mercredi 28 mai 2014

La révélation parfaite


En ce jour-là, vous ne m'interrogerez plus sur rien. Jean 16, v. 23.
"En ce jour-là." C'est-à-dire quand le Sauveur glorifié nous aura fait entrer dans la communion du Père. Jusqu'à ce moment-là, vous avez bien des questions à me poser. Mais une fois que vous êtes dans la communion de Dieu, les questions s'évanouissent, il n'en reste plus. Votre vie s'est transformée parce qu'elle s'est identifiée à celle du Christ ressuscité, et vous êtes en parfait accord avec les desseins de Dieu. Peut-on vraiment dire cela de vous ? Mais pourquoi pas ?
Il peut y avoir une foule de choses qui restent obscures pour votre intelligence, mais elles n'ont pas à intervenir entre votre coeur et Dieu. "Ce jour-là, vous ne m'interrogerez plus sur rien." A quoi bon poser des questions, puisque vous savez que Dieu arrangera toutes choses pour que sa volonté se réalise de point en point. Votre coeur ne se trouble point, puisque vous vous confiez en Jésus. Si vous rencontrez quelque difficulté, quelque obstacle à votre foi, n'en cherchez pas la solution dans votre intelligence, mais bien dans vos dispositions intérieures : c'est là qu'il y a quelque chose à corriger. Quand vous serez parfaitement disposé à vous soumettre à Jésus, votre intelligence y verra parfaitement clair, vous serez tout près de Dieu, comme l'enfant qui tient la main de son père, et ce jour-là vous n'aurez plus de questions à poser.

vendredi 23 mai 2014

L'inquiétude est un manque de foi



Ne vous inquiétez pas de la nourriture nécessaire à votre vie, de ce que vous mangerez et de ce que vous boirez; ni de ce que vous mettrez sur vous, pour habiller votre corps. Matthieu 6, v. 25.
Toutes ces préoccupations que le bon sens vulgaire considère comme essentielles, Jésus y voit la défaillance de notre foi. Si nous avons reçu en nous l'Esprit de Dieu, l'Esprit nous sondera, nous aiguillonnera sans cesse : "Que fais-tu de ton Dieu dans cette amitié nouvelle, dans ces beaux plans pour tes vacances, dans ces livres nouveaux que tu viens d'acheter ?" Il insistera sans trêve jusqu'à ce que nous ayons appris à faire de Dieu notre première, notre principale préoccupation. Partout où nous mettons autre chose que Dieu en première ligne, tout s'embrouille et s'obscurcit.
"Ne vous inquiétez pas..." Ne vous chargez pas vous-même du souci de prévoir. Se tourmenter n'est pas seulement une faute, c'est un manque de foi : nous nous tourmentons parce que nous ne croyons pas que Dieu puisse s'occuper des petits détails de notre vie, et c'est toujours ces petits détails pour lesquels nous nous faisons du souci. Jésus nous révèle tout cela dans la parabole du semeur. Qu'est-ce qui étouffe en nous la parole qu'il y a semée ? Satan ? Eh! bien non, ce sont "les soucis de ce monde". Toujours les petits tracas de la vie. Je ne veux pas croire à ce que je ne vois pas de mes yeux, c'est le germe de notre incroyance. Le seul remède à cela, c'est l'obéissance au Saint-Esprit.
Ce que Jésus réclame avant tout de ses disciples, c'est l'abandon.

La joie dans le désespoir


Quand je le vis, je tombai comme mort à ses pieds. Apocalypse 1, v. 17.
Même si, comme l'apôtre Jean, vous connaissez Jésus intimement, il peut arriver qu'il vous apparaisse soudain avec un aspect tout nouveau, et tel que vous tombiez comme mort à ses pieds. Il y a des moments où Dieu ne peut se révéler à nous que dans sa majesté. C'est cette terrible majesté qui produit en nous la joie dans le désespoir : courbés jusqu'à terre, nous savons que la main de Dieu seule pourra nous relever.
"II posa sur moi sa main droite." Dans notre accablement, nous sentons tout à coup le contact de Jésus-Christ. Ce n'est pas la main du juge, c'est la main de notre Père céleste. Ce contact à lui seul est un réconfort, une paix ineffable. "Les bras éternels sont au-dessous de toi" pour te soutenir, te consoler, te fortifier. Dès qu'on a senti ce contact, aucune crainte n'est plus possible. Du haut de sa gloire éternelle, le Seigneur Jésus s'abaisse jusqu'à moi, le plus insignifiant de ses disciples, pour venir me dire : "Ne crains pas, crois seulement". Quelle douceur et quelle tendresse!
Le désespoir ordinaire ne contient aucune joie, aucune espérance de quelque chose de meilleur. Mais il y a de la joie dans mon désespoir quand "je sais qu'en moi, c'est-à-dire dans mon être terrestre, on ne peut rien trouver de bon". Ma joie c'est de sentir que je n'ai plus, tel que je suis, qu'à m'anéantir devant Dieu, et que Lui seul pourra me relever. Dieu ne peut rien faire pour moi tant que je n'ai pas reconnu mon incapacité radicale.

mardi 20 mai 2014

Ce qu'il faut mettre en première ligne


Cherchez premièrement le Royaume de votre Père céleste et sa Justice, et TOUT le reste vous sera rajouté. Matthieu 6, v. 33.
Aucune parole n'est plus révolutionnaire que cette parole de Jésus : "Cherchez premièrement le Royaume de Dieu." Même les plus pieux d'entre nous raisonnent tout autrement : "II faut bien que je vive; que j'aie de quoi manger; que j'aie un peu d'argent." Notre grand souci n'est pas le Royaume de Dieu, mais le maintien de notre vie physique. Jésus renverse l'ordre : d'abord nos rapports avec Dieu; nous avons à mettre cela en première ligne; le reste viendra ensuite.
"Ne vous inquiétez pas pour votre vie..." Combien il est déraisonnable, nous dit Jésus, de s'attacher si ardemment à tous ces biens matériels! Remarquez que Jésus ne prêche pas du tout l'insouciance. Celui qui ne s'inquiète de rien est un insensé. Le disciple de Jésus doit s'attacher avant tout à ses rapports avec Dieu, et subordonner, mais non pas supprimer, toutes ses autres préoccupations à celle-là. Ne vous laissez pas dominer par l'idée de ce que vous aurez à manger et à boire. Il y a des gens qui ne s'inquiètent pas du tout de ce qu'ils mangent et boivent, et ils ont à en souffrir; ils ne s'inquiètent pas de leurs vêtements, et leur tenue n'est pas ce qu'elle devrait être; ils ne s'inquiètent pas de leurs affaires, et Dieu les tient pour responsables. Jésus nous dit : Premièrement le Royaume de Dieu, et secondement tout le reste.
Obéir à cet enseignement de Jésus est très difficile; il faut beaucoup de courage à un chrétien pour qu'il permette au Saint-Esprit de le plier à cette sévère discipline.

vendredi 16 mai 2014

L'ascension est l'achèvement de la transfiguration


Pendant qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut enlevé au ciel. Luc 24, v. 51.
A partir de la transfiguration, la vie de notre Seigneur est d'un autre ordre, d'une qualité nouvelle, dont nous ne pouvons par nous-mêmes avoir aucune expérience. A partir de ce moment-là, la vie de notre Seigneur devient entièrement substitutive. Jusque-là, sa vie était la vie normale d'un homme parfait. A partir de la transfiguration, tout est nouveau et incomparable : Gethsémani, la croix, la résurrection. Sa croix est le portique par lequel tout membre de la famille humaine entre dans la vie de Dieu. Par sa résurrection, il acquiert le droit de donner à chaque homme la vie éternelle. Par son ascension, notre Seigneur étant entré dans le Ciel, en tient pour nous tous la porte grande ouverte.
La transfiguration s'achève sur la montagne de l'ascension. Si Jésus, du haut de la montagne de la transfiguration était monté directement au ciel, il y serait allé seul; il n'aurait été pour nous qu'une glorieuse figure. Mais renonçant à toute gloire, il est redescendu de la montagne pour s'unir à l'humanité déchue.
L'ascension complète la transfiguration. Cette fois-ci, le Seigneur retourne bien à Sa gloire éternelle : mais il n'y retourne plus seulement comme Fils de Dieu, il y retourne comme Fils de l'homme. La route est grande ouverte maintenant qui peut mener tout homme jusqu'au trône de Dieu. Fils de l'homme sur la terre, Jésus avait renoncé à son omnipotence, à son omniprésence, à sa toute-science. Fils de l'homme dans le ciel, il les a retrouvées. Depuis le jour de l'Ascension, il est à tout jamais le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs.

mardi 13 mai 2014

Prenez l'habitude de n'être pas l'esclave de vos habitudes



Posséder et développer en vous ces qualités vous préservera d'être des paresseux et des inutiles. II Pierre 1, v. 8.

Quand nous commençons à former en nous une habitude, nous en avons conscience. A certains moments, nous avons conscience de devenir vertueux, patients, consacrés, mais ce n'est là qu'une étape qu'il faut dépasser. Si nous nous en tenions là, nous tomberions dans la suffisance des Pharisiens. Nos habitudes doivent se perdre et se confondre avec notre vie spirituelle, elles doivent devenir inconscientes. Nous avons seulement à nous rendre compte des qualités qui nous manquent, pour tâcher de les acquérir. Après quoi cela va tout seul.

Peut-être vous faites-vous une idole de vos habitudes religieuses, lire la Bible ou prier à telle heure précise. Vous verrez que Dieu s'arrangera pour déranger vos habitudes si vous en faites des idoles. "Je ne puis pas m'occuper de cela maintenant. Je suis en prière. Cette heure est consacrée à Dieu." Non, cette heure est consacrée à votre idole, à votre habitude. Quelque chose vous manque. Rendez-vous en bien compte, et tâchez de l'acquérir.

Dans l'amour tel qu'il doit être, il n'y a plus d'habitudes apparentes. Ce qui doit se faire se fait tout seul, inconsciemment. Quand vous avez conscience de vos mérites, vous vous figurez que vous ne pouvez pas faire certaines choses. C'est que quelque chose vous manque. La seule vie parfaite est celle dont vivait le Seigneur Jésus, et il était en toute chose en harmonie avec Dieu. Est-ce le cas pour vous ? Si quelque chose ne va pas, laissez Dieu vous remettre à votre place, jusqu'à ce que votre vie soit comme celle d'un petit enfant.

L'habitude d'une bonne conscience



Une conscience irréprochable devant Dieu et devant les hommes. Actes 24, v. 16.

Les commandements de Dieu sont difficiles, mais dès que nous Lui obéissons, ils deviennent divinement faciles.

La conscience est cette faculté supérieure de la nature humaine qui me révèle les plus hautes réalités spirituelles, et aussi ce qu'elles réclament de moi. C'est l'oeil de mon âme, qui regarde vers Dieu, ou alors vers ce qu'elle considère comme l'idéal suprême. C'est pourquoi la conscience ne parle pas à tous le même langage. Si j'ai l'habitude de regarder Dieu en face, de toute mon âme, la conscience m'indiquera toujours quelle est la loi de Dieu, et ce que je dois faire pour lui obéir. Mais suis-je disposé à toujours lui obéir ? Il me faut garder ma conscience si sensible qu'elle m'évite tout faux pas. Il me faut vivre dans une communion si parfaite avec le Fils de Dieu, que dans chaque circonstance nouvelle ma conscience est ravivée et que je discerne à l'instant cette volonté de Dieu qui est toujours si "bonne, agréable et parfaite".

Dieu fait notre éducation jusque dans le plus petit détail. Mon oreille est-elle exercée à percevoir le plus léger murmure de l'Esprit ? "N'attristez pas le Saint-Esprit de Dieu." Sa voix n'est pas celle du tonnerre : elle est si douce qu'il est facile de la négliger. Pour garder notre conscience toujours sensible, il n'y a qu'un moyen : c'est d'être toujours entièrement sincère avec Dieu. Dès que votre conscience parle, obéissez. Ne discutez pas avec Dieu. Gardez-vous, par la moindre complaisance pour le mal, de ternir si peu que ce soit votre vision de Dieu.

L'habitude d'accepter tout joyeusement


... afin que la vie de Jésus se manifeste aussi dans notre corps. II Corinthiens 4, v. 10.
Les habitudes que nous formons en nous doivent manifester ce que la grâce de Dieu a fait en nous. Il ne s'agit pas de savoir si nous serons sauvés de l'enfer, mais si nous manifestons dans notre corps la vie du Fils de Dieu. C'est devant les choses désagréables que se manifeste clairement notre conversion. Est-ce que, par toute mon attitude, j'exprime la tendresse profonde de mon Sauveur, ou bien l'irritation profonde de mon égoïsme radical ? Pour accepter joyeusement les choses les plus désagréables, il faut l'enthousiasme que produira en moi la vie de Jésus si elle se manifeste à travers moi. Devant la chose la plus repoussante, dites à Jésus : "Seigneur, j'accepte joyeusement de t'obéir", et Jésus se manifestera glorieusement en vous.
Point de discussion. En obéissant à ce qui vous a été révélé, vous êtes rempli de la présence du Fils de Dieu. Mais si vous discutez, vous attristez le Saint-Esprit. Au lieu de rester toujours ouvert à la manifestation de Jésus, vous fermez la porte en vous apitoyant sur vous-même. Les circonstances où Dieu nous place sont des occasions toujours nouvelles de manifester la merveilleuse perfection et la merveilleuse pureté du Fils de Dieu. Est-ce que cela ne vous fait pas battre le coeur, cette idée que vous allez pouvoir manifester d'une nouvelle manière la lumière de Jésus ? Ne cherchez pas ce qui est désagréable, mais quand Dieu vous le présente, soyez sans crainte : Il est de force à vous en tirer.
Soyez toujours prêt à manifester la vie du Fils de Dieu. Ne vous contentez pas de vivre de vos souvenirs. Que la Parole de Dieu soit toujours en vous, vivante et agissante.

jeudi 8 mai 2014

La patience de la foi



Parce que tu as su garder, à mon exemple, une courageuse patience. Apocalypse 3, v. 10.

La patience courageuse est bien plus que l'endurance. La vie d'un croyant est entre les mains de Dieu comme l'arc entre les mains de l'archer. Dieu vise un but que le croyant ne peut pas du tout voir, et Dieu tend la corde toujours davantage, et le croyant dit à plusieurs reprises : "Je ne puis pas en supporter davantage." Dieu n'y fait pas attention, il continue de tendre la corde, et quand le but est à portée, il tire. Fiez-vous à Dieu par la patience de la foi.

La foi n'est pas une simple émotion, c'est une confiance ferme et vigoureuse en l'Amour divin. Vous ne voyez pas Dieu, vous ne pouvez pas comprendre ce qu'Il fait, mais par la foi vous le saisissez quand même. Le naufrage de la foi résulte d'un déséquilibre. Il nous faut sonder notre pensée sur celle vérité éternelle : Dieu est amour. La foi, c'est l'effort héroïque par lequel on se jette entre les bras de Dieu.

Dieu, pour nous sauver, a risqué son Fils unique, tout ce qu'il avait de plus précieux. Il nous demande en retour de tout risquer pour suivre Jésus. Il y a encore en nous des points sur lesquels Dieu ne règne pas. La vie de Jésus était tout entière consacrée à son Père, il doit en être de même pour la nôtre. "Te connaître, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé, c'est l'éternelle vie." La vie éternelle, c'est proprement une vie qui peut tout affronter sans hésiter jamais. Dès qu'on l'a compris, la vie devient une merveilleuse aventure. Dieu fait notre éducation pour que nous puissions avoir accès à ce bonheur merveilleux.

La révélation nécessaire


Là où il n'y a pas de révélation, le peuple est sans frein. Proverbes 29, v. 18.
Quelle différence entre un simple idéal moral et une révélation de Dieu! L'idéal est abstrait, la révélation nous inspire. L'idéal n'amène guère à l'action. On peut se faire une conception de Dieu qui justifie notre inaction, en présence du devoir.
Jonas nous en offre un exemple. "Je savais bien, s'écrie-t-il, que tu es un Dieu miséricordieux et compatissant, lent à la colère, riche en bonté et prêt à renoncer au châtiment." C'est ainsi qu'il excuse sa première désobéissance. Une conception de Dieu, même exacte, peut me fournir un prétexte à ne pas faire mon devoir. Tandis que la révélation que je reçois directement me pousse à l'action.
Le plus bel idéal peut être pour nous un opium qui nous endort et nous mène à la mort. Regardez en vous-même : n'avez-vous pour vous guider qu'un idéal abstrait, ou bien Dieu se révèle-t-il à vous directement ? Il faut, par la vision de Dieu, atteindre au-delà de ce que nous avons sous la main.
Quand cette vision nous manque, "quand il n'y a pas de révélation", nous aussi, nous sommes "sans frein". Nous cessons de prier, nous ne cherchons plus la direction de Dieu en toute chose, nous agissons d'après notre propre initiative. Nous sommes en train de descendre la pente. Où en sommes-nous ? Est-ce que nous sommes aujourd'hui orientés d'après la vision de Dieu ? Comptons-nous sur Lui pour faire de plus grandes choses qu'Il n'a jamais faites ? Sommes-nous, spirituellement, forts, frais et dispos ?

lundi 5 mai 2014

Lorsque Christ vit en moi

Plus aucune condamnation ne repose sur moi (Rom 8:1)

Christ prend mes infirmités et se charge de mes maladies (Mat 8:17)

Je suis libre car l'Esprit du Seigneur est en moi (II Cor 3:17)

Je peux me décharger sur Lui de tous mes soucis car Il prend soin de moi (I Pi 5:7)

Dieu pourvoit à tous mes besoins (Phil 4:19)

Dieu me donne un esprit de force, d'amour et de sagesse (II Tim 1:7)

Je puis tout par Lui, qui me fortifie (Phil 4:13)

Celui qui est en moi est plus grand que celui qui est dans le monde (I Jean 4:4)

Dieu me fait toujours triompher en Christ (II Cor 2:14)

Je sais qu'aucune épreuve ne me saisit qui ne soit humaine,
car Dieu ne permettra pas que je sois éprouvé au-dessus de mes forces,
et avec l'épreuve Il fera l'issue pour pouvoir supporter (I Corinthiens 10:13)

Tout concourt à mon bien (Rom 8:28)

Je peux regarder comme joie toute entière lorsque je tombe dans diverses épreuves (Jacques 1:2)

Mon Père sait ce dont j'ai besoin avant que je le lui demande (Matthieu 6,8)

Je ne fais pas comme ceux des nations, qui pensent qu'en répétant beaucoup de paroles ils se feront mieux entendre (Matthieu 6,7)

Je crois que j'ai reçu ce que je demande, et cela m'est effectivement donné (Marc 11,24)

En toutes circonstances, je remercie le Seigneur ( 1 Thess 5,18)

Je suis toujours joyeux (1 Thess 5,16)

Je vis dans la louange (Colossiens 3,15)

Dieu fait tout contribuer à mon bien car je L'aime (Romains 8,28)

En tout temps et pour toutes choses, je remercie le Seigneur (Ephésiens 5,20)

Je me réjouis sans cesse dans le Seigneur (Philippiens 4,4)

La liberté selon l'Evangile


Tenez ferme par conséquent dans la liberté que le Christ nous a procurée. Paul aux Galates, ch. 5, v. 1.
Un homme guidé par l'Esprit de Dieu ne viendra jamais vous dire de croire ceci ou cela : il vous dira tout simplement de conformer votre vie aux commandements de Jésus. On ne nous demande pas de croire à la Bible, mais bien à Celui que la Bible nous révèle. "Vous sondez les Ecritures... ce sont elles, dit Jésus, qui rendent témoignage de moi." (Jean 5, v. 39.) Nous avons à donner l'exemple d'une conscience affranchie du péché, et non pas d'une pensée libre de croire tout ce qu'elle veut. Si nous sommes libérés du péché, libres de la liberté que Jésus-Christ nous a procurée, d'autres seront amenés par là à cette même liberté, qui consiste à réaliser en nous-mêmes la domination absolue de Jésus-Christ sur notre âme.
Que votre vie soit toujours ajustée aux commandements de Jésus-Christ. Pliez-vous à son joug, mais à aucun autre. Et prenez bien soin de ne jamais imposer aux autres un joug qui n'est pas celui de Jésus-Christ. Dieu a besoin de beaucoup de temps pour nous faire comprendre que ceux qui ne pensent pas comme nous ne sont pas nécessairement dans l'erreur. En jugeant les autres, nous nous écartons du point de vue de Dieu.
Il n'existe qu'une seule liberté véritable, elle ne consiste pas à juger les autres, mais à laisser le champ libre, dans toute notre pensée, à Jésus seul, qui nous rend alors capables de faire le bien.
Ne soyez pas impatient : rappelez-vous avec quelle douceur et quelle patience Dieu vous a traité. Mais n'essayez jamais d'affaiblir la vérité de Dieu. Laissez-la s'épanouir, librement, sans vouloir l'accommoder à votre échelle. Jésus a dit : "Allez, et faites de tous les hommes mes disciples." Il n'a pas dit : "Convertissez-les à vos idées."