En quoi consiste la pratique
de la justice? Pratiquer la justice consiste à agir envers l’autre
(l’autre moi) comme on aurait souhaité que l’autre agisse envers soi,
selon les paroles de Jésus trouvées dans Matthieu 7 :12
«Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de
même pour eux, car c’est la loi et les prophètes».Celui qui pratique la
justice, c’est celui qui traite son prochain avec droiture et équité.
C’est celui qui règle ses actions selon la justice. C’est celui qui ne
défend pas seulement ses propres intérêts mais aussi ceux des autres.
C’est celui qui n’hésite pas à poser une action pour soulager la
souffrance de l’autre. C’est celui qui pose des actions en fonction de
la préservation de la paix et de l’harmonie entre les hommes. C’est
celui qui est digne de confiance surtout dans les affaires. C’est celui
qui marche dans l’intégrité et qui dit la vérité selon son cœur. C’est
celui qui, par sa conduite, laisse un parfum de bonne odeur partout où
il passe.
Une telle personne mène une vie selon la
volonté de Dieu même si elle n’appartient à aucune dénomination et même
si elle n’a jamais mis les pieds dans un temple.
En
fait, faire la volonté de Dieu n’a rien à voir avec les rituels. La
Bible regorge de passages (venant souvent de Jésus lui-même) qui nous
montrent que faire la volonté de Dieu consiste à aimer son prochain
comme soi-même et comme Jésus lui-même nous a aimés… Tout le reste n’est
que détail «Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres car l’amour est
de Dieu et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui
n’aime pas n’a pas connu Dieu car Dieu est amour». 1Jean 4 :7-8 « Ne
devez rien à personne si ce n’est de vous aimer les uns les autres car
celui qui aime les autres a accompli la loi». Satan exulte de joie
lorsqu’il voit les enfants de Dieu se donner corps et âme à
l’observation des rituels et des préceptes alors qu’ils choisissent
d’ignorer le vrai chemin de la vie éternelle. Jésus est la lumière du
monde. Pour entrer dans cette lumière, il faut s’efforcer de marcher
dans les empreintes de ses pas. Une église qui se contente d’observer
les préceptes et les rituels est encore dans les ténèbres, si elle
choisit d’ignorer la beauté du caractère de Jésus.
La
Parole de Dieu dit dans Jacques 1:27 : «La religion pure et sans tache
devant Dieu notre Père consiste à visiter les orphelins et les veuves
dans leur affliction et à se préserver des souillures du monde».
L’observation des rituels constitue un vrai poison pour l’évangile de
Jésus lorsque ces rituels paraissent plus importants que le modèle de
vie que nous a laissé Jésus. Toutes les dénominations qui se disent
chrétiennes doivent fixer leurs yeux sur Jésus notre modèle parfait. Je
ne le répèterai jamais assez : le Salut, c’est Jésus. C’est tout!
Je me demande comment quelqu’un qui n’a jamais observé le sabbat, qui
mange de la viande de porc, qui porte des bijoux, qui n’a probablement
jamais mis les pieds dans un temple, pour offrir un culte à Dieu,
comment une telle personne peut-elle entrer dans le Royaume de Dieu?
Selon les chefs religieux, une telle personne serait loin du Salut.
S’ils avaient la clé du Royaume de Dieu, ils auraient fermé les portes à
l’arrivée d’une telle personne, la jugeant indigne. Mais grâce soit
rendue à Dieu! Seul Jésus détient la clé du Royaume de Dieu! D’ailleurs,
c’est lui la Clé. Jésus laisserait passer une telle personne, une telle
âme, tout simplement parce qu’elle serait en mesure de répondre
positivement aux questions de Mathieu 25.
Si c’était les
hommes qui détenaient la clé du royaume des cieux, seuls les plus
riches, les plus fortunés y entreraient, parce que le royaume des cieux
ne serait plus gratuit. Les places seraient vendues pour plusieurs
milliards de dollars. Les grands théologiens auraient choisi les
meilleures places, et les plus petits, ceux qui n’ont rien pour payer et
n’ont pas fait de grandes études, seraient jetés dehors. Bonne
nouvelle, ce ne sont pas les hommes qui auront à déterminer les sauvés
et les perdus, c’est Jésus lui-même!
Cher(e) ami(e), je
vois déjà certains grands chefs religieux, grands spécialistes de
l’apparence de la piété, rougir de rage lorsqu’ils verront ces âmes
accueillies par Jésus lui-même alors que, eux, prendront la direction de
la géhenne avec ce verdict: «Je ne vous ai jamais connus vous qui
commettiez l’iniquité». Vous, qui regardiez le salut à travers les
rituels religieux, et l’apparence de la piété, aujourd’hui si vous
entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. Appliquez-vous à passer
l’examen final de Mathieu 25, sinon votre déception sera terriblement
affreuse.
Une personne qui mène une vie d’amour, de
partage, de bonté, de bienfaisance, une telle personne, religieuse ou
pas, a accompli la loi parce qu’elle mène une vie ressemblant à celle de
Jésus-Christ. N’oubliez pas : Ressemblez à Jésus-Christ, et vous verrez
Dieu!
Chapitre 7
Amour-action = partage.
Une étude récente a démontré que notre planète produit assez de
nourriture pour alimenter correctement plus que le double de sa
population. Pourtant, chaque jour, des dizaines de millions de personnes
se couchent le ventre creux, et des dizaines de milliers d’entre eux
meurent de faim. Pourquoi? Parce que l’essentiel de l’évangile n’a pas
été prêché. Les habitants de ce monde n’ont jamais été sensibilisés à
l’effet de montrer de la compassion envers leurs frères et sœurs. Ce
travail devrait être fait par tous les chrétiens, par tous ceux qui
prétendent avoir la vérité et, surtout, par tous les Adventistes du 7ème
jour. Pour cela, nous, les chrétiens, avons l’obligation de montrer
l’exemple à travers des actions d’amour et de partage. Selon moi, si
toute la nourriture jetée à la poubelle par les habitants des pays
riches était dirigée vers ceux qui sont dans le besoin, la faim serait
éradiquée totalement du monde. Nous, les chrétiens, sommes dans
l’obligation de donner au monde des exemples de bonté, d’amour et de
compassion. Si nous persistons à refuser de prêcher et de pratiquer
l’amour-action, à chaque fois qu’un enfant meurt de faim dans le monde,
nous devons nous sentir coupables de n’avoir pas prêché l’essentiel de
l’évangile : l’amour et le partage.
Si le vrai Évangile,
c’est-à-dire l’amour-action, était prêché à travers le monde, une
grande amélioration serait observée dans le comportement humain. Le plus
grand des commandements aurait conduit les hommes à s’aimer les uns les
autres. Un homme ne pourrait rester insensible devant la détresse d’un
autre humain. Poussé par le plus grand des commandements, il assisterait
ce prochain de la même manière qu’il aurait apprécié que le prochain
l’assiste si c’était lui qui était dans le besoin.
Si
l’amour de Jésus était prêché et démontré par ceux qui se disent
Chrétiens, le niveau d’injustice à travers le monde baisserait. Les
riches et les fortunés seraient poussés à partager leur immense surplus
pour soulager la misère humaine.
La plupart des
religions, actuellement, prêchent Dieu comme étant le vrai Dieu. Elles
prêchent la grandeur de ce Dieu, sa puissance, son amour pour
l’humanité. Mais ces religions évitent de rappeler aux hommes que nous
devons nous inspirer de l’amour que Jésus a manifesté envers nous pour
aimer nos frères.
Ces religions évitent d’encourager le
partage entre les humains, car cette pratique ne serait pas rentable
financièrement pour elles. Ces dernières encouragent fortement leurs
membres à leur confier tous leurs dons et elles se réservent le droit de
les utiliser à leur manière. C’est pourquoi, la plupart de ces
organisations religieuses utilisent la presque totalité des dons pour
assurer un salaire à leurs dirigeants, un bon salaire. Bien sûr, ces
organisations laissent tomber quelques miettes aux pauvres, par le biais
de maigres mouvements de bienfaisance.
Chers
dirigeants, chers chefs religieux, la vision de Jésus notre Sauveur, est
diamétralement opposée à la vôtre. Si Jésus était sur la terre en chair
et en os, aujourd’hui, je suis sûr qu’il aurait dénoncé vigoureusement
cette façon de faire totalement injuste. Si Jésus était le président
d’une organisation religieuse, je suis sûr qu’il aurait disposé des
ressources différemment de la manière dont les dirigeants le font
actuellement. Connaissant Jésus, il aurait utilisé les ressources pour
secourir vraiment ceux qui sont dans le besoin. Il est évident que Jésus
ne se serait pas fait beaucoup d’amis parmi les chefs actuels, il
aurait plutôt été considéré comme un homme dangereux, un homme à
neutraliser.
Rappelons que les pharisiens l’ont crucifié
parce qu’il dénonçait leur hypocrisie. Aujourd’hui, Jésus aurait
dénoncé vigoureusement le sans-cœur et la cupidité des chefs religieux.
Quel aurait été le sort de ce Jésus dénonçant la malhonnêteté de ces chefs?
Que feriez-vous, messieurs les chefs religieux, de ce Jésus qui vous
demande d’utiliser prioritairement les ressources financières pour
soulager la misère des pauvres? Que feriez-vous de lui?
Dans Actes 4, nous avons un si bel exemple de la façon dont les
ressources financières pourraient être utilisées. Dans ces textes, les
apôtres nous montrent clairement que leur priorité n’était pas de
garantir un salaire aux chefs mais ils favorisaient le partage en
utilisant toutes les ressources pour le bien-être de tout le peuple.
Lisons les versets 32 à 37 dans Actes 4, et voyons comment, quel exemple
de partage les apôtres nous ont laissé.
Actes 4, à
partir du verset 32 : « La multitude de ceux qui avaient cru, n’étaient
qu’un cœur et qu’une âme, nul ne disait que ses biens lui appartinssent
en propre mais tout était commun entre eux. Les apôtres prêchaient avec
beaucoup de force le témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus et
une grande grâce reposait sur eux tous. » Verset 34 : «Car il n’y avait
parmi eux aucun indigent. Tous ceux qui possédaient des champs ou des
maisons les vendaient et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu.
»
Verset 35,
« ... et ils le déposaient aux
pieds des apôtres et les apôtres faisaient des distributions à chacun
selon qu’il en avait besoin «.
Je répète cette dernière phrase : «... et les apôtres faisaient des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin «.
Dans ce passage, je le répète, les apôtres nous montrent clairement,
que leur priorité n’était vraiment pas de se garantir un coussin
financier, mais ils nous ont montré l’exemple du partage. Ils avaient
utilisé toutes les ressources pour partager et faire des distributions à
chaque personne selon ses besoins. Il est évident que les chefs
religieux actuels rejettent catégoriquement cette façon de faire parce
qu’elle incite au partage et à l’amour-action. Ils repoussent cette
pratique au point qu’ils n’ont jamais fait de sermons sur ces textes. Je
n’ai jamais entendu un pasteur faire une prédication sur Actes 4, à
partir du verset 32, pour inviter les membres au partage, parce qu’ils
ont déjà habitué les membres à apporter tous leurs dons aux chefs, et
ces derniers auront la sagesse de les utiliser « pour le Seigneur ».
Ces textes, pour les chefs actuels, ne sont pas conformes à leur façon de faire.
Il est grand temps que les vrais enfants de Dieu se réveillent pour
dénoncer la malhonnêteté et la cupidité de la plupart de ces dirigeants.
Cher(e) ami(e), n’attendez pas que ces chefs prennent conscience par eux-mêmes, car cela risque de ne jamais arriver.
Observez le caractère du Christ et, par la prière, efforcez-vous de
faire les choses comme Jésus les aurait faites. Dénoncez les pratiques
que Jésus aurait dénoncées mais, attention, en revêtant l’habit du
caractère de Christ, vous allez courir le risque d’être écarté par les
chefs religieux. En agissant et en parlant comme Jésus, ces chefs vous
trouveront gênant, ils chercheront toute sorte de moyens pour vous
accuser. Ils ne vous donneront plus droit de parole dans leur assemblée.
Ils vous considèreront comme une menace pour leur cause. Dans ces
moments-là, rappelez-vous que, s’ils vous haïssent, ils vous haïssent à
cause de l’amour de Jésus que vous voulez répandre par des actions
d’amour.
Vous serez grandement surpris de constater que
ceux qui se servent du nom de Jésus à des fins de rentabilité se
révèlent hostiles à l’œuvre d’amour de Jésus au point de haïr même ceux
qui font la promotion de l’amour-action, c’est-à-dire le premier et le
plus grand des commandements.
Chapitre 8
Ceux qui blessent vs ceux qui soignent pour guérir.
Il est intéressant aussi de constater que, dans le monde, malgré la
méchanceté qui le caractérise, il a existé et il existe encore des
hommes et des femmes qui ont une grande sensibilité et un grand amour
pour leurs semblables. Très souvent, ces hommes et ces femmes
exceptionnels n’appartiennent à aucune confession religieuse. Par leurs
actions d’amour envers autrui, ils ont démontré et ils démontrent encore
qu’ils sont les vrais observateurs de la loi. Ces hommes et ces femmes
n’hésitent pas à consacrer leur vie entière aux services des plus
petits. Comme Jésus, certains d’entre eux vont trouver la mort dans leur
dévouement pour la cause humaine.
Dans ce monde, on
peut observer plusieurs attitudes face à la détresse humaine. Nous
comptons les égoïstes, ceux qui ne se sentent concernés que par
eux-mêmes, ceux qui sont totalement indifférents à la misère des autres,
qui ne se sentent pas concernés par le malheur des autres. Ce sont
aussi des gens qui n’hésiteront pas à causer de graves dommages aux
autres pour s’emparer de leurs biens. Par exemple, un voleur tue un père
de famille pour lui voler son portefeuille.
Nous
distinguons une deuxième catégorie. C’est la catégorie de ceux qui
semblent être très touchés par le malheur des autres. Devant certaines
scènes noires, ils vont même jusqu’à pleurer pour montrer leur
sensibilité. Cependant, cette catégorie ne lèvera pas le petit doigt
pour aider les malheureux. S’ils sont croyants, ils ne manqueront pas de
prier pour les sinistrés. Ce sont des gens qui, pendant leur repas,
alors que la table est bien garnie, remercient Dieu en ces mots : «Merci
Seigneur pour la nourriture que tu nous donnes, donne à ceux qui n’en
n’ont pas, au nom de Jésus. Amen «. Pourtant, dans leur prière, ils
devraient dire : «Merci, Seigneur, pour la nourriture que tu nous
donnes, mais donne-nous la bonté, la force, le courage, de partager avec
ceux qui n’en ont pas, au nom de Jésus. Amen.»
Nous
distinguons aussi la catégorie des gens qui éprouvent une réelle
sensibilité pour leurs semblables. Cette catégorie, poussée par le vrai
amour, ne reste pas les bras croisés, se limitant à montrer une
sensibilité hypocrite devant la misère humaine. Cette catégorie agit
concrètement pour soulager la misère humaine. Elle n’hésite pas à
partager sa propre subsistance. Ces personnes n’hésitent pas à mettre
leur sécurité et même leur vie en danger pour aider concrètement les
misérables, les plus petits, les négligés, les rejetés.
Nous avons l’exemple du docteur Lucille Teasdale. Cette femme médecin a
laissé le confort et les gros salaires de l’Occident pour aller soigner
gratuitement les sidéens et les victimes de guerre en Afrique. Elle a
fondé un centre hospitalier sur ce continent avec les moyens du bord.
Puis, elle a aidé tous ces malheureux à améliorer leur sort. Elle a
disposé de tous les dons reçus. Je répète : « elle a disposé de tous les
dons reçus pour voler au secours de ces plus petits, ces insignifiants
».
Elle a élaboré des séminaires pour former des
chirurgiens locaux. Malheureusement, cette femme, au cours d’une
opération, a contracté le Sida pendant qu’elle soignait un patient
infecté. Elle s’était piquée au cours de cette opération.
Cette dame est décédée dans son dévouement pour la cause des plus
petits. Chers amis lecteurs, je ne sais pas si cette dame observait le
sabbat ou non, je ne sais pas si elle portait des bijoux ou non, je ne
sais pas si elle mangeait de la viande de porc ou non, mais la seule
chose que je sais c’est que cette dame, par ses actions d’amour, a mené
une vie ressemblant à celle de Jésus-Christ. Elle a aimé ses semblables
jusqu’à s’exposer à la mort. Par son comportement, elle a montré qu’elle
est une vraie observatrice de la loi. Elle nous fait comprendre que
l’amour, c’est partager, c’est SE partager. Elle nous fait comprendre
que l’amour, c’est donner, c’est SE donner.
Il y a
encore une autre catégorie de personnes qui se comportent comme de vrais
loups dans une peau d’agneau. Ce sont des gens qui font de grandes
promotions au nom de Jésus pour recueillir des dons soi-disant utilisés
pour soulager la misère des pauvres et des sinistrés. Mais,
malheureusement, leur vraie priorité est loin d’aider les pauvres. Leur
vraie motivation est de se remplir les poches ou de se garantir des
salaires très intéressants sur le dos des affligés.
On
dit même que certaines de ces organisations se réjouissent lorsqu’une
catastrophe majeure frappe l’humanité, parce que ce sera plus facile
pour elles de ramasser des dons. Quelle aberration!
A
ces personnes-là, Jésus rappelle qu’elles vont passer en jugement
individuellement et qu’elles auront à répondre aux questions de Mathieu
25, à partir du verset 32. Il est évident que ces personnes, en
persistant dans cette voie, n’aiment pas Jésus-Christ.
Je tiens à vous faire remarquer aussi que, dans le temps, ce n’était pas
les païens qui détestaient Jésus. La plupart de ces gens ordinaires
l’admiraient. Ces gens aimaient écouter le Sauveur parler d’amour et de
pardon. Ils étaient contents d’entendre des paroles d’espoir. Jésus
était attiré surtout par les plus petits, et ces derniers voyaient et
trouvaient en lui un Sauveur. Il était presque toujours entouré d’une
grande foule. Les gens voulaient parvenir à être le plus près possible
de lui.
Alors que les pharisiens les repoussaient, Jésus
les accueillait avec empressement. Même les gens de mauvaise vie
l’honoraient et prenaient plaisir à l’inviter parmi eux. Les pharisiens
ne pouvaient pas comprendre comment un homme qui se disait Messie, Fils
de Dieu, pouvait être aussi à l’aise au milieu de ces gens de mauvaise
vie, jusqu’à manger avec eux. C’est sûr que Jésus avait un comportement
qui déplaisait énormément aux pharisiens. Pourtant, ces derniers étaient
conscients que Jésus était investi d’une autorité extraordinaire, mais
ils refusaient de l’accepter comme étant le Messie parce que ce dernier
ne s’était pas conformé à leur doctrine. Cela suffisait aux pharisiens
pour chercher à le faire périr. Si Jésus s’était mis d’accord avec eux
en priorisant la tradition, ces derniers n’auraient jamais nourri tant
de haine envers lui.
Supposons que Jésus vienne vivre
encore parmi les hommes d’aujourd’hui, il ne se laisserait nullement
influencé par les kyrielles de préceptes que les chefs religieux actuels
imposent pour mieux contrôler le peuple. Ces lois et ces préceptes sont
d’excellents outils pour alimenter une culture de l’apparence de la
piété et une culture de l’hypocrisie. Voici que, tout à coup, se
présente Jésus et qu’il ne fait que parler d’amour, en matière de salut.
Je suis sûr que les chefs religieux actuels seraient étonnés de voir
que le Maître ne fait aucun cas de leurs préceptes, pourtant il déclare
qu’il est le Chemin, qu’il est la Vérité, qu’il est la Vie et que nul ne
peut venir au Père sans passer par lui.
Les chefs
religieux seraient outrés de voir que le Maître du Salut ne parle même
pas de la viande de porc, qu’il ne parle même pas des bijoux, qu’il ne
parle pas du sabbat, qu’il ne fait que parler d’amour, qu’il ne fait
qu’inviter les humains à s’aimer les uns, les autres.
Jésus invitait les hommes à faire jaillir envers leurs frères un amour
qui ressemble à celui qu’il a manifesté envers l’humanité. De plus,
voici que ce Jésus dénonce la cupidité de ces chefs religieux. Voici que
des foules se pressent pour l’écouter, pour l’acclamer comme le Fils de
Dieu, comme le Messie. Voici que ces foules commencent à comprendre que
celui qui leur parle est Dieu lui-même qui s’est mis dans l’enveloppe
d’un homme pour donner aux hommes un exemple de vie infaillible menant à
la vie éternelle.
Ces chefs religieux seraient fous de
rage de voir le peuple comprendre de plus en plus que le salut ne passe
par aucune religion mais qu’il passe par Jésus. Le peuple parviendrait à
comprendre qu’en menant une vie ressemblant à celle de Jésus-Christ, il
serait assuré de recevoir la vie éternelle. Les chefs religieux
verraient leur emprise diminuer sur le peuple qui aurait priorisé
l’amour de Jésus, c’est-à-dire l’amour-action. Les gens se mettraient à
partager leurs biens directement avec ceux qui sont dans le besoin, ces
biens dont les chefs religieux disposaient autrefois, ils seraient
partagés avec les plus démunis. A partir de là, Jésus aurait été
identifié comme étant le responsable de ces changements et, pour les
pharisiens, il serait un homme dangereux donc, à éliminer.
Voulant assurer leur salaire, les chefs religieux auraient utilisé tous
les moyens pour le faire taire, car Jésus serait considéré comme un
élément gênant et dangereux pour leur cause.
Notre monde
est rongé par la haine, l’égoïsme, l’esprit de vengeance, l’injustice.
Savez-vous qu’à tous ces maux il n’y a qu’une seule solution, un seul
remède parfaitement efficace et ce remède, c’est l’Amour.
Aimer, c’est vouloir le bien-être de l’autre et agir en conséquence.
Cette définition peut se résumer en deux mots : amour-action. Chaque
humain devrait considérer autrui comme son égal. D’ailleurs, le mot
autrui signifie l’autre moi…autrui = l’autre moi.
Dans
nos relations avec nos semblables, nous devons nous rappeler du
commandement de Jésus dans Matthieu 7 : 11 : « Tout ce que vous voulez
que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est
la loi et les prophètes. » Ce commandement pourrait encore se lire comme
suit : Tout ce que vous ne voudriez pas que les hommes vous fassent, ne
le leur faites pas non plus, car c’est la loi et les prophètes.
Souvenez-vous que nous serons jugés sur la manière dont nous avons
traité Jésus en la personne des affligés, des démunis. Le Roi des rois
s’est identifié aux plus petits. « À chaque fois que vous avez fait ces
choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les
avez faites ». Je n’arrive vraiment pas à comprendre comment une
personne qui dit suivre le Christ puisse arriver à rester indifférente
face à une autre personne dans le besoin, alors qu’elle a la possibilité
de faire quelque chose pour soulager ses souffrances.
Chapitre 9
Tantôt le plus petit…
Tantôt le plus grand.
J’ai médité très longuement sur le fait que Jésus s’identifie aux
pauvres et aux indigents. A chaque fois que je vois une personne
démunie, je vois automatiquement Jésus-Christ et je m’adresse à cette
personne avec le plus grand respect. Il y a quelques années, je suis
allé en Haïti. J’étais en visite chez ma tante. On était devant la
maison, sur la galerie, lorsque ma tante m’a fait signe qu’il y avait
quelqu’un qui voulait me serrer la main. Je me suis retourné et j’ai vu
un homme à peine vêtu et extrêmement sale. C’était un malade mental. Il
m’a tendu la main et j’ai tout de suite vu Jésus-Christ. Ce jour-là, je
crois avoir eu l’ultime privilège de serrer la main du Roi des rois!
Si un chrétien méprise Jésus, en la personne des pauvres dans la rue,
comment ce même chrétien va-t-il faire pour prier ce même Jésus, pour
lui demander des faveurs? Si nous voulons que Jésus soit sensible à nos
prières, il faut commencer par montrer de la compassion envers ce même
Jésus en la personne des affligés. Comment voulez-vous que Dieu ait
pitié de nous si nous n’avons pas pitié de lui à travers les démunis.
Pour nous démontrer ce fait, Jésus nous donne une brillante
démonstration dans la parabole de Matthieu 18 : 21 à 35. Dans cette
parabole, Jésus fait ressortir l’ingratitude et l’impitoyabilité d’un
homme qui vient juste d’être gracié par le roi. Cet homme ne pouvait
payer une grosse somme qu’il devait au roi. Ce dernier allait le faire
emprisonner avec toute sa famille jusqu’à ce qu’il ait tout payé. Alors,
il implora le roi d’avoir pitié de lui. Le roi fut ému de compassion
pour lui et lui fit grâce. Il sortit de là très content d’avoir été
libéré de ses dettes. En sortant, il rencontra un autre homme qui lui
devait une toute petite somme. Il commença par l’étrangler lui disant : «
Rends-moi ce que tu me dois ». L’homme lui demanda d’avoir pitié de
lui, mais il ne voulut rien savoir. Il le fit jeter en prison, lui et
toute sa famille. Lorsque le roi apprit le comportement de cet homme
qu’il venait juste de gracier, il fut très irrité et il fit emprisonner
cet homme jusqu’à ce qu’il ait tout payé. Le roi lui dit « Ne devais-tu
pas avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi? »
Il nous arrive de supplier le Seigneur pour qu’il nous apporte la
délivrance quand nous traversons de grandes difficultés. Souvent nos
prières ne dépassent pas le plafond de la maison parce que nous avons
pris l’habitude de mépriser ce même Seigneur en la personne des pauvres
et des plus petits. Apprenez à voir Jésus-Christ en chaque démuni.
Montrez aux pauvres le même respect que vous auriez montré à
Jésus-Christ et vous verrez un grand changement dans vos relations avec
votre Dieu. Votre Seigneur aura compassion de vous dans la mesure où
vous aurez compassion de lui en la personne des pauvres. Heureux celui
qui s’intéresse aux pauvres, dit la Bible, au jour du malheur L’Eternel
le délivre.
Ayez de la compassion pour ceux qui sont
dans le besoin. En agissant ainsi, vous verrez un grand changement
dans votre vie. Vous aurez une relation plus amicale avec votre Dieu.
L’antidote du poison qui détruit l’humanité, c’est l’Amour. C’est pour
cela que Jésus, le Sauveur du monde, nous l’a prescrit comme un puissant
médicament pour guérir le monde. La solution à tous les problèmes de
l’humanité se trouve dans un seul mot : aimer.
Le
malveillant qui brise des vies, s’il apprend à aimer, deviendra plutôt
un bienveillant. Le criminel qui tue ses semblables, s’il apprend à
aimer, deviendra un protecteur.
Nous, les chrétiens,
avons le devoir et l’obligation de faire vigoureusement la promotion de
ce commandement. Si nous ne le faisons pas, qui va le faire?
C’est avec infiniment de tristesse (parfois de rage) que je constate
que les rituels, les préceptes prennent toute la place alors que le
commandement nouveau est balayé et jeté à la poubelle. Mesdames et
Messieurs, réveillez-vous! L’amour tel qu’enseigné par Jésus, est la
seule solution de l’humanité.
Si la priorité de nos
pasteurs et des chefs religieux était à la bonne place, ils auraient mis
le caractère de Jésus comme modèle afin que tous les hommes puissent
avoir le privilège de contempler la beauté de son caractère pour qu’ils
puissent avoir l’envie d’avoir un caractère qui ressemble à celui de
Jésus-Christ.
Chapitre 10
Ouvrons nos yeux et nos coeurs.
Je voudrais m’adresser tout particulièrement aux Adventistes, mes
frères bien- aimés. Ce n’est pas l’observation du sabbat, ni le fait de
ne pas porter de bijoux et de ne pas manger de viande de porc qui peut
adoucir les cœurs et rendre les hommes plus humains, mais l’amour, le
partage tel que nous l’a montré le Sauveur dans son exemple de vie.
Rappelez-vous que c’est Dieu lui-même qui est entré dans l’enveloppe
d’un homme pour venir vivre parmi les hommes afin de nous laisser un
modèle de vie selon la volonté de Dieu. Connaissez-vous d’autres moyens
et d’autres chemins plus sûrs pour vous conduire sur la voie de
l’éternité?
Il y a même des Adventistes qui pensent que
le fait d’être végétarien les rapproche de Dieu. Ceux qui ne consomment
pas de viande regardent de haut ceux qui en mangent comme si le fait
d’en manger les éloignait de Dieu. Un jour, un de mes amis est allé
réchauffer son souper dans la cafétéria d’une institution adventiste.
Une des personnes présentes a remarqué des cuisses de poulet dans
l’assiette et en a fait presque un esclandre! C’était comme si elle
venait de voir un sacrilège.
Mes amis, le fait d’être
végétarien n’est pas un indice de piété. Si vous adoptez un sain régime
alimentaire, vous faites bien parce que cela favorise une bonne santé,
mais n’allez pas croire que cela fait de vous un meilleur chrétien. La
Bible dit dans 1 Corinthiens 8 : 8 : « Ce n’est pas un aliment qui nous
rapproche de Dieu : si nous en mangeons, nous n’avons rien de plus; si
nous n’en mangeons pas, nous n’avons rien de moins. » Un pasteur
adventiste aurait énormément de difficulté à accepter ce texte tel qu’il
est écrit. Ce texte n’est pas conforme à la doctrine adventiste qui
accorde une très grande importance aux aliments purs et impurs de
Lévitique chapitre 11. Le pasteur adventiste ferait un long commentaire
sur ce texte et, habilement, l’aurait corrigé pour lui faire dire le
contraire, dans le but d’ajuster ce texte à la doctrine adventiste. Qui
êtes-vous pour oser corriger la Parole de Dieu? Rappelez-vous, ce n’est
pas à la Parole de Dieu de se conformer à votre doctrine, mais c’est à
votre doctrine de se conformer à la Parole de Dieu.
Dieu
veut que ses enfants soient en pleine forme et en bonne santé. Le
meilleur chrétien, c’est celui qui s’efforce de ressembler à Jésus.
Soulignons ici qu’Adolph Hitler était un grand végétarien, il ne buvait
pas et ne fumait pas, pourtant il fut le plus grand criminel de
l’histoire!
En temps que chefs religieux, vous êtes
avant tout des bergers. Votre première obligation est de conduire les
enfants de Dieu dans le bon chemin. Or, le seul bon et vrai chemin,
c’est Jésus-Christ. Ne devriez-vous pas mettre toutes vos énergies à
marcher dans les empreintes des pas de Jésus? Savez-vous où conduisent
les empreintes des pas de Jésus? Devinez?
Dans les
questionnaires de l’étude biblique quotidienne, le sujet dominant doit
être Jésus-Christ. « Comme une poule qui passe tout son temps à chercher
sa nourriture au sol, ainsi le chrétien intelligent devrait passer tout
son temps à chercher à imiter Jésus dans le but de lui ressembler ».
Imaginez un instant la puissance d’une église où tous les membres visent
à ressembler à Jésus-Christ.
On raconte l’histoire
d’une dame enceinte sur le point d’accoucher de son cinquième enfant. Le
jour de l’accouchement, toute la famille était très excitée. Le père
avait fini de faire la valise pour partir à l’hôpital et tout le monde
voulait y aller. La famille entière s’était installée dans le mini van
et le père démarra rapidement en direction de l’hôpital. Pendant qu’il
conduisait fiévreusement, un des enfants dit : « Papa, il faut arrêter,
il y a un problème! » Non, répondit le père, on n’a plus de temps,
maman doit accoucher sous peu! Justement, répondit l’enfant, maman
n’est pas dans la voiture.
Presque toutes les religions,
y compris les Adventistes du 7ème jour, courent vers l’éternité et se
sont persuadées qu’elles sont sur le bon chemin. Malheureusement, le
personnage principal n’est pas à bord, le personnage manquant, c’est
Jésus-Christ. Où allez-vous si Jésus, le Sauveur, n’est pas à bord de
votre religion? Arrêtons l’auto, allons chercher Jésus-Christ, il
n’attend que notre invitation pour monter avec nous. Invitons-le à
prendre le volant, lui seul connaît le chemin de l’éternité, car c’est
lui le chemin et c’est lui l’Éternel.
Toutes les âmes
qui se convertissent au christianisme le font parce qu’elles sont
sincèrement à la recherche de la vie éternelle. Quand, au lieu de leur
présenter Jésus, vous les endoctrinez, vous commettez un grand crime
spirituel. Arrêtez de persister à chercher le salut là ou il ne se
trouve pas. Les doctrines sont très efficaces dans l’élaboration de
cultes ayant l’apparence de la piété. Elles excellent dans la façon de
rendre hommage à l’hypocrisie. De toute évidence, elles encouragent la
culture de l’apparence de la piété et de l’hypocrisie. Cherchez plutôt
le salut là où il se trouve, en Jésus-Christ, car « Il n’y a de salut en
aucun autre… »
Pasteurs, évangélistes, prédicateurs,
dans vos campagnes d’évangélisation, si vous vous entêtez à prioriser
autre chose que le modèle amour-action que nous a laissé Jésus, vos
campagnes continueront à ériger de solides barrières cachant la vraie
solution aux problèmes du monde : Jésus-Christ. Si, malgré ces
avertissements, vous persistez à ignorer Jésus-Christ, vous serez parmi
ceux qui diront « Montagnes, tombez sur nous, cachez-nous de sa colère!»
Malheureusement, toutes les âmes qui vous auront suivis diront la même
chose. « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos
cœurs ». Pendant que nous sommes encore vivants, nous avons toujours
l’occasion de choisir la vie. Lorsque Jésus fera son apparition, au lieu
de dire, « Montagnes tombez sur nous », que nous puissions dire : «
Voici celui en qui nous avons cru, il vient nous délivrer ».
Si vous prenez le temps de comprendre la vision de Jésus, vous
découvrirez qu’il faisait peu de cas des rituels. D’ailleurs, les
pharisiens le lui ont fortement reproché.