y décider. Mais celui qui se décide enfin voit à l'instant même la vie divine envahir son coeur. La puissance de domination du monde, de notre "moi", de Satan, est paralysée, non par l'acte lui-même, mais par la puissance divine que cet acte a déclenchée.
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