samedi 29 mars 2014

L'insensibilité à l'égard de Dieu


L'Eternel... s'étonne de ce que personne n'intercède. Isaïe 59, v. 16.
Pourquoi y en a-t-il tant parmi nous qui cessent de prier et deviennent insensibles à l'égard de Dieu ? C'est que nous ne prions que pour flatter notre égoïsme. Nous voulons pouvoir dire autour de nous que nous prions. Nous avons lu dans des livres que la prière est bienfaisante, qu'elle apporte la sérénité, qu'elle élève l'âme. Mais l'Eternel, comme dit Isaïe, s'étonne de nos prières.
L'adoration est inséparable de l'intercession. Intercéder pour quelqu'un, c'est le considérer comme Jésus-Christ le considère. Trop souvent, au lieu d'adorer Dieu, nous cherchons à comprendre comment notre prière peut être efficace. A ce moment, nous ne prions pas. Nous devenons raisonneurs et insensibles. Nous lançons à Dieu nos requêtes et nous exigeons qu'Il les exauce. Insensibles à l'égard de Dieu, nous devenons insensibles à l'égard des autres.
Est-ce que, dans notre prière, nous nous efforçons d'entrer en contact direct avec la pensée de Dieu au sujet de ceux pour lesquels nous le prions ? Ou bien sommes-nous raisonneurs et insensibles ? "Mais, direz-vous, qui est-ce qui intercède comme il faudrait le faire ?" Alors donnez vous-même l'exemple d'un enfant de Dieu qui sait prier son Père, en toute humilité, en véritable adoration, en toute pureté. Mettez-vous à intercéder comme il le faut : c'est un véritable labeur, un labeur épuisant, mais un labeur où vous ne courez aucun danger, spirituellement parlant. Même en prêchant l'Evangile, vous pouvez tomber dans un piège. Dans l'intercession, jamais.


vendredi 28 mars 2014

Le Seigneur vient nous voir à l'improviste



Vous aussi, tenez-vous prêts; car c'est à l'heure où vous n'y pensez pas que le Fils de l'homme vient. Luc 12, v. 40.

Pour le chrétien au service de son Maître, il est essentiel d'être prêt à rencontrer Jésus à n'importe quel moment. Ce n'est pas chose facile, quelles que soient nos circonstances. Ce qui s'y oppose, ce n'est pas tant le péché ou les difficultés extérieures, c'est que nous sommes si absorbés dans le travail que nous ne sommes pas prêts à rencontrer Jésus à l'improviste. Nous avons les yeux fixés sur nos croyances, sur le point de savoir si nous sommes utiles, mais l'essentiel, c'est de les fixer sur Jésus.

Jésus vient rarement à nous là où nous l'attendons. Il surgit devant nous à l'improviste, sans que rien nous prépare à sa venue. Pour être fidèle à Dieu, il faut toujours être prêt à recevoir les visites imprévues que nous fait Jésus. Notre travail n'a aucune importance, comparé à notre vision de la réalité spirituelle, tendue vers Jésus. Nous devons regarder à Lui avec la simplicité d'un petit enfant. C'est ce qu'Il attend de nous. Pour cela, nous devons renoncer à notre propre idéal de culture religieuse, et être dans la réalité divine.

En regardant ainsi à Jésus, en détournant vos yeux des préoccupations religieuses et sociales de votre époque, en vous demandant exclusivement quelle est Sa volonté, on dira que vous n'êtes pas pratique, que vous vous perdez dans des rêveries. Mais quand Il apparaîtra aux moments les plus durs et les plus pénibles, vous serez le seul qui soit prêt à Le recevoir.

mercredi 26 mars 2014

La vision de Dieu


Monte et et je te ferai voir... Apocalypse 4, v. 1.
L'élévation de la pensée ne peut provenir que de l'élévation du caractère. Si dans tous vos actes vous tendez toujours le plus haut possible, Dieu vous dira sans cesse : "Mon ami, monte plus haut". Chaque fois que nous sommes tentés, regardons en haut. Sans doute, plus haut nous rencontrons de nouvelles tentations. Satan lui-même nous dresse sur le pinacle. Dieu nous élève aussi, mais le résultat est bien différent. Quand le diable s'en mêle, il s'ingénie à vous hisser jusqu'à une forme de sainteté si escarpée qu'il vous est impossible de vous y tenir : vous essayez de vous agripper dans une position d'équilibre instable, vous n'osez pas bouger : c'est de l'acrobatie. Au contraire, quand Dieu vous a élevé, au lieu d'être agrippé à un pinacle, vous trouvez devant vous un magnifique plateau où l'on marche tout à son aise.
Comparez votre état spirituel à ce qu'il était il y a un an, et vous verrez que Dieu vous a fait monter plus haut. En vivant avec Dieu, nous arrivons à voir les choses de plus haut. Dès que Dieu nous révèle sa pensée sur un point, il faut sans perdre un instant nous aligner là-dessus, ajuster notre action à ce qui nous a été révélé.
La meilleure preuve que vous avez progressé spirituellement, ce n'est pas le fait que vous n'êtes pas retombé en arrière, mais que vous discernez mieux où vous en êtes. C'est dans ce discernement que Dieu vous a fait monter plus haut. "Cacherai-je à Abraham ce que je vais faire ?" Dieu est dans la nécessité de nous cacher ce qu'il fait jusqu'à ce que notre caractère soit arrivé au point où il pourra nous le révéler.

mardi 25 mars 2014

Si ! LA DÎME EST TOUJOURS D’ACTUALITÉ


Notre étude ici explique de nouveau que le principe de la dîme fait pleinement parti de la nouvelle alliance, démontrent que les objections contre la dîme sont erronées et dénoncent également les outrages proférés contre ceux qui croient fermement à ce principe.
Le principe de la dîme n'a pas commencé avec la loi de Moïse et n'est pas terminé avec la fin ou l'accomplissement de la loi de Moïse. La loi était un pédagogue pour nous amener à Christ. Hébreux 7:8 déclare que c'est Jésus-Christ qui reçoit la dîme maintenant et non plus les Lévites selon les préceptes de la loi de Moïse. Jésus est la personne que les apôtres attestaient être vivant. C'est lui celui qui est immortel, dans le ciel et qui reçoit la dîme depuis qu’il est devenu notre souverain sacrificateur pour l’éternité. Tout vrai disciple du Christ qui comprend cela donnera la dîme et davantage. Malheureusement, trop de personnes se trompent avec 1 Cor 16:1-2 et 2 Cor 9, ne comprenant pas que Paul parlait uniquement d'une offrande exceptionnelle: d’une aumône volontaire pour les croyants à Jérusalem touchés par une famine. Cette offrande n’avait aucun lien avec les collectes pour l’église ou les ministères locales.
1. Le principe de donner la dîme (10% de ses biens) à Jésus-Christ n’est pas la dîme selon les préceptes et les ordonnances de la loi de Moïse mais un principe qui est pleinement de la nouvelle alliance.
Oui, l’épitre aux Hébreux le souligne. Il y a changement de loi car la dîme n’est plus destinée aux Lévites mais à Jésus-Christ et à ses ministres qui annoncent l’Evangile. Hébreux 7:8 déclare : Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels ; mais là, c'est celui dont il est attesté qu'il est vivant. Qui est celui donc qui n’est pas mortel et dont il est attesté qu’il est vivant, au ciel, et qui perçoit la dîme maintenant ?
Réponse : Jésus-Christ, notre Souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek ! Il ne s’agit pas de Melchisédek, l’homme mortel, mais de Jésus-Christ qui est vivant dans le ciel.
Les apôtres allaient partout attestant que Jésus-Christ est vivant, ressuscité , et monté au ciel où il agit maintenant comme notre Souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. Le Seigneur Jésus est entré dans le lieu très saint au ciel avec son propre sang et sur la base de son sacrifice une fois pour toutes, il agit comme notre avocat et souverain sacrificateur, intercédant auprès de Dieu son Père parce qu’il est VIVANT pour le faire ! Et son sacerdoce n’est pas transmissible.
Hébreux 7:22-25 : Jésus est par cela même le garant d'une alliance plus excellente. De plus, il y a eu des sacrificateurs en grand nombre, parce que la mort les empêchait d'être permanents mais lui, parce qu'il demeure éternellement, possède un sacerdoce qui n'est pas transmissible. C'est aussi pour cela qu'il peut sauver parfaitement ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder en leur faveur.
Pierre a dit : Actes 10:39
Nous sommes témoins de tout ce qu'il a fait dans le pays des Juifs et à Jérusalem. Ils l'ont tué, en le pendant au bois.
10:40 Dieu l'a ressuscité le troisième jour, et il a permis qu'il apparût,
10:41 non à tout le peuple, mais aux témoins choisis d'avance par Dieu, à nous qui avons mangé et bu avec lui, après qu'il fut ressuscité des morts.
10:4 Et Jésus nous a ordonné de prêcher au peuple et d'attester que c'est lui qui a été établi par Dieu juge des vivants et des morts.
Abraham, qui a reçu la promesse de la venu du Christ, en donnant la dîme prophétiquement 430 ans avant la loi de Moïse à Melchisédek qui était une préfiguration du Christ a établi un principe divin. Certains théologiens croient même qu’il s’agissait du Christ. Quoi qu’il en soit, Jésus-Christ est maintenant notre Souverain Sacrificateur pour toujours selon l’ordre de Melchisédek.
Paul a dit aussi :
Hébreux 7:28
En effet, la loi établit souverains sacrificateurs des hommes sujets à la faiblesse ; mais la parole du serment qui a été fait après la loi établit le Fils, qui est parfait pour l'éternité.
Hébreux 5:5
Et Christ ne s'est pas non plus attribué la gloire de devenir souverain sacrificateur, mais il la tient de celui qui lui a dit : Tu es mon Fils, Je t'ai engendré aujourd'hui !
5:6 Comme il dit encore ailleurs : Tu es sacrificateur pour toujours, Selon l'ordre de Melchisédek.
5:7 C'est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété,
5:8 a appris, bien qu'il fût Fils, l'obéissance par les choses qu'il a souffertes,
5:9 et qui, après avoir été élevé à la perfection, est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l'auteur d'un salut éternel,
5:10
Dieu l'ayant déclaré souverain sacrificateur selon l'ordre de Melchisédek.
7:4
Considérez combien est grand celui auquel le patriarche Abraham donna la dîme du butin.
7:5
Ceux des fils de Lévi qui exercent le sacerdoce ont, d'après la loi, l'ordre de lever la dîme sur le peuple, c'est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d'Abraham ;
7:6
et lui, qui ne tirait pas d'eux son origine, il leva la dîme sur Abraham, et il bénit celui qui avait les promesses.
7:7
Or c'est sans contredit l'inférieur qui est béni par le supérieur.
ET
Oui, Hébreux 7:8 déclare : Et ici, ceux qui perçoivent la dîme sont des hommes mortels ; mais là, c'est celui dont il est attesté qu'il est vivant.
Paul parlait de Jésus-Christ et non pas d’un homme mortel.
NON, donner la dîme à Jésus-Christ n’est pas la loi de Moïse mais de la nouvelle alliance.
Paul a dit : 8:4
S'il était sur la terre, il ne serait pas même sacrificateur, puisque là sont ceux qui présentent des offrandes selon la loi.
*Jésus est entré dans le lieu très saint au ciel avec son propre sang où il est notre souverain sacrificateur pour toujours selon l’ordre de Melchisédek dans le contexte de la NOUVELLE ALLIANCE.
Et si Dieu a permis que le Temple sur terre soit détruit, il n’était qu’une copie du véritable qui est céleste.
Le Seigneur Jésus est aussi la tête de l’Eglise dont nous sommes son corps et
Paul a enseigné que comme Jésus a pris la place du souverain sacrificateur pour toujours, ses prédicateurs qui ont les vrais ministères selon Ephésiens 4:11 prennent la place des sacrificateurs qui étaient eux de la tribu des Lévites.
De la même manière que ces sacrificateurs vivaient de la dîme et des offrandes, le Seigneur a ordonné que ceux qu’il envoie et qui prêchent vivent de ce qui est donné ainsi pour soutenir ceux qui annoncent l’Evangile.
Oui, Paul fait le lien dans 1 Cor 9:13-14
vs 13 Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple (par la dîme et les offrandes), que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel ?
vs 14 De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Évangile de vivre de l'Évangile.
Oui, de la même manière, les hommes que Dieu a donné à l’Eglise doivent vivre de l’Evangile, soutenus par les dîmes et offrandes.
Sous la loi de Moïse, les sacrificateurs devaient être de la tribu des Lévites. Sous la nouvelle alliance, ceux à qui Dieu confient les ministères selon Ephésiens 4:11 sont des dons pour son Eglise et nous devrions les soutenir de manière généreuse avec joie et reconnaissance. “Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ...(Eph. 4:11-12).
Maintenant que Jésus a pris la place du souverain sacrificateur et ses ministres la place des Lévites, imaginer que les croyants en Christ peuvent donner ou ne pas donner, ou donner moins que ce que les juifs donnaient sous la loi est une folie. Jésus et son Eglise méritent plus et le Seigneur s’attend à ce que nous donnions plus !
Comme nous allons le voir, ni l’enseignement de Paul, du Christ ou de qui que ce soit d’autre n’annule ces principes.
J’attire votre attention tout de suite sur l’attitude du Christ qui est incontournable :
3. LE SEIGNEUR VOULAIT QUE SES DISCIPLES DONNENT PLUS QUE LA DÎME. Jésus n’a jamais parlé contre la dîme. Il l’a encouragé. Il a confirmé qu’il voulait que les pharisiens donnent la dîme, mais il voulait qu’ils donnent plus, en donnant des aumônes, et qu’ils n’oublient pas la justice et l’amour de Dieu.
Luc 11:38
Le pharisien vit avec étonnement qu'il ne s'était pas lavé avant le repas.
11:39
Mais le Seigneur lui dit : Vous, pharisiens, vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et à l'intérieur vous êtes pleins de rapine et de méchanceté.
11:40
Insensés ! celui qui a fait le dehors n'a-t-il pas fait aussi le dedans ?
11:41
Donnez plutôt en aumônes ce qui est dedans, et voici, toutes choses seront pures pour vous.
Luc 11:42
Mais malheur à vous, pharisiens ! parce que vous payez la dîme de la menthe, de la rue, et de toutes les herbes, et que vous négligez la justice et l'amour de Dieu : c'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans omettre les autres choses.
C'est là ce qu'il fallait pratiquer, sans omettre les autres choses signifiait continuer à donner aussi la dîme.
Jésus ne parlait absolument pas contre la dîme, mais il reprenait les pharisiens parce qu’ils négligeaient la justice et l’amour de Dieu, et parce qu’ils ne donnaient pas des aumônes pour aider les pauvres. Ils se limitaient à la dîme.
Jésus voulait qu’ils manifestent l’amour de Dieu en donnant des aumônes.11:41
Donnez plutôt en aumônes ce qui est dedans, et voici, toutes choses seront pures pour vous.
La dîme ne devrait jamais être le but, mais simplement un minimum, un point de référence et de départ pour le chrétien. Jésus a dit : Donnez et il vous sera donné.
Et c’est notre responsabilité de prospérer afin de pouvoir aider les autres-Ephésiens 4:28.
Ce que le Seigneur Jésus a dit de la pauvre veuve dans Luc 21:1-4 et Marc 12:42-44 démontre le fait qu'il s'attend à ce que nous donnions plus que la dîme.
Marc 12:41
Jésus, s'étant assis vis-à-vis du tronc, regardait comment la foule y mettait de l'argent. Plusieurs riches mettaient beaucoup.
12:42 Il vint aussi une pauvre veuve, elle y mit deux petites pièces, faisant un quart de sou.
12:43 Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu'aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ;
12:44 car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu'elle possédait, tout ce qu'elle avait pour vivre.
Oui, le Seigneur a fait l'éloge de la pauvre veuve parce qu'elle a tout donné. Il n’a pas dit : Non, elle n’aurait pas du donner autant. Il a attiré l’attention des disciples sur son sacrifice et sa foi. Dieu s’occupe de telles personnes. (lisez 1 Rois 17).
4. Tout ce que nous donnerons à l'Eglise, pour évangéliser le monde, ou pour aider les pauvres sera gardé pour nous comme un trésor éternel au ciel selon Matthieu 6:19-20.
6:19 Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ;
6:20 mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.
6:21 Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur.
6:22 L'oeil est la lampe du corps. Si ton oeil est en bon état, tout ton corps sera éclairé ;
6:23 mais si ton oeil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres, combien seront grandes ces ténèbres !
6:24 Nul ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un, et aimera l'autre ; ou il s'attachera à l'un, et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon (les richesses).
5. IL EST CLAIR QUE JÉSUS S’ATTEND À CE QUE LES VRAIS DISCIPLES DONNENT PLUS QUE LA DÎME, SURTOUT SI ON EST PROSPÈRE :
1 Timothée 6:17
Recommande aux riches du présent siècle de ne pas être orgueilleux, et de ne pas mettre leur espérance dans des richesses incertaines, mais de la mettre en Dieu, qui nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions.
6:18 Recommande-leur de faire du bien, d'être riches en bonnes oeuvres, d'avoir de la libéralité, de la générosité,
6:19 et de s'amasser ainsi pour l'avenir un trésor placé sur un fondement solide, afin de saisir la vie véritable. (un homme riche devrait donner plus que la dîme, selon sa prospérité)
Le Saint-Esprit qui conduit les vrais disciples du Christ les pousse à donner plus que ce que les juifs donnaient avant la venue du Christ. L’Eglise et l’évangélisation du monde sont plus importants. Jésus et son plan de l’évangélisation mondiale méritent beaucoup plus !
Dans Actes 2:45 et 4:35 nous voyons les croyants nouvellement remplis du Saint-Esprit. Ils vendaient leurs propriétés et donnaient la totalité de la somme aux apôtres pour aider les nouveaux convertis à pouvoir rester et recevoir l’enseignement des apôtres. Les vrais croyants sous le contrôle de son Esprit aiment donner !
6. Parlons de nouveau de 1 Cor 9:13-14
Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple (par la dîme et les offrandes), que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel ?
9:14 De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Évangile de vivre de l'Évangile.
*A NOTRE CONNAISSANCE, aucun apôtre à part Paul n’a jamais travaillé en dehors de leur travail pour l’Eglise. Paul renonçait à “ce droit” parfois, mais en général il en dépendait.
2 Cor 11:7
Ou bien, ai-je commis un péché parce que, m'abaissant moi-même afin que vous fussiez élevés, je vous ai annoncé gratuitement l'Évangile de Dieu ?
11:8
*J'AI DEPOUILLE D'AUTRES EGLISES, EN RECEVANT D'ELLES UN SALAIRE, pour vous servir. Et lorsque j'étais chez vous et que je me suis trouvé dans le besoin, je n'ai été à charge à personne ;
11:9
**CAR LES FRÈRES VENUS DE MACÉDOINE ONT POURVU À CE QUI ME MANQUAIT. En toutes choses je me suis gardé de vous être à charge, et je m'en garderai.
Paul disait aux membres des Eglises de soutenir financièrement les responsables :
1 Tim 5 :17 Que les anciens qui dirigent bien soient jugés dignes d'un double honneur, surtout ceux qui travaillent à la prédication et à l'enseignement.
5:18 Car l'Écriture dit : Tu n'emmuselleras point le boeuf quand il foule le grain. Et L'OUVRIER MERITE SON SALAIRE.
Galates 6:6
QUE CELUI A QUI L'ON ENSEIGNE LA PAROLE FASSE UNE PART DE TOUS SES BIENS A CELUI QUI L'ENSEIGNE.
6:7 Ne vous y trompez pas : on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi.
Parfois les paroles du Christ sont tordues parce que les gens sortent des versets du contexte. Jésus a dit : Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement. Mais ce qu’il a dit après, change la réalité du message :
Matthieu 10:8 Guérissez les malades, ressuscitez les morts, purifiez les lépreux, chassez les démons. Vous avez reçu gratuitement, donnez gratuitement.
10:9 Ne prenez ni or, ni argent, ni monnaie, dans vos ceintures ;
10:10 ni sac pour le voyage, ni deux tuniques, ni souliers, ni bâton ; car l'ouvrier mérite sa nourriture.
10:11 Dans quelque ville ou village que vous entriez, informez-vous s'il s'y trouve quelque homme digne de vous recevoir ; et demeurez chez lui jusqu'à ce que vous partiez.
10:12 En entrant dans la maison, saluez-la ;
10:13 et, si la maison en est digne, que votre paix vienne sur elle ; mais si elle n'en est pas digne, que votre paix retourne à vous.
Jésus savait que le Saint-esprit conduirait ses disciples
vers les personnes qui les aideraient financièrement.
Ils sont partie par la foi SANS RIEN et dieu a pourvu.
7. La loi de Moïse ? Bien que nous ne donnions pas selon les préceptes et les ordonnances de la loi de Moïse, comprendre ce que cette loi avait enseigné à l’égard des dîmes est important afin de comprendre ce que Paul voulait dire quand il parlait de donner de manière libérale et généreuse. Parlons-en donc :
Dieu avait dit que la dîme (10%) lui appartenait : Lévitique 27:30 Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l'Éternel ; c'est une chose consacrée à l'Éternel.
En réalité, plus loin dans la Bible, nous voyons que Dieu demandait aux Israëlites de donner plus que 10%. Il y avait environ 23% demandé par an, et Dieu s’attendait à ce qu’ils donnent des offrandes volontaires avec amour et foi, en plus que ces dîmes. Une dîme (10%) était pour la tribu des Lévites qui était consacrée afin de s’occuper de tout concernant le Temple et de la musique pour la louange et l’adoration. Une dîme de cette dîme était pour les sacrificateurs. Une autre dîme (10%) était mise de côté pour que la personne et sa famille participent aux fêtes juives obligatoires dans l’année : pour le voyage, la nourriture etc. Une troisième dîme (10%) était donnée pour les pauvres, veuves et orphelins tous les trois ans. Le tout était donc l’équivalent de 23% par an, et en plus Dieu demandait des offrandes volontaires, ce que la personne voulait donner volontairement en plus que ces 3 dîmes. Il est à noter que les constructions et tous les ustensiles et équipements liés au Temple étaient accomplis par ces offrandes volontaires en plus que les dîmes.
*Dieu avait donc toujours voulu que son peuple donnent des offrandes volontaires avec joie, sans tristesse et sans contrainte, en plus que les dîmes qui étaient demandées.
Oui, Dieu voulait qu’ils donnent par amour et avec la foi qu’il les bénirait et les protégerait selon ses promesses à cet égard (Jérémie 28 :13-14, Proverbes 3 :9-10, Aggée 1 : 2-11, Malachie 3, etc).
Dieu désire toujours qu’on croit à ses promesses.
8. Parlons de l’enseignement de Paul dans 1 Corinthiens 16:1-2 et 2 Corinthiens 9, qui n’annule pas le principe de la dîme..
Il y a des personnes qui se servent de ce que Paul a dit dans 2 Cor 9:7 pour essayer de réfuter le principe de la dîme : Que chacun donne comme il l'a résolu en son coeur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. Et ils disent : Avec la dîme il y a contrainte. Et ils ajoutent : il y a aussi 1 Cor 16 : 2.
La première chose que nous devons apprendre afin de ne pas interpréter incorrectement la Bible est le fait de ne pas sortir un verset de son contexte. Si on le fait, on peut enseigner n’importe quelle fausse doctrine. Dans les deux passages Paul recevait et parlait d’une collecte volontaire et exceptionnelle pour les pauvres, à cause d’une famine qui touchait énormément de chrétiens à Jérusalem. Il ne parlait pas des offrandes normales dans le contexte des besoins de l’Eglise locale ou pour soutenir les ministères. Dieu avait toujours voulu que son peuple donnent des offrandes volontaires avec joie, sans tristesse et sans contrainte, en plus que les dîmes qui étaient demandées pour soutenir les ministères (les Lévites et sacrificateurs de l’époque).
Oui, ceux qui utilisent ces versets les sortent de leur contexte. C’est une manière erronée d’interpréter les écritures - 1 Cor 16:1 Pour ce qui concerne la collecte en faveur des saints, agissez, vous aussi, comme je l'ai ordonné aux Églises de la Galatie. verset 2 : Que chacun de vous, le premier jour de la semaine, mette à part chez lui ce qu'il pourra, selon sa prospérité, afin qu'on n'attende pas mon arrivée pour recueillir les dons.
Paul ne parlait pas des besoins des ministères, de l’Eglise locale ou de l’évangélisation.
Paul demandait une offrande volontaire exceptionnelle pour les saints de Jérusalem touchés par une famine. Lisez 2 Cor 8:16-9: fin.
Il n’y avait jamais contrainte pour une offrande volontaire.
Remarque : même sous la loi de Moïse, après avoir donner les dîmes, Dieu s’attendait à ce que son peuple donnent des offrandes volontaires en plus avec joie, comme chacun avait résolu en son coeur de faire, sans tristesse ni contrainte. Personne n’a donc le droit d’utiliser les paroles de Paul pour parler contre le principe de la dîme. Aucun passage du nouveau testament n’annule le principe de la dîme pour Jésus-Christ qui est maintenant notre souverain sacrificateur dans le contexte de la nouvelle alliance.
8. Objections et raisonnements erronés.
Oui, il y a vraiment toutes sortes d’ objections imaginées parfois contre la dîme :
CERTAINES PERSONNES RAISONNENT FAUSSEMENT À L’ÉGARD DE MELCHISÉDEK. Ils disent qu’Abraham a donné à Melchisédek la dîme, mais c’était la seule fois qu’il a donné la dîme et ce n'était pas son argent.
REPONSE:
La Bible ne dit pas que c’était la seule fois. Au contraire, les détails de cette histoire indiquent qu’Abram (plus tard son nom a été changé à Abraham) avait déjà l’habitude de donner la dîme et que l’épitre aux Hébreux en parle de Melchisédek dans 5 chapitres est très important.
LA BIBLE DIT QUE MELCHISÉDEK LEVA LA DÎME À ABRAHAM. Soit, Abraham payait déjà la dîme et il comprenait que ce sacrificateur avait le droit de lui lever la dîme, soit, il a compris que Melchisédek était une préfiguration du Christ.
POUR QUELLE AUTRE RAISON AURAIT-IL ACCEPTÉ DE DONNER 10% À UN SACRIFICATEUR QUI ÉTAIT UN ÉTRANGER, S’IL ÉTAIT UN ÉTRANGER ?
Comment a-t-il compris l’importance, sinon par une révélation de l’Esprit ? L’épitre aux Hébreux en parle dans 5 chapitres.
Il est vrai que les biens dans Genèse 14 étaient du butin de la guerre, mais Abraham avait pleinement le droit de garder ces choses s'il avait voulu. Le roi lui a dit de prendre les richesses.
IL A DONNÉ LA DÎME À DIEU ET IL A REFUSÉ LE RESTE. IL N’A RIEN GARDÉ:
Genèse 14:21
Le roi de Sodome dit à Abram: Donne-moi les personnes, et PRENDS POUR TOI LES RICHESSES.
14:22
Abram répondit au roi de Sodome: Je lève la main vers l'Éternel, le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre:
14:23
JE NE PRENDRAI RIEN DE TOUT CE QUI EST A TOI, pas même un fil, ni un cordon de soulier, afin que tu ne dises pas : J'ai enrichi Abram. Rien pour moi !
14:24
Seulement, ce qu'ont mangé les jeunes gens, et la part des hommes qui ont marché avec moi, Aner, Eschcol et Mamré: eux, ils prendront leur part.
ABRAHAM VOULAIT QUE LE MONDE SACHE QUE SON DIEU LE FAISAIT PROSPÉRER ET NON PAS LES HOMMES. MAIS il a donné la dîme de tout le butin avant de retourner le reste.
Je crois qu’Abraham a indiqué en donnant la dîme de tout le butin, QUI ÉTAIT AUX AUTRES, que le roi de Sodome et tous avaient la responsabilité d’ÊTRE RECONNAISSANT ET DE DONNER LA DÎME !
IL LES A OBLIGER DE DONNER EN QUELQUE SORTE, EN DONNANT POUR EUX !
OUI, JE CROIS QUE PAR L’ESPRIT-SAINT ABRAHAM A COMPRIS QUE LA DÎME ÉTAIT TELLEMENT IMPORTANT QUE TOUS DOIVENT LA DONNER !
Quand il n’y avait pas de sacrificateur disponible, car il n’y en avait pas beaucoup 430 ans avant la loi de Moïse, et Abraham se déplaçait souvent, chaque fois qu’il offrait des sacrifices lui-même, il pouvait honorer Dieu ainsi.
Lévitique 22:21 démontre ce principe de donner par les sacrifices :
Si un homme offre à l'Éternel du gros ou du menu bétail en sacrifice d'actions de grâces, soit pour l'accomplissement d'un voeu, soit comme offrande volontaire, la victime sera sans défaut, afin qu'elle soit agréé ; il n'y aura en elle aucun défaut.
EXAMINONS D’AUTRES FAUSSES OBJECTIONS UTILISÉES PARFOIS CONTRE LA DÎME POUR COMPRENDRE DAVANTAGE :
9. Fausse objection
Nous sommes tous des sacrificateurs.
Réponse :
Si nous sommes tous sacrificateurs offrant un sacrifice de louange, des lèvres qui confessent son nom, il n’y a que ceux qui prêchent et qui s’occupent de l’Eglise qui sont comparés avec les sacrificateurs qui recevaient la dîme :
1 Cor 9:13 Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple (par la dîme), que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel ? 9:14 DE MEME AUSSI, LE SEIGNEUR A ORDONNE A CEUX QUI ANNONCENT L'EVANGILE DE VIVRE DE L'EVANGILE.
Oui, ces versets 13 et 14 sont très importants car ils font un lien entre les sacrificateurs de la loi de Moïse qui vivaient de la dime et ceux qui prêchent l’Evangile aujourd’hui. Non, tous ne font pas partie de ceux qui Dieu a choisis et envoyés vers l’Eglise selon Ephésiens 4:11. Selon Jacques, un grand nombre ne devrait pas commencer à enseigner. Selon Ephésiens 4:11-, c’est Dieu qui établit les ministères.
10. Fausse objection :
Jacob a fait un voeu ou pacte avec Dieu pour donner la dîme (Genèse 28) mais il n’a jamais donné la dîme. Il ne pouvait même pas pendant des années car il était chez Laban.
Réponse : Tout ce que les patriarches ont fait n’a pas été écrit. Ce que Jacob a fait ou n’a pas fait est un peu hors sujet mais révèle néanmoins son désire de suivre l’exemple d’Abraham. En réalité, Jacob n’avait pas encore fait de pacte avec Dieu pour donner la dîme quand il travaillait pour Laban et de toute manière, on ne donne rien si on n’a pas de salaire. Plus tard il pouvait facilement donner la dîme en offrant des sacrifices d’animaux. Abraham, Isaac et Jacob pouvaient honorer Dieu ainsi avec le sacrifice d’animaux sans passer par un sacrificateur forcément, car il n’y en avait pas beaucoup. C’était avant la loi de Moïse.
Lévitique 22:21 démontre ce principe de donner directement par les sacrifices :
Si un homme offre à l'Éternel du gros ou du menu bétail en sacrifice d'actions de grâces, soit pour l'accomplissement d'un voeu, soit comme offrande volontaire, la victime sera sans défaut, afin qu'elle soit agréé ; il n'y aura en elle aucun défaut.
Et oui, ce que Jacob a fait comme pacte avec Dieu montre l’influence d’Abraham dans sa vie.
Jacob avait dit qu’il donnerait la dîme si Dieu le protégeait. Jésus a changé l’ordre des choses en demandant qu’on donne en premier par la foi. Il a dit : Donnez et il vous sera donné.
11. Fausse objection :
Le même enseignant a dit que Jacob avait fait ce voeu ou pacte avec Dieu disant qu’il donnerait la dîme si Dieu le bénissait , mais finalement il n’a jamais gardé sa promesse et Dieu l’a béni quand même.
Réponse :
Quel faux raisonnement ! La Bible n’a jamais dit cela. S’il n’avait pas gardé le voeu, la Bible en aurait parlé car c’est très grave de faire un voeu à l’Eternel et ne pas le garder. Si Jacob n’avait pas gardé son voeu, Dieu n’aurait pas béni l’ouvrage de ses mains comme Il l’a fait.
L’Écclésiaste 5:4-6 déclare :
Lorsque tu as fait un voeu à Dieu, ne tarde pas à l'accomplir, car il n'aime pas les insensés : accomplis le voeu que tu as fait.
5:5
Mieux vaut pour toi ne point faire de voeu, que d'en faire un et de ne pas l'accomplir.
5:6
Ne permets pas à ta bouche de faire pécher ta chair, et ne dis pas en présence de l'envoyé que c'est une inadvertance. Pourquoi Dieu s'irriterait-il de tes paroles, et détruirait-il l'ouvrage de tes mains ?
Non, Dieu n’a pas détruit l’ouvrage des mains de Jacob. Il l’a bénit à l’extrême. Nous pouvons donc croire qu’il a été fidèle en donnant la dîme. N’oublions pas qu’il l'a donné avant la loi.
DES objectionS outrageuses :
Je me rends compte que beaucoup d’attaques et arguments contre ceux qui enseignent la dîme viennent d’un article en anglais par Henry G. Sheppard qui a été traduit en français par Henri Viaud-Murat et placé dans plusieurs sites. J’étais surpris car ce frère a traduit de très bons articles aussi, mais celui-ci manque de logique est d’un point de vue herméneutique et biblique est d’une confusion remarquable.
12. Fausse objection :
Il a dit et je cite : Il est vrai qu'il existe une loi spirituelle selon laquelle nous récolterons ce que nous aurons semé, et que nos œuvres bonnes seront récompensées.
Mais, contrairement à tous ceux qui enseignent la prospérité, vous ne pourrez jamais agir de manière à mettre Dieu en position de débiteur à votre égard !
C'est Dieu qui a créé l'univers. Il le soutient par la Parole de Sa puissance. Il n'a aucun besoin de votre argent. C'est VOUS que Dieu désire. Et Il veut que vous veniez à Lui avec une juste motivation et une juste attitude.
Réponse : Il est évident que Dieu n’a pas personnellement besoin de notre argent. C’est vrai qu’Il désire nos coeurs et nos vies, mais c’est Dieu qui nous demande de donner dans sa Parole, et cela pour accomplir son plan sur terre et aussi pour nous délivrer du faux dieu de la richesses “mamon”-Matthieu 6.
C’est sans doute la raison pour laquelle Jésus a demandé au jeune homme riche de vendre tout ce qu’il avait, de le donner aux pauvres et de le suivre s’il voulait la vie éternelle. C’est aussi Dieu qui a promis de bénir ceux qui donnent.
Le raisonnement de l’article est faux aussi car enseigner le principe de la dîme n’est pas le fait de prêcher une doctrine de prospérité extrême ou de dire que Dieu devient notre débiteur. Dieu pourvoit à nos besoins-Phil 4. Souvent ceux qui prêchent la prospérité à l’extrême n’enseignent même pas la dîme. Et beaucoup d’Eglises et mouvements qui enseignent la dîme n’enseignent pas qu’on doit vivre comme des rois. Nous devons enseigner ce que Jésus a enseigné dans Matthieu 6:19 : de ne pas s’amasser des trésors sur terre.
13. Fausse objection :
Concernant la dîme donnée par Abraham à Melchisédek :
L’auteur a dit : Cet événement ne s'est produit qu'une seule fois. On ne peut s'en servir pour en faire une doctrine. Il n'a donc rien à voir avec l'enseignement donné à l'Eglise aujourd'hui, selon lequel vous devez donner dix pour cent de tous vos revenus bruts à vos responsables spirituels ! Si ces responsables insistent pour que vous suiviez l'exemple d'Abram dans Genèse 14, allez donc chez eux, prenez 10 pour cent de tout ce qui leur appartient, et donnez-le à l'œuvre du Seigneur quelque part !
Réponse:
L’ignorance et le faux raisonnement de l’auteur de cet article est remarquable, car pour la plupart, les Eglises et grands mouvements dans le monde qui prêchent la dîme enseignent que la dîme doit être donné à l’Eglise qui par les anciens et avec l’accord des membres décident comment l’argent sera utilisé de la meilleur manière possible. Dans la plupart des unions d’Eglises qui enseignent la dîme, tous les responsables donnent déjà eux-même la dîme. C’est même une condition incontournable pour être dans le ministère.
Le fait que Jésus Christ est notre souverain sacrificateur maintenant est mentionné dans 8 chapitres de l’épitre aux Hébreux. Hébreux 7 n’a pas besoin d’être répété plusieurs fois pour être vrai, car l’épitre répète continuellement que Jésus-Christ est notre souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. Et cette réalité se tourne autour de la dîme qui lui a été donnée. Et que Paul fasse la comparaison entre les sacrificateurs qui vivaient de la dîme et ceux qui prêchent l’Evangile est important : 1 Cor 9:13-14. Ces deux passages et Galates 3 placent le principe de la dîme pleinement dans le contexte de l’Eglise d’aujourd’hui car Jésus est notre souverain sacrificateur et le sera jusqu’à ce que nous soyons dans le ciel. Il n’y a aucun passage parlant contre le fait de donner la dîme à notre Melchisédek Jésus-Christ dans le Nouveau Testament. Il faut avoir une capacité de logique très faible pour imaginer que le Seigneur, son Eglise et son commandement d’évangéliser le monde sont moins importants que le Temple juif.
14. Mais quelqu’un dira : Jésus a condamné les pharisiens qui donnaient la dîme.
Jésus ne leur a jamais fait de reproche parce qu’ils donnaient la dîme. Il voulait qu’il n’omettent pas de donner la dîme mais il les a repris parce qu’ils négligeaient la justice et l’amour de Dieu et ils ne donnaient pas d’aumônes. Nous en avons déjà parlé.
15. Fausse objection :
L’auteur cite aussi le premier concile à Jérusalem de Acte 15 comme preuve que parce que la dîme n’est pas mentionnée, nous ne sommes pas obligés de la donner.
Réponse:
Selon le Christ dans Jean 16:12-13, le Saint-Esprit devait révéler à son Eglise petit à petit le reste de l’enseignement du Christ après son départ. C’est ce qu’il a fait et la raison pour laquelle nous avons le reste du Nouveau Testament. Si Actes 15 contenait tout ce que nous devions faire et éviter, il faudrait bruler le reste du Nouveau Testament. Non, Jésus a révélé petit à petit toute sa volonté qui est dans le reste du Nouveau Testament et qui contient Hébreux 7. Si on suivait le raisonnement de l’auteur, on ne donnerait jamais, car aucune offrande n’est mentionné dans Actes 15. Le pardon, l’honnêteté, et la sanctification ne sont pas mentionnés non plus, pourtant ces choses sont indispensables à notre salut. Vous n’avez qu’à lire Galates 5:19-21 pour constater qu’il y a d’autres choses à faire, et plus de choses que l’impudicité à éviter pour hériter du royaume de Dieu.
16. Fausse objection :
L’auteur a mentionné l’histoire du publicain et du pharisien dans Luc 18. L’auteur a posé la question : Qui donc fut justifié devant le Seigneur, celui qui payait la dîme, ou celui qui ne la payait pas ?
Réponse :
Jésus avait dit aux pharisiens de ne pas omettre de donner la dîme. Et aucun passage du Nouveau Testament ne nous dit de ne pas donner la dîme à Jésus-Christ qui est maintenant notre souverain sacrificateur.
On est justifié par la foi à partir du moment ou on veut obéir à Dieu sincèrement et abandonner le péché. Mais Jacques a dit que la foi sans les oeuvres est morte. Dieu voit nos coeurs. Mais quand il y a une vraie conversion, il y aura des oeuvres (Ephésiens 2:10, Jacques 2). Le publicain était justifié parce qu’il a reconnu son état de péché et a demandé pardon. Il est absolument irréfutable qu’un tel homme réellement converti donnerait la dîme, surtout à l’époque après une vraie conversion. Selon Jacques 2, Abraham a été justifié par sa foi manifestée par ses oeuvres. Selon Ephésiens 2:8-10, si le salut est sans les oeuvres car Jésus a tout accompli, celui qui devient l’ouvrage du Christ est créé par le Christ pour de bonnes oeuvres. Dans le cas de Zachée, le chef des publicains, il a dit au Seigneur qu’il allait donner la moitié de ses biens aux pauvres et rendre le quadruple aux personnes qu’il avait escroquées. Le Seigneur a dit alors : Le salut est entré dans cette maison aujourd’hui...Luc 19.
17. Fausse objection :
L’article a dit : Aujourd'hui, les Chrétiens font l'objet d'incessantes demandes. Les professionnels de la religion qui les dirigent leur demandent sans cesse de leur donner des sommes toujours plus grandes, pour qu'ils puissent se payer des propriétés luxueuses, acheter les derniers modèles de voitures, voyager dans le monde entier, et se bâtir d'immenses empires financiers contrôlés par leur famille, tout cela, bien entendu, "pour la gloire de Dieu" !
Tous ces bâtisseurs d'empires ont bien soin de demander aux Chrétiens de verser la dîme à leur ministère, en les menaçant des pires châtiments de Dieu s'ils ne s'exécutent pas !
La Bible ne nous demande absolument pas d'encourager la cupidité de tels hommes. Elle nous demande plutôt de secourir les besoins véritables :
Réponse :
Je suis d’accord avec cette observation par rapport à certains hommes, mais parler ainsi comme si c’est le cas de toutes les Eglises qui prêchent la dîme est un non sens. La vaste majorité des Eglises gère l’argent correctement et prêche contre le fait de s’amasser des trésors sur terre. Matthieu 6:19. Les pasteurs ne vivent pas dans le luxe.
Ce que je constate dans l’article et chez ceux qui parlent contre la dîme est le fait que souvent tout est mélangé incorrectement.
Citer Paul quand il parlait exclusivement d’une collecte exceptionnelle à cause d’une famine comme si ses paroles excluaient le principe de la dîme ne tient pas debout. C’était après avoir donner la dîme que les Israëlites pouvaient dire qu’ils donnaient une offrande VOLONTAIRE et non pas avant.
ET c’est évident que chacun donnait comme il avait résolu dans son coeur de faire, sans contrainte. Dieu avait toujours voulu que son peuple donnent des offrandes en plus que la dîme, volontairement, avec joie, sans tristesse et sans contrainte.
18. Fausse objection, faux raisonnement et outrage :
Il a dit aussi :
La dîme, ou la "malédiction des rois".
Voici quel sera le droit du roi qui régnera sur vous. Il prendra vos fils, et il les mettra sur ses chars et parmi ses cavaliers, afin qu'ils courent devant son char ; il s'en fera des chefs de mille et des chefs de cinquante, et il les emploiera à labourer ses terres, à récolter ses moissons, à fabriquer ses armes de guerre et l'attirail de ses chars. Il prendra vos filles, pour en faire des parfumeuses, des cuisinières et des boulangères. Il prendra la meilleure partie de vos champs, de vos vignes et de vos oliviers, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra la dîme du produit de vos semences et de vos vignes, et la donnera à ses serviteurs. Il prendra vos serviteurs et vos servantes, vos meilleurs bœufs et vos ânes, et s'en servira pour ses travaux. Il prendra la dîme de vos troupeaux, et vous-mêmes serez ses esclaves. Et alors vous crierez contre votre roi que vous vous serez choisi, mais l'Eternel ne vous exaucera point" (1 Samuel 8 :11-18). Quand vous vous mettez vous-même sous la coupe de l'autorité spirituelle d'un homme, quel que soit son titre, qu'il soit Roi, "Führer", Pasteur ou Président d'une dénomination chrétienne, au lieu de vous soumettre à Dieu seul, vous finirez par : Lui payer vos dîmes. Etre pratiquement son esclave, et l'esclave de sa famille et de son organisation. Vous éloigner de Dieu, qui n'écoutera pas vos prières. Si Dieu finit par ne plus vous écouter, c'est parce que vous aurez placé votre foi dans un homme. Car s'Il exauçait vos prières, Il ne ferait que renforcer la confiance que vous placez dans la chair !
Réponse :
Comparer le désire d’avoir un roi avec le fait de suivre un homme de Dieu est un signe d’ignorance remarquable. Dieu voulait justement que son peuple reste sous la garde des hommes de Dieu les prophètes qui recevaient leur direction de Lui et de ne pas demander un roi comme les autres nations.
L’auteur critique-t-il le principe de la dîme ou quelques prédicateurs qui ont abusé ? Est-il amère à cause d’un problème avec un responsable abusif ?
Quand il s’agit de vrais hommes de Dieu, la Bible nous dit d’obéir à nos conducteurs et d’avoir de l’affection pour eux : Hébreux 13:17 Obéissez à vos conducteurs et ayez pour eux de la déférence, car ils veillent sur vos âmes comme devant en rendre compte ; qu'il en soit ainsi, afin qu'ils le fassent avec joie, et non en gémissant, ce qui vous ne serait d'aucun avantage. S’il y a de la cupidité ou des pratiques anti-biblique, changez d’Eglise. En générale, ces problèmes se trouvent chez les indépendants qui ne sont pas dans une union d’Eglises. Dans 3 Jean nous voyons comment un pasteur peut dérailler spirituellement, mais ce n’est pas une raison de parler contre des principes établis par Dieu.
1 Thessaloniciens 5:12 déclarent par rapport aux vrais hommes de Dieu :
Nous vous prions, frères, d'avoir de la considération pour ceux qui travaillent parmi vous, qui vous dirigent dans le Seigneur, et qui vous exhortent.
5:13 Ayez pour eux beaucoup d'affection, à cause de leur oeuvre. Soyez en paix entre vous.
Pierre en parle aussi dans 1 Pierre 5.
Évidemment, nous ne devons pas suivre des hommes s’ils ne sont pas fidèles à la Parole, mais autrement, nous devrions les honorer s’ils sont fidèles. Jésus avait dit à ses disciples : Celui qui vous reçoit me reçoit ! Dans les Eglises et mouvements correctement organisés, c’est le royaume de Dieu et le salut des âmes qui profitent de la fidélité et la foi de ceux qui donnent. Dans de telles Eglises les pasteurs ne vivent pas dans le luxe et ils donnent eux-mêmes la dîme et l’Esprit Saint inspire l’utilisation de l’argent pour évangéliser le monde et pour aider les gens dans le besoin.
19. Fausse objection, faux raisonnement et outrage
L’auteur termine en disant :
En ce qui concerne l'Eglise, la Bible n'enseigne rien sur la dîme ! Ce sont des profiteurs spirituels qui enseignent fréquemment la dîme, car c'est une méthode qui leur permet de "tondre" facilement les brebis. Ne vous laissez plus séduire !
Réponse : c’est faux !
Comme nous l’avons souligné plusieurs fois, la Bible enseigne la dîme que nous devrions donner à Jésus-Christ notre Souverain Sacrificateur par le moyen de son corps qui est l’Eglise, qui l’utilisera pour soutenir l’Eglise locale et les ministères. Non, ne vous laissez pas tromper par des profiteurs. Mais, soutenez les Eglises et mouvements qui gèrent l’argent correctement, et comprenez que selon Hébreux 7 et 1 Cor 9:13-14, donner au moins une dîme à notre Melchisédek Jésus-Christ est biblique et logique.
TOUT CE QUE NOUS DONNERONS AU SEIGNEUR EN DONNANT À L"EGLISE POUR L'ÉVANGÉLISATION OU POUR AIDER LES PAUVRES SERA UN TRÉSOR RÉSERVÉ POUR NOUS DANS LE CIEL. C'EST AINSI QUE NOUS ACCOMPLIRONS LES PAROLES DU CHRIST DANS
Matthieu 6:19
Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, où la teigne et la rouille détruisent, et où les voleurs percent et dérobent ;
6:20 mais amassez-vous des trésors dans le ciel, où la teigne et la rouille ne détruisent point, et où les voleurs ne percent ni ne dérobent.
6:21 Car là où est ton trésor, là aussi sera ton coeur.
Donnons donc avec foi et amour avec le désire de glorifier le Seigneur et d’atteindre le monde avec le message de l’Evangile.
Les besoins sont énormes, mais si on donne avec amour, joie et foi « Dieu peut vous combler de toutes sortes de grâces, afin que, possédant toujours en toutes choses de quoi satisfaire à tous vos besoins, vous ayez encore en abondance pour toute bonne oeuvre, selon qu'il est écrit : Il a fait des largesses, il a donné aux indigents ; Sa justice subsiste à jamais. Celui qui Fournit de la semence au semeur, Et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice.Vous serez de la sorte enrichis à tous égards pour toute espèce de libéralités qui, par notre moyen, feront offrir à Dieu des actions de grâces ». (2 Cor 9 :8-11).
Nous devons quand même être logique et pratique. Dieu a promis non pas de nous bénir forcément de manière miraculeuse, mais il a promis de bénir le travail de nos mains : Ephésiens 4:28
Que celui qui dérobait ne dérobe plus ; mais plutôt qu'il travaille, en faisant de ses mains ce qui est bien, pour avoir de quoi donner à celui qui est dans le besoin. Prospérer pour aider les autres est donc notre responsabilité.
Dieu nous demande d’aider les pauvres aussi de manière libérale et généreuse et Proverbes 28:27 déclare : Celui qui donne au pauvre n'éprouve pas la disette, Mais celui qui ferme les yeux est chargé de malédictions.
Jésus a dit : Donnez, et il vous sera donné : on versera dans votre sein une bonne mesure, serrée, secouée et qui déborde ; car on vous mesurera avec la mesure dont vous vous serez servis.(Matthieu 6:38)
20. Question :
Pourquoi les apôtres n’ont pas parlé davantage de la dîme ?
Réponse : Ils en ont parlé, mais ils s’attendaient à ce que les disciples donnent plus que la dîme avec joie, sans tristesse et sans le sentiment de contrainte.
Nous l’avons déjà souligné mais beaucoup de personnes dans l’Eglise primitive vendaient leurs terrains et propriétés et donnaient la totalité du prix aux apôtres pour aider les personnes qui se sont converties le jour de la Pentecôte, dont la plupart étaient d’ailleurs et avaient besoin de rester à Jérusalem pour recevoir l’enseignement des apôtres. Tout était mis en commun.
Paul a demandé qu’on recommande aux riches de donner de manière libérale et d’être généreux. Que signifie cela ? Un homme riche peut donner et devrait donner beaucoup plus que la dîme. Cela ne signifie certainement pas qu’on donne moins que la dîme. Paul avait l’habitude de donner les trois dîmes de 23% sous la loi, et des offrandes en plus.
Un homme riche qui n’est pas cupide devrait donner donc beaucoup plus que la dîme.
Ce que Jésus a fait comme remarque concernant la veuve qui a donné de son nécessaire et non pas de son superflu, tout ce qu’elle avait pour vivre indique qu’il s’attend à ce que les riches donnent plus que la dîme.
21. Question :
Une personne qui ne donne pas la dîme, sera-t-elle perdue ? Il y a des livres et vidéos de gens qui ont eu des visions du ciel qui disent avoir appris que ceux qui ne la donnent pas ne seront pas sauvés.
Réponse :
Je ne me confie pas dans les visions qui ne sont pas vérifiables de manière biblique. Dieu nous met en garde contre les visions dans Colossiens 2. Certaines visions viennent du Seigneur mais non pas toutes. Même sous la loi de Moïse, Dieu n’avait pas menacé les Israëlites de mort ou de perte de salut, mais de la perte de la bénédiction promise, et Dieu a fait allusion à un manque de protection contre celui qui pouvait dévorer le fruit de leur travail.
Par contre, si un homme est convaincu par la Parole et l’Esprit qu’il doit donner la dîme et il ne le fait pas, selon Jésus dans Matthieu 7:21-fin, il risque de ne pas être sauvé.
Ce qui est important pour nous est de servir le Seigneur par amour et de manifester cet amour pour Lui envers son corps qui est l’Eglise, envers les âmes et les nécessiteux. Que ce soit pour l'Eglise ou pour l'évangélisation du monde ou pour aider quelqu'un dans le besoin, notre amour et notre foi doivent être accompagnés d'oeuvres. On n'est pas sauvé par les oeuvres mais une personne transformée par le Christ qui devient son ouvrage produira de bonnes oeuvres (Éphésiens 2:8-10) et Jacques a dit : 2:14 Mes frères, que sert-il à quelqu'un de dire qu'il a la foi, s'il n'a pas les oeuvres ? La foi peut-elle le sauver ?
2:15 Si un frère ou une soeur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour,
2:16 et que l'un d'entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ?
2:17 Il en est ainsi de la foi : si elle n'a pas les oeuvres, elle est morte en elle-même.
2:18 Mais quelqu'un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j'ai les oeuvres. Montre-moi ta foi sans les oeuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes oeuvres.
Y a-t-il d’autres remarques contre la dîme ?
22. Les Israëlites donnaient en nature et non pas en argent.
Réponse : Les Israëlites donnaient aussi en argent. C’est la raison pour laquelle il y avait un tronc au Temple. Les croyants chrétiens donnaient principalement en argent aux apôtres dans les Actes. Par contre, rien n’empêche qu’on donne ce qu’on a.
23. Ils devaient apporter les dîmes de tout au trésor du Temple.
Réponse : Nous ne suivons pas les préceptes de la loi de Moïse, mais nous donnons la dîme et des offrandes volontaires à Jésus-Christ en donnant à son corps qui est l’Eglise, qui donne à son tour à ceux qui annoncent l’Evangile, pour les besoins de l’évangélisation mondiale et pour aider les gens dans le besoin (1 Corinthiens 9:13-14. 1 Cor. 16;1-2, 2 Cor. 9).
24. Les chrétiens du premier siècle n’ont jamais donner ou parler de la dîme.
Réponse : Selon Actes 2-4, en accord avec le Christ qui demandait plus que la dîme, les premiers chrétiens donnaient plus que la dîme, jusqu’à tout donner. Et ils en parlaient car Jésus en a parlé comme l’épitre aux Hébreux en parle.
25 Quelqu’un a inventé avec une longue histoire à dormir debout l’idée que dans Malachie 3, ce n’était pas le peuple qui était coupable et sous la malédiction, mais les Lévites. Oui, ils disent que c’était les Lévites qui étaient sous la malédiction car c’était eux qui ne donnaient pas la dîme de leur dîme aux sacrificateurs.
Réponse : De telles faux raisonnements démontrent que les gens lisent mal et inventent toutes sortes d’excuses non-fondées. Le texte dit que la nation toute entière l’avait trompé.
Malachie 3:8 Un homme trompe-t-il Dieu ? Car vous me trompez, Et vous dites : En quoi t'avons- nous trompé ? Dans les dîmes et les offrandes.
3:9 Vous êtes frappés par la malédiction, Et vous me trompez, LA NATION TOUT ENTIÈRE !
3:10 Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, Afin qu'il y ait de la nourriture dans ma maison ; Mettez-moi de la sorte à l'épreuve, Dit l'Éternel des armées. Et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance.
Non, nous ne sommes plus dans le contexte des préceptes de la loi de Moïse, car nous apportons nos dîmes et offrandes à l’Eglise qui est le corps du Christ. Hébreux 7 contraste les dîmes de la loi avec la dîme prophétique pour Jésus-Christ. Selon le verset 12, il y a changement de la loi. La dîme principale ne doit plus être donnée aux Lévites mais au Seigneur Jésus qui est venu selon l’ordre de Melchisédek. Jésus n’était pas de la tribu des Lévites, ni ses disciples. Nous n’avons pas besoin de mettre de côté une deuxième dîme, car nous ne voyageons pas pour les fêtes juives, et le Nouveau Testament ne parle pas d’une troisième dîme tous les trois ans pour les pauvres, veuves et orphelins. Néanmoins, nous ne devrions pas les oublier car l’Eglise primitive donnaient pour aider les pauvres, veuves et orphelins. Elle a même choisi des diacres pour s’occuper de ces problèmes et personnes. Et Pierre a dit à Paul de ne pas oublier les pauvres dans Galates 2.
Paul a dit qu’il n’a pas oublié les pauvres et nous voyons comment il a envoyé toute une équipe pour que les Eglises donnent aux pauvres saints touchés par une famine. Il mettaient de la pression sur ces Eglises afin qu’elles donnent de manière libérale et non pas comme un acte d’avarice. Croyez-vous vraiment qu’il voulait que les croyants donnent de manière générale moins que la dîme, lui qui avait l’habitude de donner 23% et plus ?
Non, nous ne devrions pas soutenir les gens qui demandent toujours de l’argent afin de vivre de manière mondaine dans le très grand luxe. Bien que je crois au principe de la dîme, je suis néanmoins opposé au message de la prospérité à l’extrême où certaines personnes disent que Dieu veut que les croyants vivent comme des rois sur terre. Non, l’accent est mis sur le fait d’être content avec ce que nous avons (1 Timothée 6:6-8, Philippiens 4:11-12, Hébreux 13:5) et si on prospère, le Seigneur Jésus nous a ordonné de ne pas nous amasser des trésors sur terre (Matthieu 6:19-).
Ceux qui prêchent ont le droit de vivre correctement , mais vivre en gaspillant l’argent du Seigneur comme des rois est contre l’enseignement du Christ. C’est de la convoitise et de la cupidité. Que le Seigneur nous aide à renoncer à la cupidité et à l’avarice afin de pouvoir donner vraiment comme il le désire et d’accomplir son plan d’évangélisation mondiale, et, en aidant aussi les nécessiteux.
CONCLUSION : Jésus-Christ mérite que nous lui donnions plus que ce que les juifs donnaient sous la loi.
Sachez que donner avec joie sans tristesse et sans le sentiment d’être contraint est un choix et un acte de foi et d’amour. Dieu voulait que les Israëlites donnent aussi de cette manière en donnant des offrandes volontaires en plus que les dîmes. Le principe de la dîme n’est qu’un guide de base minimum pour accomplir le plan de Dieu qui est une tâche énorme. Nous devrions donner beaucoup plus. Dire que nous pouvons donner ou ne pas donner est de faire le travail du diable. Enseigner qu'on n'a même pas besoin d'adorer le Seigneur avec la dîme qui n'est qu'un minimum est un enseignement complètement erroné.
Que Dieu ouvre les yeux, et nous délivre de la cupidité, de l’avarice, afin qu’on n’aime pas Mamon (le faux dieu de la richesse) plus que le Seigneur. Que Dieu ouvre les yeux des prédicateurs qui prêchent la prospérité à outrance car ils auront des comptes à rendre. Dieu peut bénir le travail de nos mains mais si on prospère, c’est notre responsabilité d’utiliser cet argent pour les âmes et les gens dans le besoin. Acheter des maisons de très grande luxe dans plusieurs pays, des voitures les plus chères, etc. est grave car Jésus nous a ordonné de ne pas nous amasser des trésors sur terre (Matt 6 :19-).
Le Seigneur Jésus s’est fait pauvre de riche qu’il était, afin que nous ayons les vraies richesses éternelles, et Il a donné sa vie pour nous ! Il est notre modèle ! Ne le déshonorons pas avec une attitude et un comportement mondaine. Jean a écrit : N’aimez pas le monde ni les choses qui sont dans le monde...(1 Jean 2:15-).
Quand on pense au principe de la dîme, on n'a qu'à être logique. On n'a même pas besoin de versets bibliques. On devrait donner plus que la dîme car notre responsabilité d'évangéliser le monde est plus important que le Temple et tout le reste et oui, comme je l'ai souligné dans l'étude, il y a les pauvres à aider. Donner moins que la dîme est un non-sens total.
Parfois nous avons besoin d’être délivrer de Mamon (ce faux dieu de l’argent). Peter Marshall, un ancien pasteur à Washington raconte une histoire avec un de ses membres. Ce membre lui a demandé la prière disant : j’ai du mal à donner la dîme. Quand je ne gagnais que 40000 par an j’arrivais à donner la dîme avec joie. Maintenant que je gagne 300000 par an, la dîme est énorme et je n’arrive pas à donner avec joie. Le pasteur a prié donc pour cette personne en disant : Seigneur, agit pour que le salaire de cet homme soit diminué assez, pour qu’il arrive à donner de nouveau avec joie.
Un chrétien de Détroit, dans le Michigan, monsieur Letournau, a écrit le livre : “Dieu dirige mes affaires.” Il raconte ses démarches de foi croyant que Dieu pouvait bénir son travail, car il voulait utiliser son argent pour l’avancement du royaume de Dieu. Il a décidé de donner 20% au Seigneur au lieu de 10%. Dieu bénissait et il a donné 30%, ensuite 40, 50, 60, 80, et à la fin 95%. Dieu l’a béni à l’extrême et il a béni beaucoup de personnes et d’oeuvres avec son argent. Dieu ne bénit pas tout le monde autant. Certaines personnes tomberaient spirituellement si Dieu les enrichissait autant. Il n’y a aucune garantie de prospérité comme cela dans la Bible. Tout dépend des temps et des moments et de la volonté de Dieu. Mais Dieu nous demande de travailler pour avoir de quoi donner - Ephésiens 4:28. Il est vrai que dans certains endroits on peut tout perdre en devenant chrétien. On peut perdre son travail et même sa vie. Mais Dieu peut bénir le travail de nos mains aussi, nous protéger et quoi qu’il nous arrive nous donner une récompense éternelle au ciel. Que Dieu nous aide à lui faire confiance en tout temps et en toute circonstance afin qu’Il nous guide véritablement par son Esprit en toutes choses.
Jésus a dit : quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut-être mon disciple (Luc 14 :33).
Hébreux 9:11
Christ est venu comme souverain sacrificateur des biens à venir ; il a traversé le tabernacle plus grand et plus parfait, qui n'est pas construit de main d'homme, c'est-à-dire, qui n'est pas de cette création ;
9:12 et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle.
Honorons-le DONC avec nos biens et nos vies comme il le mérite !

Diminuer et s'effacer devant lui



Lui, il faut qu'il croisse : moi, que je diminue. Jean 3, v. 30.

Si vous devenez indispensable à la vie d'une autre âme, c'est que vous ne marchez plus selon l'Esprit de Dieu. Dans votre activité, souvenez-vous, comme Jean-Baptiste, que vous n'êtes pas l'époux, mais seulement l'ami de l'époux.

Quand une fois vous voyez une âme en présence des exigences de Jésus-Christ, vous savez que vos efforts ont été dans la bonne direction, et au lieu de vouloir intervenir pour alléger en elle les douleurs de l'enfantement, priez afin que ces douleurs deviennent dix fois plus fortes, jusqu'à ce qu'aucun pouvoir, de la terre ou de l'enfer, ne puisse empêcher cette pauvre âme d'être saisie par Jésus-Christ. Sans cesse, nous prétendons être une providence au petit pied. Nous nous mettons en travers, barrant la route à Dieu, et nous disons : "Cela ne peut pas être!" Nous ne sommes pas des amis de l'époux, nous nous substituons à Lui, et un jour cette âme dira de nous : "Il a détourné sur lui mon amour, il m'a dérobé Jésus."

Gardez-vous de donner votre sympathie à faux, mais sachez la donner quand il faut : "L'ami de l'époux, qui est là et qui l'entend, se réjouit à sa voix. Aussi ma joie est-elle parfaite. Lui, il faut qu'il croisse : moi, que je diminue." Aucune tristesse n'obscurcit cette joie. L'époux est là. Jean l'a vu : c'est assez. Il s'efface, on ne parlera jamais plus de lui. C'est ainsi que nous devons nous effacer, une fois notre travail accompli.

Veillez de toute votre énergie jusqu'à ce que l'Époux apparaisse devant celui dont vous vous êtes occupé. Ne vous inquiétez pas des bouleversements qu'Il amène, réjouissez-vous. Bien souvent il faut qu'une vie s'écroule avant que Jésus la sauve.

L'intuition de Dieu


Heureux ceux qui ont le coeur pur : ils verront Dieu. Matthieu 5, v. 8.
La pureté est bien plus que l'innocence. C'est le résultat d'une communion spirituelle soutenue avec Dieu. Nous avons à conquérir peu à peu la pureté. Notre vie intérieure peut rester ce qu'elle doit être, mais néanmoins, dans ses manifestations extérieures, notre pureté de temps en temps peut se ternir. Dieu ne nous épargne pas ces humiliations, car elles nous avertissent de la nécessité où nous sommes de maintenir par une pureté constante notre communion avec Lui. Si cette présence de Dieu en nous est ternie si peu que ce soit, si elle a perdu pour nous quelque chose de sa fleur, ne perdons pas un instant pour y porter remède. Pour voir Dieu comme Il est, notre coeur doit être pur.
Sans doute, c'est Dieu lui-même qui nous rend purs par Sa grâce. Ce qui nous incombe, c'est de veiller sur notre vie humaine, par laquelle nous sommes en contact perpétuel avec d'autres gens, avec d'autres conceptions que les nôtres, et qui déteignent sur nous. Non seulement le sanctuaire intime de notre âme doit rester pur, mais aussi les portiques extérieurs, car il peut y avoir contagion du dehors au dedans. Pour rester en contact intime et permanent avec Jésus-Christ, il y a certaines choses que nous devons rejeter loin de nous, d'autres, innocentes en elles-mêmes, que nous devons écarter quand même.
Le coeur pur ne soupçonne pas le mal. Il est bon de nous dire à nous-mêmes, en pensant aux autres : "Celui-là, celle-là, cet ami, ce parent, je le présente à Dieu comme parfait en Christ."

vendredi 21 mars 2014

Le coeur brûlant


Notre coeur n'était-il pas tout brûlant au dedans de nous ? Luc 24, v. 32.
Savons-nous ce que c'est que d'avoir le coeur brûlant ? Quand Jésus nous apparaît soudain, c'est un incendie qui éclate, nous avons des visions merveilleuses. Savons-nous garder en nous cet enthousiasme qui triomphera de tout ? Mais la banalité des tâches quotidiennes, et la banalité de ceux qui nous entourent, tout cela refroidit notre enthousiasme si nous n'avons pas trouvé le secret pour vivre dans la communion de Jésus.
Beaucoup de nos tourments, à nous chrétiens, viennent non pas proprement de notre péché, mais de notre ignorance des lois qui régissent notre nature. Par exemple, le seul moyen que nous avons de nous rendre compte si nous devons, oui ou non, donner libre cours à une émotion, c'est de voir clairement où elle nous amène. Si elle aboutit à ce qui est coupable aux yeux de Dieu, coupez court. Mais prenez garde : si c'est une émotion suscitée par l'Esprit de Dieu, et que vous ne lui donniez pas libre carrière, elle se réfugiera dans une région inférieure de votre pensée. C'est ainsi que se forme en nous la sentimentalité. Plus l'émotion est noble, plus elle est élevée, et plus sa corruption sera basse. Si l'Esprit de Dieu vous a remué, allez de l'avant sur tous les points, de manière à ne pouvoir plus reculer, mais sans vous inquiéter des conséquences. Nous ne pouvons pas rester sur la montagne de la transfiguration, mais il faut obéir à l'inspiration que nous y avons reçue; il faut agir.
"Nous ne pouvons pas allumer comme nous voulons le feu qui brûle notre coeur. L'Esprit du ciel souffle où Il veut, et notre âme est pour nous mystère. Mais les devoirs que nous révèlent les heures claires peuvent s'accomplir dans les heures les plus sombres."

mardi 18 mars 2014

La foi d'Abraham



Abraham partit... sans savoir où il allait. Hébreux 11, v. 8.

Dans l'Ancien Testament, le fait que le croyant est en relation personnelle avec Dieu se manifeste souvent par une séparation totale entre lui et son milieu. Abraham quitte et son pays et sa parenté. Aujourd'hui, la séparation doit s'accomplir plutôt entre notre manière de voir les choses et celle de nos parents et amis les plus chers, lorsqu'ils n'ont pas de relation personnelle avec Dieu. Jésus a bien marqué cela. (Luc 14, v. 26)

La foi ne connaît pas le but vers lequel elle est conduite, mais elle aime et elle connaît Celui qui la conduit. Il ne s'agit pas de nous conduire nous-mêmes par notre intelligence, mais de saisir par la foi la main de notre Conducteur. Par la foi nous saisissons Dieu personnellement. Mais quelle erreur de s'imaginer que Dieu nous conduira toujours vers le succès!

Le but final qu'on atteint quand on vit par la foi, c'est qu'on acquiert du caractère. Notre vie spirituelle a des hauts et des bas. Quand nous sommes en prière, la bénédiction de Dieu nous transfigure; puis nous retombons dans le train-train de la vie journalière, et la lumière disparaît. La vie par la foi, ce n'est pas un envol momentané; c'est une vie où l'on marche droit devant soi, sans jamais faiblir. Il ne s'agit pas de sanctification, mais de quelque chose de bien plus élevé, d'une foi mise à l'épreuve et qui a tenu bon. Abraham n'est pas à proprement parler un modèle de sanctification, c'est le type de l'homme vivant par la foi, d'une foi éprouvée en un Dieu infiniment réel. Abraham, nous est-il dit, eut foi en Dieu.

samedi 15 mars 2014

Le tribunal suprême


Car nous devons tous comparaître devant le tribunal du Christ. II Corinthiens 5, v. 10.
Tous, dit Paul, prédicateurs aussi bien qu'auditeurs, nous aurons à comparaître. Si vous apprenez dès maintenant à vivre dans la pure lumière du Christ, lorsque viendra le jugement, vous aurez la joie de constater ce que Dieu aura fait dans votre âme. Pensez sans cesse à ce tribunal du Christ. Marchez de votre mieux dans le chemin de la sainteté.
Mais si vous vous laissez aller à critiquer les autres, vous aurez beau être un saint, c'est l'esprit de Satan qui sera en vous. Il suffit d'un seul jugement de ce genre, et l'enfer envahit votre coeur. Si vous vous êtes laissé aller à un jugement pareil, arrachez-le sans tarder, exposez-le au grand jour, dites à Dieu : "Mon Dieu, j'ai été coupable." Si vous ne le faites pas, vous vous endurcirez. Tout péché porte en lui sa propre punition, qui est l'endurcissement dans le péché. A la correction qui vient de Dieu peut s'ajouter ce renforcement du péché qui vient de lui-même, avec abondance. Ni vos efforts ni vos prières ne pourront vous arrêter sur la pente fatale : l'endurcissement vous aveugle, et vous ne sentez plus votre péché. Aucun pouvoir ne vous en délivrera, sinon l'entrée en vous du Saint-Esprit.
"Mais si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière..." Dans bien des cas, nous croyons marcher dans la lumière, alors que nous jugeons notre prochain selon nos propres vues. Le pire pharisaïsme aujourd'hui n'est pas l'hypocrisie, c'est l'inconscience qui perd pied, et n'est plus dans la réalité.

Le tunnel de la consternation


Jésus marchait devant, et ses disciples étaient consternés; ils le suivaient pourtant, mais plongés dans la crainte. Marc 10, v. 32.
Au début il nous semblait que nous comprenions Jésus-Christ tout à fait. Dans notre enthousiasme, nous étions prêts à tout quitter pour le suivre. Mais maintenant nous sommes indécis. Jésus est là, marchant devant nous, et son aspect est troublant.
Oui, l'aspect de Jésus, à certains moments, nous glace et nous consterne. Sa figure est étrange et rigide comme du granit :
j'en suis épouvanté. Ce n'est plus le Guide, le Compagnon : il paraît tout absorbé dans une préoccupation que je ne puis comprendre. Il marche devant moi sans jamais se retourner, vers un but que j'ignore. Je n'ose plus lui parler familièrement.
Jésus-Christ doit se préoccuper de tous nos péchés, de toutes nos tristesses, à nous pauvres humains. Voilà pourquoi il nous apparaît parfois troublant et mystérieux. Nous ne le comprenons plus alors, nous ne savons comment nous mettre à le suivre, ce Conducteur déconcertant, avec qui, semble-t-il, nous n'avons rien de commun.
Cette consternation est, dans notre vie de disciples du Christ, une discipline nécessaire. Ne soyons pas de ceux qui se fabriquent à eux-mêmes un enthousiasme factice. Les brandons qu'ils allument leur retombent dessus (Isaïe 50;10-11). Quand nous sommes dans le tunnel de la consternation, ayons patience, car au sortir des ténèbres nous trouverons la joie incomparable qu'on éprouve quand on en est devenu capable de suivre Jésus.

mercredi 12 mars 2014

Pratiquer la justice.




En quoi consiste la pratique de la justice? Pratiquer la justice consiste à agir envers l’autre (l’autre moi) comme on aurait souhaité que l’autre agisse envers soi, selon les paroles de Jésus trouvées dans Matthieu 7 :12

«Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes».Celui qui pratique la justice, c’est celui qui traite son prochain avec droiture et équité. C’est celui qui règle ses actions selon la justice. C’est celui qui ne défend pas seulement ses propres intérêts mais aussi ceux des autres. C’est celui qui n’hésite pas à poser une action pour soulager la souffrance de l’autre. C’est celui qui pose des actions en fonction de la préservation de la paix et de l’harmonie entre les hommes. C’est celui qui est digne de confiance surtout dans les affaires. C’est celui qui marche dans l’intégrité et qui dit la vérité selon son cœur. C’est celui qui, par sa conduite, laisse un parfum de bonne odeur partout où il passe.

Une telle personne mène une vie selon la volonté de Dieu même si elle n’appartient à aucune dénomination et même si elle n’a jamais mis les pieds dans un temple.

En fait, faire la volonté de Dieu n’a rien à voir avec les rituels. La Bible regorge de passages (venant souvent de Jésus lui-même) qui nous montrent que faire la volonté de Dieu consiste à aimer son prochain comme soi-même et comme Jésus lui-même nous a aimés… Tout le reste n’est que détail «Bien-aimés, aimons-nous les uns les autres car l’amour est de Dieu et quiconque aime est né de Dieu et connaît Dieu. Celui qui n’aime pas n’a pas connu Dieu car Dieu est amour». 1Jean 4 :7-8 « Ne devez rien à personne si ce n’est de vous aimer les uns les autres car celui qui aime les autres a accompli la loi». Satan exulte de joie lorsqu’il voit les enfants de Dieu se donner corps et âme à l’observation des rituels et des préceptes alors qu’ils choisissent d’ignorer le vrai chemin de la vie éternelle. Jésus est la lumière du monde. Pour entrer dans cette lumière, il faut s’efforcer de marcher dans les empreintes de ses pas. Une église qui se contente d’observer les préceptes et les rituels est encore dans les ténèbres, si elle choisit d’ignorer la beauté du caractère de Jésus.

La Parole de Dieu dit dans Jacques 1:27 : «La religion pure et sans tache devant Dieu notre Père consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leur affliction et à se préserver des souillures du monde».

L’observation des rituels constitue un vrai poison pour l’évangile de Jésus lorsque ces rituels paraissent plus importants que le modèle de vie que nous a laissé Jésus. Toutes les dénominations qui se disent chrétiennes doivent fixer leurs yeux sur Jésus notre modèle parfait. Je ne le répèterai jamais assez : le Salut, c’est Jésus. C’est tout!

Je me demande comment quelqu’un qui n’a jamais observé le sabbat, qui mange de la viande de porc, qui porte des bijoux, qui n’a probablement jamais mis les pieds dans un temple, pour offrir un culte à Dieu, comment une telle personne peut-elle entrer dans le Royaume de Dieu?

Selon les chefs religieux, une telle personne serait loin du Salut. S’ils avaient la clé du Royaume de Dieu, ils auraient fermé les portes à l’arrivée d’une telle personne, la jugeant indigne. Mais grâce soit rendue à Dieu! Seul Jésus détient la clé du Royaume de Dieu! D’ailleurs, c’est lui la Clé. Jésus laisserait passer une telle personne, une telle âme, tout simplement parce qu’elle serait en mesure de répondre positivement aux questions de Mathieu 25.

Si c’était les hommes qui détenaient la clé du royaume des cieux, seuls les plus riches, les plus fortunés y entreraient, parce que le royaume des cieux ne serait plus gratuit. Les places seraient vendues pour plusieurs milliards de dollars. Les grands théologiens auraient choisi les meilleures places, et les plus petits, ceux qui n’ont rien pour payer et n’ont pas fait de grandes études, seraient jetés dehors. Bonne nouvelle, ce ne sont pas les hommes qui auront à déterminer les sauvés et les perdus, c’est Jésus lui-même!

Cher(e) ami(e), je vois déjà certains grands chefs religieux, grands spécialistes de l’apparence de la piété, rougir de rage lorsqu’ils verront ces âmes accueillies par Jésus lui-même alors que, eux, prendront la direction de la géhenne avec ce verdict: «Je ne vous ai jamais connus vous qui commettiez l’iniquité». Vous, qui regardiez le salut à travers les rituels religieux, et l’apparence de la piété, aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs. Appliquez-vous à passer l’examen final de Mathieu 25, sinon votre déception sera terriblement affreuse.

Une personne qui mène une vie d’amour, de partage, de bonté, de bienfaisance, une telle personne, religieuse ou pas, a accompli la loi parce qu’elle mène une vie ressemblant à celle de Jésus-Christ. N’oubliez pas : Ressemblez à Jésus-Christ, et vous verrez Dieu!

Chapitre 7
Amour-action = partage.

Une étude récente a démontré que notre planète produit assez de nourriture pour alimenter correctement plus que le double de sa population. Pourtant, chaque jour, des dizaines de millions de personnes se couchent le ventre creux, et des dizaines de milliers d’entre eux meurent de faim. Pourquoi? Parce que l’essentiel de l’évangile n’a pas été prêché. Les habitants de ce monde n’ont jamais été sensibilisés à l’effet de montrer de la compassion envers leurs frères et sœurs. Ce travail devrait être fait par tous les chrétiens, par tous ceux qui prétendent avoir la vérité et, surtout, par tous les Adventistes du 7ème jour. Pour cela, nous, les chrétiens, avons l’obligation de montrer l’exemple à travers des actions d’amour et de partage. Selon moi, si toute la nourriture jetée à la poubelle par les habitants des pays riches était dirigée vers ceux qui sont dans le besoin, la faim serait éradiquée totalement du monde. Nous, les chrétiens, sommes dans l’obligation de donner au monde des exemples de bonté, d’amour et de compassion. Si nous persistons à refuser de prêcher et de pratiquer l’amour-action, à chaque fois qu’un enfant meurt de faim dans le monde, nous devons nous sentir coupables de n’avoir pas prêché l’essentiel de l’évangile : l’amour et le partage.

Si le vrai Évangile, c’est-à-dire l’amour-action, était prêché à travers le monde, une grande amélioration serait observée dans le comportement humain. Le plus grand des commandements aurait conduit les hommes à s’aimer les uns les autres. Un homme ne pourrait rester insensible devant la détresse d’un autre humain. Poussé par le plus grand des commandements, il assisterait ce prochain de la même manière qu’il aurait apprécié que le prochain l’assiste si c’était lui qui était dans le besoin.

Si l’amour de Jésus était prêché et démontré par ceux qui se disent Chrétiens, le niveau d’injustice à travers le monde baisserait. Les riches et les fortunés seraient poussés à partager leur immense surplus pour soulager la misère humaine.

La plupart des religions, actuellement, prêchent Dieu comme étant le vrai Dieu. Elles prêchent la grandeur de ce Dieu, sa puissance, son amour pour l’humanité. Mais ces religions évitent de rappeler aux hommes que nous devons nous inspirer de l’amour que Jésus a manifesté envers nous pour aimer nos frères.

Ces religions évitent d’encourager le partage entre les humains, car cette pratique ne serait pas rentable financièrement pour elles. Ces dernières encouragent fortement leurs membres à leur confier tous leurs dons et elles se réservent le droit de les utiliser à leur manière. C’est pourquoi, la plupart de ces organisations religieuses utilisent la presque totalité des dons pour assurer un salaire à leurs dirigeants, un bon salaire. Bien sûr, ces organisations laissent tomber quelques miettes aux pauvres, par le biais de maigres mouvements de bienfaisance.

Chers dirigeants, chers chefs religieux, la vision de Jésus notre Sauveur, est diamétralement opposée à la vôtre. Si Jésus était sur la terre en chair et en os, aujourd’hui, je suis sûr qu’il aurait dénoncé vigoureusement cette façon de faire totalement injuste. Si Jésus était le président d’une organisation religieuse, je suis sûr qu’il aurait disposé des ressources différemment de la manière dont les dirigeants le font actuellement. Connaissant Jésus, il aurait utilisé les ressources pour secourir vraiment ceux qui sont dans le besoin. Il est évident que Jésus ne se serait pas fait beaucoup d’amis parmi les chefs actuels, il aurait plutôt été considéré comme un homme dangereux, un homme à neutraliser.

Rappelons que les pharisiens l’ont crucifié parce qu’il dénonçait leur hypocrisie. Aujourd’hui, Jésus aurait dénoncé vigoureusement le sans-cœur et la cupidité des chefs religieux.

Quel aurait été le sort de ce Jésus dénonçant la malhonnêteté de ces chefs?
Que feriez-vous, messieurs les chefs religieux, de ce Jésus qui vous demande d’utiliser prioritairement les ressources financières pour soulager la misère des pauvres? Que feriez-vous de lui?

Dans Actes 4, nous avons un si bel exemple de la façon dont les ressources financières pourraient être utilisées. Dans ces textes, les apôtres nous montrent clairement que leur priorité n’était pas de garantir un salaire aux chefs mais ils favorisaient le partage en utilisant toutes les ressources pour le bien-être de tout le peuple. Lisons les versets 32 à 37 dans Actes 4, et voyons comment, quel exemple de partage les apôtres nous ont laissé.

Actes 4, à partir du verset 32 : « La multitude de ceux qui avaient cru, n’étaient qu’un cœur et qu’une âme, nul ne disait que ses biens lui appartinssent en propre mais tout était commun entre eux. Les apôtres prêchaient avec beaucoup de force le témoignage de la résurrection du Seigneur Jésus et une grande grâce reposait sur eux tous. » Verset 34 : «Car il n’y avait parmi eux aucun indigent. Tous ceux qui possédaient des champs ou des maisons les vendaient et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu. »

Verset 35,
« ... et ils le déposaient aux pieds des apôtres et les apôtres faisaient des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin «.

Je répète cette dernière phrase : «... et les apôtres faisaient des distributions à chacun selon qu’il en avait besoin «.

Dans ce passage, je le répète, les apôtres nous montrent clairement, que leur priorité n’était vraiment pas de se garantir un coussin financier, mais ils nous ont montré l’exemple du partage. Ils avaient utilisé toutes les ressources pour partager et faire des distributions à chaque personne selon ses besoins. Il est évident que les chefs religieux actuels rejettent catégoriquement cette façon de faire parce qu’elle incite au partage et à l’amour-action. Ils repoussent cette pratique au point qu’ils n’ont jamais fait de sermons sur ces textes. Je n’ai jamais entendu un pasteur faire une prédication sur Actes 4, à partir du verset 32, pour inviter les membres au partage, parce qu’ils ont déjà habitué les membres à apporter tous leurs dons aux chefs, et ces derniers auront la sagesse de les utiliser « pour le Seigneur ».

Ces textes, pour les chefs actuels, ne sont pas conformes à leur façon de faire.

Il est grand temps que les vrais enfants de Dieu se réveillent pour dénoncer la malhonnêteté et la cupidité de la plupart de ces dirigeants.

Cher(e) ami(e), n’attendez pas que ces chefs prennent conscience par eux-mêmes, car cela risque de ne jamais arriver.

Observez le caractère du Christ et, par la prière, efforcez-vous de faire les choses comme Jésus les aurait faites. Dénoncez les pratiques que Jésus aurait dénoncées mais, attention, en revêtant l’habit du caractère de Christ, vous allez courir le risque d’être écarté par les chefs religieux. En agissant et en parlant comme Jésus, ces chefs vous trouveront gênant, ils chercheront toute sorte de moyens pour vous accuser. Ils ne vous donneront plus droit de parole dans leur assemblée. Ils vous considèreront comme une menace pour leur cause. Dans ces moments-là, rappelez-vous que, s’ils vous haïssent, ils vous haïssent à cause de l’amour de Jésus que vous voulez répandre par des actions d’amour.

Vous serez grandement surpris de constater que ceux qui se servent du nom de Jésus à des fins de rentabilité se révèlent hostiles à l’œuvre d’amour de Jésus au point de haïr même ceux qui font la promotion de l’amour-action, c’est-à-dire le premier et le plus grand des commandements.

Chapitre 8
Ceux qui blessent vs ceux qui soignent pour guérir.

Il est intéressant aussi de constater que, dans le monde, malgré la méchanceté qui le caractérise, il a existé et il existe encore des hommes et des femmes qui ont une grande sensibilité et un grand amour pour leurs semblables. Très souvent, ces hommes et ces femmes exceptionnels n’appartiennent à aucune confession religieuse. Par leurs actions d’amour envers autrui, ils ont démontré et ils démontrent encore qu’ils sont les vrais observateurs de la loi. Ces hommes et ces femmes n’hésitent pas à consacrer leur vie entière aux services des plus petits. Comme Jésus, certains d’entre eux vont trouver la mort dans leur dévouement pour la cause humaine.

Dans ce monde, on peut observer plusieurs attitudes face à la détresse humaine. Nous comptons les égoïstes, ceux qui ne se sentent concernés que par eux-mêmes, ceux qui sont totalement indifférents à la misère des autres, qui ne se sentent pas concernés par le malheur des autres. Ce sont aussi des gens qui n’hésiteront pas à causer de graves dommages aux autres pour s’emparer de leurs biens. Par exemple, un voleur tue un père de famille pour lui voler son portefeuille.

Nous distinguons une deuxième catégorie. C’est la catégorie de ceux qui semblent être très touchés par le malheur des autres. Devant certaines scènes noires, ils vont même jusqu’à pleurer pour montrer leur sensibilité. Cependant, cette catégorie ne lèvera pas le petit doigt pour aider les malheureux. S’ils sont croyants, ils ne manqueront pas de prier pour les sinistrés. Ce sont des gens qui, pendant leur repas, alors que la table est bien garnie, remercient Dieu en ces mots : «Merci Seigneur pour la nourriture que tu nous donnes, donne à ceux qui n’en n’ont pas, au nom de Jésus. Amen «. Pourtant, dans leur prière, ils devraient dire : «Merci, Seigneur, pour la nourriture que tu nous donnes, mais donne-nous la bonté, la force, le courage, de partager avec ceux qui n’en ont pas, au nom de Jésus. Amen.»

Nous distinguons aussi la catégorie des gens qui éprouvent une réelle sensibilité pour leurs semblables. Cette catégorie, poussée par le vrai amour, ne reste pas les bras croisés, se limitant à montrer une sensibilité hypocrite devant la misère humaine. Cette catégorie agit concrètement pour soulager la misère humaine. Elle n’hésite pas à partager sa propre subsistance. Ces personnes n’hésitent pas à mettre leur sécurité et même leur vie en danger pour aider concrètement les misérables, les plus petits, les négligés, les rejetés.

Nous avons l’exemple du docteur Lucille Teasdale. Cette femme médecin a laissé le confort et les gros salaires de l’Occident pour aller soigner gratuitement les sidéens et les victimes de guerre en Afrique. Elle a fondé un centre hospitalier sur ce continent avec les moyens du bord. Puis, elle a aidé tous ces malheureux à améliorer leur sort. Elle a disposé de tous les dons reçus. Je répète : « elle a disposé de tous les dons reçus pour voler au secours de ces plus petits, ces insignifiants ».

Elle a élaboré des séminaires pour former des chirurgiens locaux. Malheureusement, cette femme, au cours d’une opération, a contracté le Sida pendant qu’elle soignait un patient infecté. Elle s’était piquée au cours de cette opération.

Cette dame est décédée dans son dévouement pour la cause des plus petits. Chers amis lecteurs, je ne sais pas si cette dame observait le sabbat ou non, je ne sais pas si elle portait des bijoux ou non, je ne sais pas si elle mangeait de la viande de porc ou non, mais la seule chose que je sais c’est que cette dame, par ses actions d’amour, a mené une vie ressemblant à celle de Jésus-Christ. Elle a aimé ses semblables jusqu’à s’exposer à la mort. Par son comportement, elle a montré qu’elle est une vraie observatrice de la loi. Elle nous fait comprendre que l’amour, c’est partager, c’est SE partager. Elle nous fait comprendre que l’amour, c’est donner, c’est SE donner.

Il y a encore une autre catégorie de personnes qui se comportent comme de vrais loups dans une peau d’agneau. Ce sont des gens qui font de grandes promotions au nom de Jésus pour recueillir des dons soi-disant utilisés pour soulager la misère des pauvres et des sinistrés. Mais, malheureusement, leur vraie priorité est loin d’aider les pauvres. Leur vraie motivation est de se remplir les poches ou de se garantir des salaires très intéressants sur le dos des affligés.

On dit même que certaines de ces organisations se réjouissent lorsqu’une catastrophe majeure frappe l’humanité, parce que ce sera plus facile pour elles de ramasser des dons. Quelle aberration!

A ces personnes-là, Jésus rappelle qu’elles vont passer en jugement individuellement et qu’elles auront à répondre aux questions de Mathieu 25, à partir du verset 32. Il est évident que ces personnes, en persistant dans cette voie, n’aiment pas Jésus-Christ.

Je tiens à vous faire remarquer aussi que, dans le temps, ce n’était pas les païens qui détestaient Jésus. La plupart de ces gens ordinaires l’admiraient. Ces gens aimaient écouter le Sauveur parler d’amour et de pardon. Ils étaient contents d’entendre des paroles d’espoir. Jésus était attiré surtout par les plus petits, et ces derniers voyaient et trouvaient en lui un Sauveur. Il était presque toujours entouré d’une grande foule. Les gens voulaient parvenir à être le plus près possible de lui.

Alors que les pharisiens les repoussaient, Jésus les accueillait avec empressement. Même les gens de mauvaise vie l’honoraient et prenaient plaisir à l’inviter parmi eux. Les pharisiens ne pouvaient pas comprendre comment un homme qui se disait Messie, Fils de Dieu, pouvait être aussi à l’aise au milieu de ces gens de mauvaise vie, jusqu’à manger avec eux. C’est sûr que Jésus avait un comportement qui déplaisait énormément aux pharisiens. Pourtant, ces derniers étaient conscients que Jésus était investi d’une autorité extraordinaire, mais ils refusaient de l’accepter comme étant le Messie parce que ce dernier ne s’était pas conformé à leur doctrine. Cela suffisait aux pharisiens pour chercher à le faire périr. Si Jésus s’était mis d’accord avec eux en priorisant la tradition, ces derniers n’auraient jamais nourri tant de haine envers lui.

Supposons que Jésus vienne vivre encore parmi les hommes d’aujourd’hui, il ne se laisserait nullement influencé par les kyrielles de préceptes que les chefs religieux actuels imposent pour mieux contrôler le peuple. Ces lois et ces préceptes sont d’excellents outils pour alimenter une culture de l’apparence de la piété et une culture de l’hypocrisie. Voici que, tout à coup, se présente Jésus et qu’il ne fait que parler d’amour, en matière de salut. Je suis sûr que les chefs religieux actuels seraient étonnés de voir que le Maître ne fait aucun cas de leurs préceptes, pourtant il déclare qu’il est le Chemin, qu’il est la Vérité, qu’il est la Vie et que nul ne peut venir au Père sans passer par lui.

Les chefs religieux seraient outrés de voir que le Maître du Salut ne parle même pas de la viande de porc, qu’il ne parle même pas des bijoux, qu’il ne parle pas du sabbat, qu’il ne fait que parler d’amour, qu’il ne fait qu’inviter les humains à s’aimer les uns, les autres.

Jésus invitait les hommes à faire jaillir envers leurs frères un amour qui ressemble à celui qu’il a manifesté envers l’humanité. De plus, voici que ce Jésus dénonce la cupidité de ces chefs religieux. Voici que des foules se pressent pour l’écouter, pour l’acclamer comme le Fils de Dieu, comme le Messie. Voici que ces foules commencent à comprendre que celui qui leur parle est Dieu lui-même qui s’est mis dans l’enveloppe d’un homme pour donner aux hommes un exemple de vie infaillible menant à la vie éternelle.

Ces chefs religieux seraient fous de rage de voir le peuple comprendre de plus en plus que le salut ne passe par aucune religion mais qu’il passe par Jésus. Le peuple parviendrait à comprendre qu’en menant une vie ressemblant à celle de Jésus-Christ, il serait assuré de recevoir la vie éternelle. Les chefs religieux verraient leur emprise diminuer sur le peuple qui aurait priorisé l’amour de Jésus, c’est-à-dire l’amour-action. Les gens se mettraient à partager leurs biens directement avec ceux qui sont dans le besoin, ces biens dont les chefs religieux disposaient autrefois, ils seraient partagés avec les plus démunis. A partir de là, Jésus aurait été identifié comme étant le responsable de ces changements et, pour les pharisiens, il serait un homme dangereux donc, à éliminer.

Voulant assurer leur salaire, les chefs religieux auraient utilisé tous les moyens pour le faire taire, car Jésus serait considéré comme un élément gênant et dangereux pour leur cause.

Notre monde est rongé par la haine, l’égoïsme, l’esprit de vengeance, l’injustice. Savez-vous qu’à tous ces maux il n’y a qu’une seule solution, un seul remède parfaitement efficace et ce remède, c’est l’Amour.

Aimer, c’est vouloir le bien-être de l’autre et agir en conséquence. Cette définition peut se résumer en deux mots : amour-action. Chaque humain devrait considérer autrui comme son égal. D’ailleurs, le mot autrui signifie l’autre moi…autrui = l’autre moi.

Dans nos relations avec nos semblables, nous devons nous rappeler du commandement de Jésus dans Matthieu 7 : 11 : « Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la loi et les prophètes. » Ce commandement pourrait encore se lire comme suit : Tout ce que vous ne voudriez pas que les hommes vous fassent, ne le leur faites pas non plus, car c’est la loi et les prophètes.

Souvenez-vous que nous serons jugés sur la manière dont nous avons traité Jésus en la personne des affligés, des démunis. Le Roi des rois s’est identifié aux plus petits. « À chaque fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites ». Je n’arrive vraiment pas à comprendre comment une personne qui dit suivre le Christ puisse arriver à rester indifférente face à une autre personne dans le besoin, alors qu’elle a la possibilité de faire quelque chose pour soulager ses souffrances.

Chapitre 9
Tantôt le plus petit…
Tantôt le plus grand.

J’ai médité très longuement sur le fait que Jésus s’identifie aux pauvres et aux indigents. A chaque fois que je vois une personne démunie, je vois automatiquement Jésus-Christ et je m’adresse à cette personne avec le plus grand respect. Il y a quelques années, je suis allé en Haïti. J’étais en visite chez ma tante. On était devant la maison, sur la galerie, lorsque ma tante m’a fait signe qu’il y avait quelqu’un qui voulait me serrer la main. Je me suis retourné et j’ai vu un homme à peine vêtu et extrêmement sale. C’était un malade mental. Il m’a tendu la main et j’ai tout de suite vu Jésus-Christ. Ce jour-là, je crois avoir eu l’ultime privilège de serrer la main du Roi des rois!

Si un chrétien méprise Jésus, en la personne des pauvres dans la rue, comment ce même chrétien va-t-il faire pour prier ce même Jésus, pour lui demander des faveurs? Si nous voulons que Jésus soit sensible à nos prières, il faut commencer par montrer de la compassion envers ce même Jésus en la personne des affligés. Comment voulez-vous que Dieu ait pitié de nous si nous n’avons pas pitié de lui à travers les démunis.

Pour nous démontrer ce fait, Jésus nous donne une brillante démonstration dans la parabole de Matthieu 18 : 21 à 35. Dans cette parabole, Jésus fait ressortir l’ingratitude et l’impitoyabilité d’un homme qui vient juste d’être gracié par le roi. Cet homme ne pouvait payer une grosse somme qu’il devait au roi. Ce dernier allait le faire emprisonner avec toute sa famille jusqu’à ce qu’il ait tout payé. Alors, il implora le roi d’avoir pitié de lui. Le roi fut ému de compassion pour lui et lui fit grâce. Il sortit de là très content d’avoir été libéré de ses dettes. En sortant, il rencontra un autre homme qui lui devait une toute petite somme. Il commença par l’étrangler lui disant : « Rends-moi ce que tu me dois ». L’homme lui demanda d’avoir pitié de lui, mais il ne voulut rien savoir. Il le fit jeter en prison, lui et toute sa famille. Lorsque le roi apprit le comportement de cet homme qu’il venait juste de gracier, il fut très irrité et il fit emprisonner cet homme jusqu’à ce qu’il ait tout payé. Le roi lui dit « Ne devais-tu pas avoir pitié de ton compagnon, comme j’ai eu pitié de toi? »

Il nous arrive de supplier le Seigneur pour qu’il nous apporte la délivrance quand nous traversons de grandes difficultés. Souvent nos prières ne dépassent pas le plafond de la maison parce que nous avons pris l’habitude de mépriser ce même Seigneur en la personne des pauvres et des plus petits. Apprenez à voir Jésus-Christ en chaque démuni. Montrez aux pauvres le même respect que vous auriez montré à Jésus-Christ et vous verrez un grand changement dans vos relations avec votre Dieu. Votre Seigneur aura compassion de vous dans la mesure où vous aurez compassion de lui en la personne des pauvres. Heureux celui qui s’intéresse aux pauvres, dit la Bible, au jour du malheur L’Eternel le délivre.

Ayez de la compassion pour ceux qui sont dans le besoin. En agissant ainsi, vous verrez un grand changement dans votre vie. Vous aurez une relation plus amicale avec votre Dieu.

L’antidote du poison qui détruit l’humanité, c’est l’Amour. C’est pour cela que Jésus, le Sauveur du monde, nous l’a prescrit comme un puissant médicament pour guérir le monde. La solution à tous les problèmes de l’humanité se trouve dans un seul mot : aimer.

Le malveillant qui brise des vies, s’il apprend à aimer, deviendra plutôt un bienveillant. Le criminel qui tue ses semblables, s’il apprend à aimer, deviendra un protecteur.

Nous, les chrétiens, avons le devoir et l’obligation de faire vigoureusement la promotion de ce commandement. Si nous ne le faisons pas, qui va le faire?

C’est avec infiniment de tristesse (parfois de rage) que je constate que les rituels, les préceptes prennent toute la place alors que le commandement nouveau est balayé et jeté à la poubelle. Mesdames et Messieurs, réveillez-vous! L’amour tel qu’enseigné par Jésus, est la seule solution de l’humanité.

Si la priorité de nos pasteurs et des chefs religieux était à la bonne place, ils auraient mis le caractère de Jésus comme modèle afin que tous les hommes puissent avoir le privilège de contempler la beauté de son caractère pour qu’ils puissent avoir l’envie d’avoir un caractère qui ressemble à celui de Jésus-Christ.

Chapitre 10
Ouvrons nos yeux et nos coeurs.

Je voudrais m’adresser tout particulièrement aux Adventistes, mes frères bien- aimés. Ce n’est pas l’observation du sabbat, ni le fait de ne pas porter de bijoux et de ne pas manger de viande de porc qui peut adoucir les cœurs et rendre les hommes plus humains, mais l’amour, le partage tel que nous l’a montré le Sauveur dans son exemple de vie. Rappelez-vous que c’est Dieu lui-même qui est entré dans l’enveloppe d’un homme pour venir vivre parmi les hommes afin de nous laisser un modèle de vie selon la volonté de Dieu. Connaissez-vous d’autres moyens et d’autres chemins plus sûrs pour vous conduire sur la voie de l’éternité?

Il y a même des Adventistes qui pensent que le fait d’être végétarien les rapproche de Dieu. Ceux qui ne consomment pas de viande regardent de haut ceux qui en mangent comme si le fait d’en manger les éloignait de Dieu. Un jour, un de mes amis est allé réchauffer son souper dans la cafétéria d’une institution adventiste. Une des personnes présentes a remarqué des cuisses de poulet dans l’assiette et en a fait presque un esclandre! C’était comme si elle venait de voir un sacrilège.

Mes amis, le fait d’être végétarien n’est pas un indice de piété. Si vous adoptez un sain régime alimentaire, vous faites bien parce que cela favorise une bonne santé, mais n’allez pas croire que cela fait de vous un meilleur chrétien. La Bible dit dans 1 Corinthiens 8 : 8 : « Ce n’est pas un aliment qui nous rapproche de Dieu : si nous en mangeons, nous n’avons rien de plus; si nous n’en mangeons pas, nous n’avons rien de moins. » Un pasteur adventiste aurait énormément de difficulté à accepter ce texte tel qu’il est écrit. Ce texte n’est pas conforme à la doctrine adventiste qui accorde une très grande importance aux aliments purs et impurs de Lévitique chapitre 11. Le pasteur adventiste ferait un long commentaire sur ce texte et, habilement, l’aurait corrigé pour lui faire dire le contraire, dans le but d’ajuster ce texte à la doctrine adventiste. Qui êtes-vous pour oser corriger la Parole de Dieu? Rappelez-vous, ce n’est pas à la Parole de Dieu de se conformer à votre doctrine, mais c’est à votre doctrine de se conformer à la Parole de Dieu.

Dieu veut que ses enfants soient en pleine forme et en bonne santé. Le meilleur chrétien, c’est celui qui s’efforce de ressembler à Jésus. Soulignons ici qu’Adolph Hitler était un grand végétarien, il ne buvait pas et ne fumait pas, pourtant il fut le plus grand criminel de l’histoire!

En temps que chefs religieux, vous êtes avant tout des bergers. Votre première obligation est de conduire les enfants de Dieu dans le bon chemin. Or, le seul bon et vrai chemin, c’est Jésus-Christ. Ne devriez-vous pas mettre toutes vos énergies à marcher dans les empreintes des pas de Jésus? Savez-vous où conduisent les empreintes des pas de Jésus? Devinez?

Dans les questionnaires de l’étude biblique quotidienne, le sujet dominant doit être Jésus-Christ. « Comme une poule qui passe tout son temps à chercher sa nourriture au sol, ainsi le chrétien intelligent devrait passer tout son temps à chercher à imiter Jésus dans le but de lui ressembler ». Imaginez un instant la puissance d’une église où tous les membres visent à ressembler à Jésus-Christ.

On raconte l’histoire d’une dame enceinte sur le point d’accoucher de son cinquième enfant. Le jour de l’accouchement, toute la famille était très excitée. Le père avait fini de faire la valise pour partir à l’hôpital et tout le monde voulait y aller. La famille entière s’était installée dans le mini van et le père démarra rapidement en direction de l’hôpital. Pendant qu’il conduisait fiévreusement, un des enfants dit : « Papa, il faut arrêter, il y a un problème! » Non, répondit le père, on n’a plus de temps, maman doit accoucher sous peu! Justement, répondit l’enfant, maman n’est pas dans la voiture.

Presque toutes les religions, y compris les Adventistes du 7ème jour, courent vers l’éternité et se sont persuadées qu’elles sont sur le bon chemin. Malheureusement, le personnage principal n’est pas à bord, le personnage manquant, c’est Jésus-Christ. Où allez-vous si Jésus, le Sauveur, n’est pas à bord de votre religion? Arrêtons l’auto, allons chercher Jésus-Christ, il n’attend que notre invitation pour monter avec nous. Invitons-le à prendre le volant, lui seul connaît le chemin de l’éternité, car c’est lui le chemin et c’est lui l’Éternel.

Toutes les âmes qui se convertissent au christianisme le font parce qu’elles sont sincèrement à la recherche de la vie éternelle. Quand, au lieu de leur présenter Jésus, vous les endoctrinez, vous commettez un grand crime spirituel. Arrêtez de persister à chercher le salut là ou il ne se trouve pas. Les doctrines sont très efficaces dans l’élaboration de cultes ayant l’apparence de la piété. Elles excellent dans la façon de rendre hommage à l’hypocrisie. De toute évidence, elles encouragent la culture de l’apparence de la piété et de l’hypocrisie. Cherchez plutôt le salut là où il se trouve, en Jésus-Christ, car « Il n’y a de salut en aucun autre… »
Pasteurs, évangélistes, prédicateurs, dans vos campagnes d’évangélisation, si vous vous entêtez à prioriser autre chose que le modèle amour-action que nous a laissé Jésus, vos campagnes continueront à ériger de solides barrières cachant la vraie solution aux problèmes du monde : Jésus-Christ. Si, malgré ces avertissements, vous persistez à ignorer Jésus-Christ, vous serez parmi ceux qui diront « Montagnes, tombez sur nous, cachez-nous de sa colère!» Malheureusement, toutes les âmes qui vous auront suivis diront la même chose. « Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs ». Pendant que nous sommes encore vivants, nous avons toujours l’occasion de choisir la vie. Lorsque Jésus fera son apparition, au lieu de dire, « Montagnes tombez sur nous », que nous puissions dire : « Voici celui en qui nous avons cru, il vient nous délivrer ».

Si vous prenez le temps de comprendre la vision de Jésus, vous découvrirez qu’il faisait peu de cas des rituels. D’ailleurs, les pharisiens le lui ont fortement reproché.