mercredi 26 février 2014
Nous appauvrissons le ministère de Jésus
D'où peux-tu donc tirer cette eau vive ? Jean 4, v. 11.
"Le puits est profond..." Oui, beaucoup plus profond encore que ne le soupçonne la Samaritaine. Quelles profondeurs dans la nature humaine, dans la vie de chacun de nous, dans notre propre coeur ! Avez-vous diminué et appauvri le ministère de Jésus, en l'empêchant d'agir en vous ? S'il y a dans votre coeur un insondable puits de profonde misère, et que Jésus vienne vous dire : "Que ton coeur ne se trouble point !" peut-être haussez-vous les épaules, en répondant : "Mais, Seigneur, le puits est profond : comment pourrais-tu en tirer le calme et la sérénité ?"
Non, ce n'est pas d'en-bas, c'est d'en-haut qu'Il les tirera pour vous les donner. Jésus ne tire rien des profondeurs de la nature humaine. Nous limitons arbitrairement le pouvoir du Saint d'lsraël, en récapitulant ce que nous Lui avons laissé faire pour nous dans le passé, et en disant : "Bien entendu, ceci, Dieu ne peut pas le faire." Ce qui suppose la toute-puissance, c'est cela même que nous devrions attendre de Celui qui peut tout, si vraiment nous croyons en Lui. Cet appauvrissement de son ministère a sa source en nous, non pas en Lui. Nous venons à lui comme au Consolateur, nous refusons d'aller à lui comme au Tout-puissant.
Voilà pourquoi plusieurs parmi nous sont de si médiocres spécimens du christianisme. C'est que notre Christ n'est pas tout-puissant. Nous avons fait certaines expériences chrétiennes, mais nous ne nous sommes pas abandonnés à Jésus-Christ. Nous n'avons pas confiance en Lui, nous essayons de descendre dans le puits et de tirer de l'eau pour nous-mêmes. Au lieu de dire : "C'est impossible !" regardons à Jésus.
Le grand nombre de docteurs est à l'origine de la foule de sectes
(2Pierre2.1-3; 2Timothée4.3-4):
"Le grand nombre de docteurs est à l'origine de la foule de sectes, pour lesquelles il n'y a bientôt plus assez de noms. Chaque Eglise se considère comme la vraie, ou tout au moins comme la partie la plus pure, la plus fidèle, et elles se persécutent mutuellement avec une haine implacable. Aucune réconciliation mutuelle n'est à espérer de leur part: à l'hostilité, elles répondent par une hostilité sans réconciliation possible. A partir de la B...ible, elles forgent leurs divers credos, qui leur servent de fortifications et de remparts, derrière lesquels elles se retranchent et resistent à toute attaque...Ces professions de foi deviennent mauvaises en ce qu'elles alimentent le feu de l'hostilité. Ce n'est qu'en s'en débarassant totalement qu'il serait possible de s'atteler à la tâche de guérir les blessures de l'Eglise...Dans le service divin, on entend davantage des paroles des hommes que la Parole de Dieu. Chacun bavarde comme il lui plaît, passe son temps en des savantes dissertations ou s'acharne à détruire le point de vue de l'autre. On ne parle guère de la nouvelle naissance, de la manière par laquelle un homme doit être changé pour être semblable à Christ, afin de devenir participant de la nature divine
"Le grand nombre de docteurs est à l'origine de la foule de sectes, pour lesquelles il n'y a bientôt plus assez de noms. Chaque Eglise se considère comme la vraie, ou tout au moins comme la partie la plus pure, la plus fidèle, et elles se persécutent mutuellement avec une haine implacable. Aucune réconciliation mutuelle n'est à espérer de leur part: à l'hostilité, elles répondent par une hostilité sans réconciliation possible. A partir de la B...ible, elles forgent leurs divers credos, qui leur servent de fortifications et de remparts, derrière lesquels elles se retranchent et resistent à toute attaque...Ces professions de foi deviennent mauvaises en ce qu'elles alimentent le feu de l'hostilité. Ce n'est qu'en s'en débarassant totalement qu'il serait possible de s'atteler à la tâche de guérir les blessures de l'Eglise...Dans le service divin, on entend davantage des paroles des hommes que la Parole de Dieu. Chacun bavarde comme il lui plaît, passe son temps en des savantes dissertations ou s'acharne à détruire le point de vue de l'autre. On ne parle guère de la nouvelle naissance, de la manière par laquelle un homme doit être changé pour être semblable à Christ, afin de devenir participant de la nature divine
Sur bien des points nous n'avons pas confiance en Jésus
Etranger, tu n'as rien pour tirer l'eau du puits. Jean 4, v. 11.
"J'admire, disons-nous, tout ce que Dieu nous dit, mais comment pourrais-je réaliser tout cela dans les mille détails de ma vie quotidienne ?" En face de Jésus-Christ, nous avons une secrète tendance à le juger de haut : "Idéal magnifique, mais en pratique cela ne peut pas marcher." Chacun de nous, sur tel ou tel point, prend cette attitude à l'égard de Jésus. Nous y sommes poussés par les propos ironiques de nos amis : "Mais alors, comment allez-vous faire pour vivre ? Quelles ressources aurez-vous ?" Ou bien c'est de nous-mêmes que nous déclarons à notre Maître que ses moyens ne suffisent pas pour nous tirer d'affaire. Peut-être, par un pieux mensonge, dites-vous : "Oh! j'ai bien confiance en Jésus; c'est en moi que je n'ai pas confiance." En réalité, chacun de nous sait bien ce dont il est capable. Mais nous n'avons pas confiance en Jésus, et en outre nous sommes vexés de penser qu'Il peut faire pour nous ce que nous ne pouvons pas faire.
Ce manque de confiance vient de ce que, fouillant en nous-mêmes, nous demandons comment Jésus pourra bien s'y prendre pour que l'impossible se réalise. Il vient en somme des profondeurs de ma propre misère. Dès que je découvre en moi cette secrète méfiance, il me faut l'exposer au grand jour :
"Seigneur, j'ai douté de Toi et de Ta puissance infinie. J'ai jugé de Toi d'après ma pauvre petite intelligence. Je me suis cru capable de Te juger et de Te comprendre."
Soyons engagés et déterminés à vivre pour Dieu
Psaume 101 : 2 et 3 …….. Je marcherai dans l’intégrité de mon cœur, au milieu de ma maison, je ne mettrai rien de mauvais devant mes yeux, je hais la conduite des pécheurs, elle ne s’attachera point à moi.
Nous pouvons apprendre beaucoup sur Dieu, nous pouvons lire et écouter sa Parole durant des années, mais si nous-mêmes nous ne nous engageons pas à suivre Sérieusement le Seigneur et à mettre en pratique tout ce qu’il nous demande dans sa Parole, tout cela ne servirait à rien. Car le Seigneur nous demande de le suivre, d’être ses disciples et de lui obéir inconditionnellement.
N’a-t-il pas dit : si quelqu’un veut venir après moi qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. Luc 9 : 23
Dans son épitre, l’apôtre Jacques nous dit : Mettez en pratique la parole et ne vous bornez pas à l’écouter en vous trompant vous-même par de faux raisonnement. Jacques 1 : 22.
Oui, Dieu nous a donné sa Parole, non pas pour que nous la discutions, mais afin que nous la recevions et que nous puissions obéir et vivre en conséquence.
Je reviens souvent sur ces Paroles du Seigneur qu’il nous dit dans Esaie 48 : 17 et 18 : Moi, l’Eternel, ton Dieu, je t’instruis pour ton bien, je te conduis dans la voie que tu dois suivre. Oh ! Si tu étais à mes commandements ! Ton bien être serait comme un fleuve et ton bonheur comme les flots de la mer.
Ainsi, être attentif aux commandements de Dieu, c’est être résolu de vivre selon la Parole de Dieu et d’accomplir sa volonté dans notre vie. C’est une décision, un engagement que nous devons prendre chacun i individuellement, si nous voulons être disciples de Jésus et être assurés d’une paix parfaite et profonde, tout en vivant dans un monde hostile, un monde bouleversé où règnent les ténèbres, la violence et le mal.
Par la bouche du prophète Esaie, Dieu dit encore : ouvrez les portes et laissez entrez le peuple juste, fidèle qui tient ses engagements. Car à celui qui est ferme dans ses sentiments, ou dans ses dispositions, tu assure une paix parfaite, parce qu’il se confie en toi. Esaie 26 : 2 et 3
Servir, sans demander rien pour soi
Pour vous, je me dépenserai, je m'épuiserai avec joie, quand même, à mesure que je vous aime davantage, vous m'aimiez, vous, toujours moins. Paul aux Corinthiens II, 12, v. 15.
L'amour humain s'attend à être payé de retour, mais Paul ne pense qu'à une seule chose : gagner à Dieu des âmes. "Vous connaissez la générosité de notre Seigneur Jésus-Christ qui, étant riche, s'est fait mendiant à cause de nous, afin que par sa pauvreté vous soyez enrichis." Paul, lui aussi, est tout prêt à s'épuiser lui-même, joyeusement, pour les autres.
L'idée ecclésiastique de ce que doit être un serviteur de Dieu n'est pas du tout celle de Jésus. Son idée, c'est que nous, ses ministres, nous le servions en étant au service des autres hommes. Il est plus socialiste que les socialistes. Le plus grand dans son Royaume sera, nous dit-il, le serviteur de tous. La vraie preuve qu'on est à Dieu, ce n'est pas qu'on prêche l'Evangile, c'est qu'on lave les pieds de Ses enfants, c'est-à-dire qu'on laisse de côté l'estime des hommes, pour ne penser qu'à l'estime de Dieu. Paul trouvait sa joie à se dépenser pour amener les hommes à Dieu, et il ne regardait pas ce que ça lui coûtait.
Nous autres nous regardons le côté financier : "Si Dieu veut m'envoyer là-bas, quel sera mon traitement ? Le climat est-il bon ? Quelles ressources trouverai-je ? Il faut bien le savoir." Nous faisons en un mot nos réserves. Paul n'en faisait aucune. Je vois dans l'apôtre Paul l'image parfaite du fidèle disciple, selon Jésus-Christ et selon le Nouveau Testament : non pas simplement le messager de la Bonne Nouvelle, mais celui qui se donne tout entier, qui devient entre les mains de Jésus le pain rompu et le vin répandu au service des âmes.
samedi 22 février 2014
La ténacité spirituelle
Arrêtez, et sachez que moi, je suis Dieu ! Psaume 46, v. 11.
La ténacité, c'est plus que l'endurance. C'est l'endurance combinée avec la certitude absolue que ce que nous attendons va se produire. La ténacité n'est pas seulement le fait de s'accrocher ou de se suspendre à quelqu'un ou à quelque chose, ce qui peut n'être que la crainte de se laisser tomber par faiblesse. La ténacité, c'est l'effort intense d'un soldat qui n'admet pas que son chef puisse être vaincu. Un disciple de Jésus-Christ n'est pas dominé par la crainte d'aller en enfer. Ce qu'il craint par-dessus tout c'est que son Maître ne triomphe pas, et que les grandes causes pour lesquelles il a lutté : pardon, justice, concorde, amour, ne parviennent pas à l'emporter à la fin; on dirait tellement, à voir ce qui se passe, que ce ne sont là que des feux follets ! C'est le moment de faire appel à la ténacité. Au lieu de nous accrocher à Dieu sans rien faire pour Lui, travaillons avec résolution, avec la certitude que Dieu ne sera pas vaincu.
Si nos espérances ne sont pas encore, à l'heure qu'il est, accomplies, cela prouve qu'elles sont en train d'être purifiées. Aucun idéal conçu par l'esprit humain qui ne doive s'accomplir un jour. Un des efforts les plus difficiles que nous ayons à faire en cette vie est l'effort pour attendre que Dieu accomplisse ce que nous espérons. "Parce que tu as observé la loi de ma patience." (Apocalypse 3, v. 10)
jeudi 20 février 2014
Vous êtes-vous jamais laissé emporter au delà des bornes pour l'amour de Jésus ?
Laissez-la faire; pourquoi la tracasser ? Ce qu'elle vient de faire pour moi, c'est une belle chose. Marc 14, v. 6.
L'amour humain lui-même, s'il n'emporte pas celui qui aime au delà des bornes de la vie ordinaire, ce n'est pas de l'amour. L'amour qui est toujours discret, toujours raisonnable, toujours calculateur, ce n'est pas de l'amour. C'est peut-être une tendre affection, un sentiment généreux, ce n'est pas de l'amour.
Est-ce qu'il ne m'est jamais arrivé d'être emporté par amour pour Dieu à faire quelque chose non pas par devoir, non pas même parce que c'était utile, mais tout simplement pour Lui témoigner mon amour ? Me suis-je jamais rendu compte que je puis malgré tout apporter à Dieu de petites choses qui Le réjouiront ? Ou bien est-ce que je perds mon temps à rêvasser sur la grandeur de la Rédemption, pendant qu'il y a un tas de choses que je pourrais faire ? Non pas des choses merveilleuses et colossales, mais de petites choses humaines, toutes simples et ordinaires, qui prouveront à Dieu que je Lui appartiens. Ai-je jamais donné à Jésus, mon Seigneur, la douce joie que lui procura ce jour-là Marie de Béthanie ?
Il y a des moments où Dieu semble attendre que nous lui donnions une petite preuve, quelle qu'elle soit, de notre amour. S'abandonner à Dieu vaut mieux que rechercher notre sainteté personnelle. Absorbés par la préoccupation de notre pureté, nous évitons scrupuleusement tout ce qui pourrait offenser Dieu. L'amour parfait chasse toutes ces craintes. C'est entendu : nous sommes des serviteurs inutiles, mais Dieu saura se servir de nous, si nous savons nous abandonner à Lui.
mercredi 19 février 2014
Le remède contre le dégoût du terre à terre
Lève-toi, resplendis. Isaïe 60, v. 1.
Il nous faut toujours faire le premier pas, comme si Dieu n'existait pas. Cela ne sert à rien d'attendre que Dieu vienne à notre secours, il n'en fera rien. Mais que nous nous levions seulement, et il est là tout de suite. Et quand l'Esprit de Dieu est là, tout ce que nous faisons devient spirituel. Il n'y a qu'à y aller carrément, à ne pas rester planté comme un soliveau. "Lève-toi, resplendis" et la besogne la plus vile devient rayonnante.
Les besognes les plus terre à terre sont la meilleure pierre de touche de la qualité de notre âme. Il s'agit là, semble-t-il, de ce qui est le plus bas, le plus loin de l'idéal : le terre à terre le plus abject. Mais par leur contact nous savons tout de suite si notre vie spirituelle est une réalité. Relisez le chapitre 13 de Jean. Vous y verrez Celui qui est l'incarnation de Dieu se livrant à la corvée la plus terre à terre : il lave les pieds de ses douze compagnons, et Il leur dit : "Si moi, qui suis votre Seigneur et votre Maître, j'ai fait cela pour vous, vous aussi vous devez le faire entre vous." Il faut avoir l'Esprit de Dieu en soi pour accomplir ces humbles besognes en les illuminant. En voyant un enfant de Dieu s'acquitter d'une tâche pareille, il semble que toujours elle en paraîtra sanctifiée. C'est la chose la plus terre à terre, mais elle nous semble désormais tout autre. Quand le Seigneur fait, à travers nous, n'importe quelle besogne, elle est transfigurée. Notre Seigneur, ayant revêtu notre corps humain, l'a transfiguré, et c'est pour chacun de ses disciples le temple du Saint-Esprit.
lundi 17 février 2014
Le remède à la dépression
Lève-toi et mange. I Rois 19, v. 5.
L'ange n'a pas donné à Elie une vision, il ne lui a pas expliqué les Ecritures, il n'a rien fait de sensationnel. Il s'est contenté de dire à Elie la chose la plus ordinaire : "Lève-toi et mange." Pour n'être jamais déprimé, il faudrait que je ne sois pas un être vivant : un cristal n'est jamais déprimé. Si un être humain était à l'abri de toute dépression, il serait incapable aussi d'exaltation. Il existe des causes de dépression, tout ce qui participe à la mort. En essayant de vous rendre compte de quoi vous êtes capable, n'oubliez pas que vous êtes capable de dépression.
Quand l'Esprit de Dieu vient en nous, ce n'est pas pour nous donner des visions; il nous dit de faire les choses les plus humbles, les plus ordinaires. La dépression tend à nous éloigner de toutes ces réalités banales et quotidiennes qui font partie intégrante de la création. Mais quand Dieu nous visite, il nous ramène à ces réalités familières et toutes simples : en nous appliquant à ces humbles tâches, nous sommes tout surpris d'y trouver Dieu. C'est là le vrai remède à la dépression. Nous avons tout simplement à faire ce qui est là devant nous, en cherchant notre force en Dieu. En faisant telle ou telle chose en vue de combattre notre dépression, nous l'aggravons. En la faisant pour obéir à l'Esprit qui nous dirige, la dépression s'évanouit. En nous levant pour obéir à Dieu, nous sommes transportés dans une vie plus haute.
vendredi 14 février 2014
Apprendre à écouter Dieu
Ce que je vous dis dans l'ombre, redites-le en plein jour; ce qui vous est dit à l'oreille, publiez-le du haut des toits. Matthieu 10, v. 27.
Il arrive que Dieu nous fait passer par l'épreuve de l'ombre, pour nous apprendre à l'écouter. C'est dans l'obscurité qu'on élève les oiseaux chanteurs. Dieu nous met parfois à l'ombre de sa main pour faire notre éducation. "Ce que je vous dis dans l'ombre..." Une fois dans les téhèbres, restez là où Dieu vous a mis, et ne dites plus rien, attendez en silence. Si vous vous mettiez à parler, vous feriez fausse route. Quand on est dans l'obscurité, c'est le moment d'écouter. Ne parlez pas aux autres de ce qui vous arrive, ne cherchez pas des explications dans des livres. Ecoutez seulement ce que Dieu veut vous faire entendre.
Vous recevrez de sa part un précieux message que vous pourrez donner à d'autres, quand vous serez de nouveau dans la lumière.
Après chaque période de ténèbres vient en nous de la joie mêlée d'humiliation. (Si c'était de la joie sans mélange, il serait fort douteux que nous ayons entendu la voix de Dieu.) Notre joie vient de ce que Dieu nous parle. Notre humiliation est terrible : "Comme il a fallu longtemps pour que j'entende la voix de Dieu, pour que je comprenne ce qu'il avait à me dire ! Que de jours, que de semaines où Dieu me parlait pour rien !" Il vous accorde maintenant le don précieux de l'humiliation. Votre coeur s'attendrira. Désormais vous écouterez Dieu.
mercredi 12 février 2014
Ecouter de toute son âme
Parle, ton serviteur écoute. I Samuel 3, v. 10.
Je puis avoir une fois écouté Dieu ponctuellement : cela n'implique pas que je sache toujours l'écouter. Par la dureté de mon coeur et la paresse de mon esprit, il est manifeste que je n'ai pour lui ni amour ni respect. D'un ami qu'on aime vraiment, on devine les moindres désirs. Or, Jésus n'a-t-il pas dit :
"Vous êtes mes amis" ?
Ai-je désobéi ces jours-ci à un commandement de mon Sauveur ? Sans doute, je ne l'ai pas fait consciemment. Mais la plupart d'entre nous ont si peu de respect pour Dieu que nous n'entendons même pas ce qu'Il nous dit.
C'est comme s'il ne disait rien.
Ma vie spirituelle doit devenir une union si intime avec Jésus-Christ que j'entende toujours la voix de Dieu, et que je sache que Dieu entend la mienne (Jean 11, vv. 41-42). Uni à Jésus-Christ, j'écoute et j'entends Dieu de toute mon âme, à chaque instant de ma vie. Il me parle par une fleur, par un arbre, par un de ses serviteurs. Ce qui m'empêche de l'entendre, c'est que j'ai l'esprit occupé par autre chose. Ce n'est pas que je sois résolu à ne pas l'entendre, c'est que mon âme s'attache là où il ne faudrait pas, à ce qui m'environne, à mon activité, à mes convictions : et Dieu a beau parler, je ne l'entends pas. L'âme de l'enfant est toute unie : "Parle, Seigneur, ton serviteur écoute." Il faut arriver à écouter Dieu de la sorte, toujours, et de toute son âme, sans quoi l'on est absorbé par mille soucis et intentions, et l'on est sourd à la voix de Dieu. L'ai-je entendue aujourd'hui ?
Dieu nous teste
Le Seigneur votre Dieu vous teste pour savoir si vous aimez le Seigneur
votre Dieu de tout votre coeur et de toute votre âme (Deutéronome 13:3 -
voir aussi 8:2)
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Écoutons-nous l'Esprit de Dieu, ou les pseudo-prophètes ? | |
De tout temps, des hommes ont parlé de leur propre fonds, prétendant être porte-parole de Dieu. | |
La Bible dit que ces hommes ont la marque de la Bête (Apoc 19:20) | |
Dieu les laisse cependant agir, pour nous tester : allons-nous les suivre ? | |
Beaucoup tombent dans les pièges de ces pseudo-prophètes : il y a beaucoup d'appelés, mais peu d'élus (Mat 20:16 & 22:14) | |
Ne tombons pas dans le piège de croire que tous sont sauvés, du moment qu'ils ont à la bouche le nom de Dieu ou de Jésus, ou qu'ils opèrent des prodiges (Mat 7:22-23) | |
Je ne vous ai jamais connus (Mat 7:23)
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Ceux qui mettent en garde contre les pseudo-prophètes sont souvent mal reçus
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Si nous ne voulons pas être du monde, nous serons inévitablement conduits au désert | |
Là, Dieu nous nourrira de manne. | |
Que signifie le mot "manne" ? | |
Manne signifie qu'est-ce ? | |
Comme les chrétiens de Bérée, qui vérifiaient dans la Bible si ce qu'on leur disait était vrai (Actes 17:11), ceux qui sont au désert se nourrissent de qu'est-ce ? | |
Ils n'avalent pas tout rond ce que de prétendus serviteurs de Dieu leur enseignent : ils vérifient dans la Bible, éclairés par l'Esprit de Dieu, si ce qu'on leur enseigne est vrai. | |
Mais il y a toujours eu, il y a aujourd'hui, et il y aura toujours combat en nous entre l'esprit religieux et l'Esprit du Dieu Vivant. | |
Par ailleurs Abel, Joseph, Jésus, Paul ont été haïs car la grâce de Dieu était sur eux. | |
Prenons garde de ne pas combattre ce qui vient de Dieu! (Actes 5:39) | |
Demandons le discernement, afin d'accueillir ce et ceux qui viennent de Dieu, et de rejeter ce et ceux qui ne viennent pas de Dieu. | |
Prenons garde de ne pas rejeter ceux qui nous mettent en garde contre les pseudo-prophètes! | |
Et n'hésitons pas à rejeter les pseudo-prophètes! | |
N’abandonnons pas notre assemblée ?
...n'abandonnant pas le
sur-rassemblement de nous-mêmes... (Hébreux 10:25)
Le but
premier du diabolos, comme son nom l'indique, est de diviser, et avant tout de
séparer le sauvé de son Sauveur : "n'abandonnez pas votre union
spirituelle avec le Seigneur" - voici le premier message de
l'Esprit du Dieu Sauveur dans la Bible (nous nous dispersons et ne pouvons
effectuer le rassemblement de nous-mêmes si nous ne sommes pas unis à Christ).
Étant unis à Dieu, nous le sommes à l'Église invisible de Christ, qui rassemble ceux qui sont engendrés d'en haut : nous quittons donc notre assemblée lorsque nous lâchons la main de Dieu - tel est le deuxième message de l'Esprit du Dieu Rassembleur dans les écritures (nous pouvons être présents dans une réunion tout en ayant abandonné notre assemblée, et inversement nous pouvons être au désert tout en n'ayant pas abandonné notre assemblée - sachant que l'Assemblée réelle est la Céleste, avec pour tête Christ servi par ses anges).
Devant ces considérations, c'est l'Esprit qui doit nous guider : le fait d'assister ou non aux réunions de l'assemblée locale est du ressort de Dieu - troisième enseignement de l'Esprit du Dieu Présent ici et maintenant (premièrement le rassemblement de nous mêmes si nous sommes en Christ, deuxièmement l'appartenance à l'Église invisible, troisièmement la participation à une assemblée locale ou de maison).
Étant unis à Dieu, nous le sommes à l'Église invisible de Christ, qui rassemble ceux qui sont engendrés d'en haut : nous quittons donc notre assemblée lorsque nous lâchons la main de Dieu - tel est le deuxième message de l'Esprit du Dieu Rassembleur dans les écritures (nous pouvons être présents dans une réunion tout en ayant abandonné notre assemblée, et inversement nous pouvons être au désert tout en n'ayant pas abandonné notre assemblée - sachant que l'Assemblée réelle est la Céleste, avec pour tête Christ servi par ses anges).
Devant ces considérations, c'est l'Esprit qui doit nous guider : le fait d'assister ou non aux réunions de l'assemblée locale est du ressort de Dieu - troisième enseignement de l'Esprit du Dieu Présent ici et maintenant (premièrement le rassemblement de nous mêmes si nous sommes en Christ, deuxièmement l'appartenance à l'Église invisible, troisièmement la participation à une assemblée locale ou de maison).
Faut-il que j'écoute ?
Le peuple dit à Moïse : "Parle-nous, toi et nous écouterons; mais que Dieu ne nous parle pas, cela nous ferait mourir!" Exode 20, v. 19.
Nous ne faisons pas exprès de désobéir à Dieu; tout simplement, nous ne faisons pas attention à Lui. Dieu nous a donné ses commandements; ils sont là, et nous n'y prenons pas garde, parce que nous n'avons pour Lui ni respect ni amour. "Si vous m'aimez, dit Jésus, vous garderez mes commandements." Quand nous nous rendons compte que nous avons toujours manqué de respect à l'égard de Dieu, nous ne pouvons qu'être plongés dans la honte et dans l'humiliation.
"Parle-nous, toi; mais que Dieu ne nous parle pas!" Cela prouve combien peu nous aimons Dieu. Nous préférons entendre ses serviteurs, nous écoutons volontiers leurs témoignages. Mais nous ne voulons pas que Dieu Lui-même nous parle. Pourquoi donc en avons-nous si peur ? Parce que nous savons bien que si Dieu nous parle, il faudra que la chose se fasse, ou alors que nous refusions carrément de lui obéir. Quand c'est seulement le serviteur de Dieu, nous estimons que ce qu'il dit n'est pas contraignant pour nous, car c'est tout bonnement sa manière de voir, à lui, même si au fond nous sentons que c'est peut-être celle de Dieu.
Est-il possible ? Dieu m'a traité jusqu'à présent comme son enfant, et moi j'ai fait comme s'il n'existait pas ! Cet affront, cette humiliation que j'ai infligée à Dieu, elle retombe sur moi. Comment ai-je pu être à ce point sourd et rebelle ? Quand enfin nous parvenons à écouter Dieu, la joie de l'entendre est accompagnée de la honte d'avoir été sourds à sa voix jusque-là.
samedi 8 février 2014
Ce que doit être en nous la sanctification
Que le Dieu de paix lui-même vous sanctifie tout entiers. I Thessaloniciens 5, v. 23.
Quand nous demandons à Dieu de nous sanctifier, osons-nous affronter l'idéal que Paul nous propose ? Nous ne voyons pas assez tout ce qu'implique la sanctification. Tout ce qui, en nous, nous attache à la terre doit se rétrécir étroitement, et ce qui nous attache à Dieu s'élargir d'une façon prodigieuse. Pour devenir saint, il faut concentrer toutes ses forces sur ce qui intéresse Dieu lui-même, assujettir à ce seul but toutes les puissances de notre être. Sommes-nous prêts à nous laisser transformer par Dieu ? Une fois cette oeuvre opérée, sommes-nous prêts à nous donner entièrement à Dieu, comme l'a fait Jésus ?
"Pour eux je me consacre et je donne ma vie." On n'est vraiment consacré que lorsqu'on s'est tellement uni à Jésus que la règle de Sa Vie devient la règle de notre vie. Sommes-nous prêts à toujours accepter ce que cela nous coûtera, c'est-à-dire l'abandon de tout ce qui en nous ne vient pas de Dieu ?
Sommes-nous prêts à nous laisser emporter vers les cîmes par cette prière de l'apôtre Paul ? Sommes-nous prêts à dire :
"Seigneur, crée en moi toute la sainteté dont Tu peux revêtir un pécheur sauvé par Ta grâce." Jésus a prié Dieu que nous soyons tous un avec lui, comme il est UN avec le Père. Ce qui caractérise la présence du Saint-Esprit dans une âme humaine, c'est une ressemblance marquée avec Jésus-Christ, et l'éloignement à l'égard de tout ce qui ne lui ressemble pas. Sommes-nous prêts à nous abandonner à l'action du Saint-Esprit ?
mardi 4 février 2014
La domination souveraine du Christ sur une âme
Car l'amour du Christ me domine et m'étreint. I Corinthiens 5, v. 14.
Paul nous dit ici que l'amour du Christ le domine et le tient serré comme dans un étau. Il en est bien peu parmi nous qui savent ce que c'est que d'être ainsi tenus et dirigés par l'amour de Dieu. Ce qui nous tient, c'est ce que nous sentons, c'est la poussée des circonstances. Paul n'était tenu que par l'amour du Christ. Chez un homme ou une femme qui en est là, on sait que l'Esprit de Dieu agit sans obstacle.
Quand nous naissons d'en-haut, nous avons sans doute à témoigner de ce que Dieu a fait pour nous. Mais après le baptême du Saint-Esprit, tout cela ne compte plus, et nous commençons à comprendre la parole de Jésus : "Vous serez Mes témoins." Il ne s'agit plus du témoignage élémentaire, portant sur ce que Jésus peut faire, mais d'être les représentants de Jésus, acceptant tout ce qui nous arrive comme fait à Lui-même, louange ou blâme, persécution ou approbation.
Impossible de jouer ce rôle si nous ne sommes pas entièrement sous la domination de Jésus. C'est la seule chose qui compte, et c'est pourtant la dernière, souvent, dont le chrétien s'aperçoit. Paul dit que l'amour de Dieu s'est emparé de lui; peu importe qu'on le traite de fou. Il ne vit plus que pour une seule chose : convaincre les hommes du jugement de Dieu, et de l'amour du Christ. Cet abandon à l'amour du Christ est la condition d'une vie féconde, où l'on voit éclater la sainteté de Dieu, non pas celle de l'homme.
samedi 1 février 2014
L'appel de Dieu
Le Christ ne m'a pas envoyé pour baptiser, mais pour annoncer la Bonne Nouvelle. I Corinthiens 1, v. 17.
Paul déclare ici que l'appel de Dieu, c'est l'appel à proclamer la Bonne Nouvelle, c'est-à-dire la réalité de la Rédemption, dans la personne de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous sommes portés à faire de la sanctification le but final de notre enseignement. Paul se sert de ses expériences personnelles simplement à titre d'exemple, mais ce n'est jamais pour lui le but dernier. Aucun texte dans la Bible ne nous ordonne de prêcher le salut ou la sanctification; notre rôle est d'élever Jésus-Christ (Jean 12, v. 32). C'est une mauvaise plaisanterie que d'oser dire : "Jésus a souffert pour que je devienne, moi, un saint." Jésus a souffert pour racheter le monde entier, et le placer, restauré, purifié, sans tache, devant le trône de Dieu. Le fait que la Rédemption peut manifester en nous son efficacité est une marque de sa puissance et de sa réalité, mais non pas son but. Si Dieu avait notre nature humaine, comme il serait fatigué, écoeuré de nos incessantes prières pour notre salut, pour notre sanctification. Du matin au soir, nous l'accablons de nos requêtes : il nous faut ceci, il faut qu'Il nous délivre de cela! Quand nous aurons touché le roc profond de l'Evangile, nous ne L'ennuierons plus de nos jérémiades.
Paul n'avait qu'une passion : proclamer la Bonne Nouvelle. Il acceptait avec empressement les chagrins, les déceptions, les persécutions, parce que tout cela contribuait à faire de lui un serviteur ferme et dévoué de l'Evangile.
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