mercredi 22 janvier 2014

Tournez vos regards vers Moi, et soyez sauvés. Isaïe 45, v. 22.

Où regardons-nous ?



Sommes-nous de ceux qui s'attendent à ce que Dieu vienne de lui-même les combler de bienfaits et les sauver? Il dit :
"Tournez-vous vers Moi, et soyez sauvés." Dans la vie spirituelle, ce qui est le plus difficile, c'est de concentrer nos regards sur Dieu, et cette difficulté provient de ses bienfaits eux-mêmes. L'affliction, presque toujours, nous fait regarder à Dieu; mais ses bienfaits détournent nos regards sur autre chose. Le Sermon sur la Montagne peut se résumer ainsi :
Renoncez, s'il le faut, à tout le reste, jusqu'à ce que tout en nous, le corps et l'âme, le coeur et l'esprit, soit tourné vers Jésus-Christ.
Beaucoup d'entre nous se font une certaine conception de ce qu'un chrétien doit être, et la vie des saints devient un obstacle qui nous détourne de Dieu. Ce chemin compliqué ne va pas au salut. "Tournez-vous vers Moi, et vous êtes sauvés" - non pas : vous serez sauvés. Quoi que ce soit que nous voulions atteindre, nous l'atteindrons en regardant à Lui de toute notre âme. Nous nous faisons mille soucis, nous boudons notre Dieu, alors qu'Il est là et qu'il nous répète : "Regarde en haut, et sois sauvé !" Mes tracas, mes soucis, mes questions : "Que ferai-je cet été ? Que ferai-je demain ?" tout cela disparaît si je regarde à Dieu.

Âme dolente, secoue-toi ! et regarde à Dieu, n'espère qu'en Lui. Même si tu es débordé par mille choses urgentes, aie le courage de les laisser toutes de côté. Regarde à Dieu, et le salut est là pour toi, instantanément.

lundi 20 janvier 2014

Etes-vous dispos, prêt à tout ?


Quelqu'un qui n'est pas né d'en-haut ne peut pas voir le Royaume de Dieu. Jean 3, v. 3.
Il nous arrive d'être tout prêts pour une réunion de prière, mais peu disposés à cirer des souliers.
Etre né de l'Esprit, c'est l'effet d'une action directe de Dieu, mystérieuse comme le vent qui souffle, prodigieuse comme Dieu lui-même, cachée au plus profond de notre vie individuelle. Etre né d'en-haut, c'est une nouveauté perpétuelle, un perpétuel commencement jusque dans l'éternité; une pensée jeune, un langage clair, une vie alerte, la perpétuelle surprise de la vie en Dieu. La moindre sécheresse, le plus léger dépit, c'est le signe que nous ne sommes plus en communion directe avec Dieu : "Ah! disons-nous, si je ne fais pas cela maintenant, cela ne se fera jamais." Etre frais et dispos, ce n'est pas le fruit de l'obéissance, c'est le fruit du Saint-Esprit. L'obéissance nous maintient simplement dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière.
Veillez sur votre communion avec Dieu. Jésus, pour tous ses disciples, demande à Dieu la même communion qui existe entre son Père et Lui. Gardez votre vie ouverte à Jésus-Christ, ne vous contentez jamais d'une apparence. Est-ce que vous puisez votre vie à une autre source que Dieu lui-même ? Dans ce cas, s'il vous arrive de perdre le contact avec Dieu, vous ne pourrez jamais vous en rendre compte.
Etre né de l'Esprit, cela nous procure une jeunesse perpétuelle, qui nous rend toujours absolument dispos.

lundi 13 janvier 2014

Savez-vous ce que c'est d'être seul avec Dieu ?


Lorsqu'il fut seul.., ils l'interrogèrent... Marc 4, v. 10.
JESUS SEUL AVEC NOUS ! Quand Dieu nous a fait enfin atteindre la solitude, grâce à l'affliction, au désespoir, à l'épreuve, à la maladie, par la rupture d'une vieille amitié ou la formation d'une amitié nouvelle - quand enfin nous sommes seuls, absolument seuls, brisés et confondus, alors il commence à nous expliquer ce qu'il faut que nous sachions. Considérez la manière dont Jésus faisait l'éducation des Douze. Ils lui posaient bien plus de questions que la foule. Ils le pressaient de questions, et lui ne se lassait pas de leur répondre. Mais ils n'ont vraiment compris qu'après avoir reçu le Saint-Esprit. (Jean 14, 26.)
Si vous marchez avec Dieu, la seule chose qui vous apparaît clairement, la seule chose dont Dieu veut que vous la voyiez clairement, c'est la manière dont il s'y prend pour conduire votre âme. Quant aux tristesses, quant aux perplexités de votre prochain, tout cela n'est pour vous que pénombre et mystère. Nous nous imaginons que nous savons où est tel ou tel de nos frères, jusqu'à ce que Dieu nous administre, comme une noire potion, la vision de notre propre pourriture. Il y a en nous d'épaisses couches d'obstination et d'ignorance que le Saint-Esprit peut seul nous révéler, et il ne peut le faire tant que Jésus ne nous a pas là, devant lui, seul à seul. Regardez bien : êtes-vous parvenu à cette solitude, ou bien votre esprit est-il sans cesse occupé de mille futilités encombrantes, relatives à votre santé, à votre extérieur, à vos petites activités, soi-disant au service de Dieu ? Jésus ne peut rien nous expliquer, tant que nous n'avons pas fait taire tout ce tintamarre, tant qu'il n'est pas seul avec nous.

Savez-vous ce que c'est d'être seul avec Dieu ?
Lorsqu'il fut seul.., ils l'interrogèrent... Marc 4, v. 10.
JESUS SEUL AVEC NOUS ! Quand Dieu nous a fait enfin atteindre la solitude, grâce à l'affliction, au désespoir, à l'épreuve, à la maladie, par la rupture d'une vieille amitié ou la formation d'une amitié nouvelle - quand enfin nous sommes seuls, absolument seuls, brisés et confondus, alors il commence à nous expliquer ce qu'il faut que nous sachions. Considérez la manière dont Jésus faisait l'éducation des Douze. Ils lui posaient bien plus de questions que la foule. Ils le pressaient de questions, et lui ne se lassait pas de leur répondre. Mais ils n'ont vraiment compris qu'après avoir reçu le Saint-Esprit. (Jean 14, 26.)
Si vous marchez avec Dieu, la seule chose qui vous apparaît clairement, la seule chose dont Dieu veut que vous la voyiez clairement, c'est la manière dont il s'y prend pour conduire votre âme. Quant aux tristesses, quant aux perplexités de votre prochain, tout cela n'est pour vous que pénombre et mystère. Nous nous imaginons que nous savons où est tel ou tel de nos frères, jusqu'à ce que Dieu nous administre, comme une noire potion, la vision de notre propre pourriture. Il y a en nous d'épaisses couches d'obstination et d'ignorance que le Saint-Esprit peut seul nous révéler, et il ne peut le faire tant que Jésus ne nous a pas là, devant lui, seul à seul. Regardez bien : êtes-vous parvenu à cette solitude, ou bien votre esprit est-il sans cesse occupé de mille futilités encombrantes, relatives à votre santé, à votre extérieur, à vos petites activités, soi-disant au service de Dieu ? Jésus ne peut rien nous expliquer, tant que nous n'avons pas fait taire tout ce tintamarre, tant qu'il n'est pas seul avec nous.

lundi 6 janvier 2014

Adoration


Abram... dressa sa tente, ayant Béthel à l'occident et Aï à l'orient : il bâtit là son autel à l'Eternel, et l'invoqua. Genèse 12, v. 8.
Adorer Dieu, c'est lui redonner tout ce qu'il nous a donné de meilleur. Chaque fois que Dieu vous accorde un bienfait, rendez-le lui comme un témoignage de votre amour. Prenez votre temps, recueillez-vous devant Dieu et, par un acte d'adoration, redonnez-lui ce qu'il vous a donné. Si au contraire vous le mettiez de côté pour votre usage personnel, cela moisirait en vous, comme la manne que les Israélites mettaient en réserve. Les trésors spirituels que Dieu vous donne, il ne veut pas que vous les gardiez pour vous-même, il faut que vous les lui rendiez pour que d'autres en profitent.

Béthel est le symbole de la communion avec Dieu; Aï le symbole du monde. Abram dresse sa tente entre les deux. Notre activité pour Dieu dans le monde n'a de valeur que par notre intime communion avec lui, dans notre for intérieur. La précipitation est toujours coupable, le temps ne manque jamais pour adorer Dieu. Vouloir s'isoler du monde pour rester seul avec Dieu, cela n'est pas sans danger. Il nous faut dresser notre tente de manière à pouvoir toujours nous recueillir devant Dieu, quelque tintamarre que mène le monde. Il est faux de concevoir comme trois étapes distinctes l'adoration, l'attente et l'action. Certains chrétiens sautent, comme des grenouilles, de l'adoration à l'attente, puis de l'attente à l'action. Dieu ne l'entend pas ainsi : les trois doivent marcher ensemble, comme dans la vie de Jésus. Jamais il ne se hâtait, jamais il ne restait sans rien faire. C'est une discipline à conquérir, qui ne s'acquiert pas en un jour.