vendredi 20 juin 2014
Le ministère de l'intercession
Pour vous, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal. I Pierre 2, v. 9.
Par quel droit pouvons-nous devenir "un sacerdoce royal" ? Par le droit de l'Expiation. Sommes-nous prêts à tourner le dos résolument à notre égoïsme spirituel et à nous consacrer à cette fonction royale, à ce sacerdoce de la prière ? En grattant sans cesse notre conscience pour voir si tout va bien, nous faisons de nous-mêmes des chrétiens pleins d'eux-mêmes, chétifs et malades, et non pas des enfants de Dieu simples, droits et robustes. Jusqu'à ce que nous ayons pris la bonne attitude à l'égard de Dieu, nous faisons des efforts désespérés, et nous disons : "Oh! quelle merveilleuse victoire j'ai remportée sur moi-même!"
Que devient dans tout cela le miracle de la Rédemption ? Croyez de toute votre âme, et sans la moindre réserve, que la Rédemption vous a sauvé entièrement, et puis ne vous tracassez plus au sujet de vous-même, mais faites ce que Jésus-Christ vous demande : priez pour l'ami importun qui vient vous déranger à minuit, priez pour les enfants de Dieu, priez pour tous les hommes. Priez en ne comptant que sur Jésus-Christ pour faire de vous ce que vous devez être, et non pas en invoquant vos efforts méritoires pour obtenir le secours du Seigneur.
Combien de temps faudra-t-il à Dieu pour nous débarrasser de notre habitude malsaine de toujours penser à nous-mêmes ? Il faut que nous arrivions à être dégoûtés de nous-mêmes jusqu'à la nausée, jusqu'à ce que rien ne puisse nous étonner de ce que Dieu nous fera voir en nous. Par nous mêmes, nous sommes incapables de saisir notre profonde corruption. La seule façon pour nous d'être en règle, c'est de nous abandonner à Jésus-Christ, après quoi nous devons, de toutes nos forces, nous consacrer au ministère de l'intercession.
jeudi 12 juin 2014
l'heure la plus cruciale de l'Histoire humaine.
J'opine que Satan attaqua physiquement jésus et Le plongea dans une angoisse indescriptible. Satan avait cherché à Le tuer dès Sa naissance et avait même essayé d'empêcher Sa naissance. Maintenant, c'était l'assaut final: essayer de faire mourir Jésus dans le jardin, ce qui ferait échouer Sa victoire sur la mort, planifiée par Dieu par le biais de la crucifixion.
Physiquement, Jésus aurait pu trouver la mort à Gethsémané, mais après Sa prière, des anges vinrent et Le fortifièrent (Luc 22 /43).Ceci est également confirmé dans Hébreux 5 /7-9: "C'est lui qui, dans les jours de sa chair, a présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et il a été exaucé à cause de sa piété … ".
Ainsi, Il pria d'être sauvé de ce danger menaçant dans le jardin et Il
ne mourut pas … Mais cela ne signifie aucunement qu'Il fut exempté des
souffrances et de la mort à la croix.
Jésus savait qu'Il devait accomplir la Parole de Dieu nitre père et donner Sa vie pour nous ou Il se contredirait Lui-même, Lui le véritable auteur de la Parole.
Sa mort à la croix était nécessaire comme nous: "Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois" (Galate 3 /13). Même la phase préparatoire de la trahison de Juda faisait également partie de ce plan: "Je connais ceux que j'ai choisis. Mais il faut que l'Ecriture s'accomplisse: Celui qui mange avec moi le pain a levé son talon contre moi " (Jean 13 /18).
Après Sa résurrection, Il dit à Ses disciples que tout – y compris Ses souffrances et Sa mort – avait été annoncé par les Ecritures: "…il fallait que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes … ainsi il est écrit que le Christ souffrirait … " (Luc 24 /44-46).
Les puissances de l'enfer et de la mort Le confrontèrent dans une dernière tentative désespérée pour empêcher l'accomplissement de la Parole en mettant fin à Sa vie avant qu'Il n'atteigne la Croix.
Mais Dieu soit loué !
Jésus a triomphé et remporté la victoire qui nous conduit vers le Salut éternel. Il a vaincu pour toujours l'enfer, la mort et Satan dans une bataille unique.
Il se réjouit de tout ce qu'Il a accompli comme un guerrier se réjouit durant le combat. Il nous a dit: "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et que ne peuvent tuer l'âme …" (Matthieu 10/28). Lorsque dans la bataille, on sait que la victoire nous attend, alors on ne connaît pas la peur.
Ainsi est notre précurseur du Salut éternel, le Cavalier sur le cheval blanc, notre Seigneur des seigneurs, Jésus Christ.
Dans ce moment terrible, Il n'a pas craint et ne craindra jamais!
Jésus savait qu'Il devait accomplir la Parole de Dieu nitre père et donner Sa vie pour nous ou Il se contredirait Lui-même, Lui le véritable auteur de la Parole.
Sa mort à la croix était nécessaire comme nous: "Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous – car il est écrit: Maudit est quiconque est pendu au bois" (Galate 3 /13). Même la phase préparatoire de la trahison de Juda faisait également partie de ce plan: "Je connais ceux que j'ai choisis. Mais il faut que l'Ecriture s'accomplisse: Celui qui mange avec moi le pain a levé son talon contre moi " (Jean 13 /18).
Après Sa résurrection, Il dit à Ses disciples que tout – y compris Ses souffrances et Sa mort – avait été annoncé par les Ecritures: "…il fallait que s'accomplisse tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes … ainsi il est écrit que le Christ souffrirait … " (Luc 24 /44-46).
Les puissances de l'enfer et de la mort Le confrontèrent dans une dernière tentative désespérée pour empêcher l'accomplissement de la Parole en mettant fin à Sa vie avant qu'Il n'atteigne la Croix.
Mais Dieu soit loué !
Jésus a triomphé et remporté la victoire qui nous conduit vers le Salut éternel. Il a vaincu pour toujours l'enfer, la mort et Satan dans une bataille unique.
Il se réjouit de tout ce qu'Il a accompli comme un guerrier se réjouit durant le combat. Il nous a dit: "Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et que ne peuvent tuer l'âme …" (Matthieu 10/28). Lorsque dans la bataille, on sait que la victoire nous attend, alors on ne connaît pas la peur.
Ainsi est notre précurseur du Salut éternel, le Cavalier sur le cheval blanc, notre Seigneur des seigneurs, Jésus Christ.
Dans ce moment terrible, Il n'a pas craint et ne craindra jamais!
Venez à moi
Rabbi, où demeures-tu ? - Venez, leur dit-il, et vous verrez. Ils allèrent, et... restèrent auprès de lui ce jour-là. Jean 1, vv. 38-39.
"Venez avec moi", nous dit quelquefois Jésus. Nous restons auprès de lui ce jour-là, et puis c'est fini; nous retournons à nos affaires, à nos intérêts personnels. Nous ne comprenons pas qu'on peut rester avec Jésus en toute circonstance.
"Tu es Simon; on t'appellera Céphas." Dieu ne peut écrire notre nouveau
nom que là où il a effacé notre orgueil, notre suffisance, notre
égoïsme. Il y en a parmi nous qui ne sont enfants de Dieu que par-ci
par-là, comme les taches de rougeole. Si vous nous regardez seulement
sur tel point, ou bien sous telle lumière, quand nous sommes tout à fait
bien disposés, vous croiriez que nous sommes des modèles de piété. Mais
quand nous sommes mal disposés, patatras! Le vrai disciple de Jésus
porte Son Nom sur toute sa personne; l'égoïsme, l'orgueil, la suffisance
ont partout disparu.
L'orgueil est la déification du moi. Et cet orgueil peut être chez plusieurs d'entre nous, aujourd'hui, non pas celui du pharisien, mais celui du péager. Vous dites : "Oh! je ne suis pas ce que je devrais être. " Votre orgueil d'homme s'en accommode, mais au fond vous blasphémez contre Dieu, car votre pensée, c'est que Dieu ne peut pas vous transformer. "Je suis trop faible, trop découragé, dites-vous; le salut n'est pas pour moi." Humble au regard des hommes, vous êtes un blasphémateur à l'égard de Dieu : vous ne croyez pas à la puissance de Dieu. "Il faudrait, dites-vous, que Dieu vienne me prendre et m'emporte au ciel." Mais Il est prêt à le faire. Allez à Jésus, restez auprès de lui, sans rien exiger d'autre. Jésus vous prendra avec Lui, non pas pour un jour, mais pour toujours.
L'orgueil est la déification du moi. Et cet orgueil peut être chez plusieurs d'entre nous, aujourd'hui, non pas celui du pharisien, mais celui du péager. Vous dites : "Oh! je ne suis pas ce que je devrais être. " Votre orgueil d'homme s'en accommode, mais au fond vous blasphémez contre Dieu, car votre pensée, c'est que Dieu ne peut pas vous transformer. "Je suis trop faible, trop découragé, dites-vous; le salut n'est pas pour moi." Humble au regard des hommes, vous êtes un blasphémateur à l'égard de Dieu : vous ne croyez pas à la puissance de Dieu. "Il faudrait, dites-vous, que Dieu vienne me prendre et m'emporte au ciel." Mais Il est prêt à le faire. Allez à Jésus, restez auprès de lui, sans rien exiger d'autre. Jésus vous prendra avec Lui, non pas pour un jour, mais pour toujours.
mardi 10 juin 2014
Cherchez, et vous trouverez
Vous demandez, et vous ne recevez pas, parce que vous demandez mal, et pour satisfaire vos passions. Jacques 4, v. 3.
Si vous demandez pour satisfaire vos passions, et non pas pour plaire à Dieu, vous demandez mal, vous demandez pour vous-même. Et plus vous vous cherchez vous-même, moins vous cherchez Dieu. Cherchez comme il faut chercher, c'est-à-dire cherchez Dieu, et vous le trouverez. Mettez-vous en marche, et concentrez vos efforts vers ce but. Avez-vous jamais cherché Dieu de tout votre coeur, ou bien ne l'avez-vous invoqué que lorsque votre âme était un peu indolente ? Cherchez énergiquement, et vous le trouverez.
"Vous tous qui avez soif, venez! les eaux sont là." Avez-vous vraiment soif, ou bien êtes-vous béatement satisfait de votre médiocrité ?
"Frappez, et l'on vous ouvrira." "Approchez-vous de Dieu." Frappez! la porte est fermée, et pendant que vous frappez, votre coeur bat à coups redoublés." Nettoyez vos mains, pécheurs!" Frappez un peu plus fort. Vous vous apercevez que vos mains sont sales." Purifiez vos âmes, hommes irrésolus!" Ceci vous touche encore davantage, vous sentez qu'il faut à tout prix aboutir. "Sentez votre misère, affligez-vous et pleurez!" Vous êtes-vous jamais vraiment affligés devant Dieu de votre misère intérieure ? Ce n'est plus une complaisante pitié de vous-même, c'est la douloureuse stupéfaction de voir ce que vous êtes en réalité. "Humiliez-vous devant le Seigneur!" C'est une humiliation, sans contredit, de devoir frapper à la porte, tout comme le brigand crucifié. Mais, à celui qui frappe, on ouvrira.
dimanche 8 juin 2014
Le point central
Tout ce que vous demanderez en mon Nom, je le ferai. Jean 14, v. 13.
Est-ce que je m'acquitte fidèlement du service de l'intercession ? Dans ce service caché, il n'y a aucun piège, aucun danger de vanité ou d'orgueil; mais il porte du fruit à la gloire du Père. Est-ce que je laisse ma vie spirituelle se dissiper à tous les vents, ou bien est-ce qu'elle est concentrée sur un seul point : l'Expiation ? Est-ce que Jésus-Christ domine de plus en plus tous les élans de ma vie ? Si l'Expiation est le point central de toute ma pensée, sous son influence je porterai du fruit à la gloire de Dieu, dans chaque phase de mon existence.
Il faut que je prenne le temps de me recueillir, si je veux saisir ce point central, d'où me viendra toute énergie. Est-ce que je donne à cette pensée ne fût-ce qu'une minute par heure, dans toute ma journée ? "Si vous demeurez en moi", dit Jésus (c'est-à-dire si vous pensez et si vous agissez continuellement en partant de ce point central), "demandez ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez". Est-ce que je demeure en lui ? Est-ce que je prends pour cela le temps nécessaire ? Quelle est la source principale de mon énergie ? Est-ce mon travail lui-même, le service que j'accomplis pour Dieu, mes sacrifices pour les autres, ou bien mon effort de travailler pour Dieu ? Ce qui doit être la source capitale de mon énergie, c'est le sacrifice de Jésus, c'est l'Expiation. Ce qui exerce sur nous la plus forte influence, c'est non pas ce qui absorbe le plus de notre temps, mais ce qui a sur nous le plus de pouvoir. Il faut nous concentrer sur ce qui est essentiel.
"Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai." Celui qui demeure en Jésus ne fait qu'un avec la volonté de Dieu, et son choix, qui nous apparaît tout à fait libre, coïncide avec l'éternel décret de la volonté divine. C'est là, dites-vous, un mystère ? une contradiction ? une absurdité ? Oui, sans doute, et pour le croyant c'est une vérité glorieuse.
Est-ce que je m'acquitte fidèlement du service de l'intercession ? Dans ce service caché, il n'y a aucun piège, aucun danger de vanité ou d'orgueil; mais il porte du fruit à la gloire du Père. Est-ce que je laisse ma vie spirituelle se dissiper à tous les vents, ou bien est-ce qu'elle est concentrée sur un seul point : l'Expiation ? Est-ce que Jésus-Christ domine de plus en plus tous les élans de ma vie ? Si l'Expiation est le point central de toute ma pensée, sous son influence je porterai du fruit à la gloire de Dieu, dans chaque phase de mon existence.
Il faut que je prenne le temps de me recueillir, si je veux saisir ce point central, d'où me viendra toute énergie. Est-ce que je donne à cette pensée ne fût-ce qu'une minute par heure, dans toute ma journée ? "Si vous demeurez en moi", dit Jésus (c'est-à-dire si vous pensez et si vous agissez continuellement en partant de ce point central), "demandez ce que vous voudrez, et vous l'obtiendrez". Est-ce que je demeure en lui ? Est-ce que je prends pour cela le temps nécessaire ? Quelle est la source principale de mon énergie ? Est-ce mon travail lui-même, le service que j'accomplis pour Dieu, mes sacrifices pour les autres, ou bien mon effort de travailler pour Dieu ? Ce qui doit être la source capitale de mon énergie, c'est le sacrifice de Jésus, c'est l'Expiation. Ce qui exerce sur nous la plus forte influence, c'est non pas ce qui absorbe le plus de notre temps, mais ce qui a sur nous le plus de pouvoir. Il faut nous concentrer sur ce qui est essentiel.
"Tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai." Celui qui demeure en Jésus ne fait qu'un avec la volonté de Dieu, et son choix, qui nous apparaît tout à fait libre, coïncide avec l'éternel décret de la volonté divine. C'est là, dites-vous, un mystère ? une contradiction ? une absurdité ? Oui, sans doute, et pour le croyant c'est une vérité glorieuse.
Pour mieux connaître Dieu
Si vous savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettiez en pratique. Jean 13, v. 17.
Si vous n'avez pas le courage de couper vous-même les amarres, Dieu les brisera par une tempête, et vous serez bien forcé d'aller au large. Fort de l'appui de Dieu, lancez-vous sur l'océan où il vous appelle, et vos yeux s'ouvriront. Si vous croyez en Jésus, vous n'avez plus le droit de rester toujours à l'intérieur de la rade, où il fait si bon vivre, toujours attaché au rivage. Il faut franchir la barre, et vous lancer sur la haute mer. C'est alors que vous connaîtrez mieux, que vous y verrez clair.
Lorsque vous voyez une chose à faire et que vous la faites
sur-le-champ, immédiatement votre connaissance grandit. Remarquez-le
bien : s'il arrive que votre vie spirituelle soit en panne, c'est depuis
le moment où vous aurez négligé un appel précis, parce que cela ne vous
semblait pas très urgent. Votre intuition spirituelle s'est obscurcie :
au moment critique, vous n'êtes plus maître de votre âme, vous êtes le
jouet des circonstances. Il est toujours dangereux de différer
l'obéissance à un appel.
Il y a une pseudo-obéissance qui consiste à se créer à soi-même des occasions de dévouement et de sacrifice; on est plein d'un zèle admirable, et au fond l'on n'y voit pas clair. Il est plus facile de se sacrifier de la sorte que d'obéir en toute simplicité. "L'obéissance, dit Paul dans sa lettre aux Romains, vaut mieux que le sacrifice." Prenez garde de ne pas soupirer après votre ancienne vie tranquille à l'intérieur du port, lorsque Dieu vous demande d'être ce que vous n'avez jamais été. "Si un homme veut faire..., il connaîtra..."
Il y a une pseudo-obéissance qui consiste à se créer à soi-même des occasions de dévouement et de sacrifice; on est plein d'un zèle admirable, et au fond l'on n'y voit pas clair. Il est plus facile de se sacrifier de la sorte que d'obéir en toute simplicité. "L'obéissance, dit Paul dans sa lettre aux Romains, vaut mieux que le sacrifice." Prenez garde de ne pas soupirer après votre ancienne vie tranquille à l'intérieur du port, lorsque Dieu vous demande d'être ce que vous n'avez jamais été. "Si un homme veut faire..., il connaîtra..."
mercredi 4 juin 2014
Ce que Dieu me dit
Dieu lui-même a dit : ... Aussi pouvons-nous dire avec assurance... Hébreux 13, v. 5-6.
Ce que je dis doit se fonder sur ce que Dieu me dit. Dieu dit : "Je ne te laisserai pas." Alors, de mon côté, je puis dire avec courage : "Le Seigneur est mon secours, je n'aurai pas peur." Alors je ne serai plus hanté par la crainte. Si je suis jamais tenté d'avoir peur, je me souviendrai de la promesse de Dieu, et je serai plein de courage, comme un enfant qui s'élance pour accomplir un désir de son père. Il y a bien des croyants dont la foi faiblit quand surgit la crainte; ils oublient de respirer profondément leur force en Dieu.
Qu'est-ce donc qui vous fait si peur ? Vous n'êtes pas un lâche, vous allez de l'avant, mais la crainte vous tenaille. Vous ne savez où trouver du secours. Dites-vous donc : "Le Seigneur est mon secours, là où je suis, en ce moment même." Avez-vous appris à écouter Dieu d'abord, et puis à régler vos paroles sur les siennes ? Ou bien commencez-vous par dire ce qui vous paraît juste, en essayant après coup d'ajuster à cela la parole de Dieu ? Vous n'aurez qu'une chose à faire : vous emparer de la promesse de Dieu, et puis dire : "Je n'aurai pas peur." Quelque obstacle qui puisse obstruer votre chemin, Dieu a dit : "Je ne t'abandonnerai jamais."
La fragilité de notre foi nous empêche de nous fier à la parole de Dieu. Quand nous sentons notre faiblesse devant les difficultés, ces difficultés deviennent des montagnes, nous ne sommes plus que des vermisseaux, et Dieu n'existe plus. Rappelez-vous que Dieu a dit : "Je ne te délaisserai pas." Et répondez-lui courageusement : "Oui, le Seigneur est mon secours."
Il ne te délaissera point
Dieu lui-même a dit : Je ne te laisserai pas; non, je ne t'abandonnerai pas. Ainsi pouvons-nous dire avec assurance : Le Seigneur est mon secours, je n'aurai pas peur; que pourrait me faire un homme ? Hébreux 13, vv. 5-6.
Quelle direction ma pensée est-elle en train de suivre ? Est-elle attentive aux paroles de Dieu ? Ou bien n'est-elle préoccupée que de ses craintes ? "Dieu lui-même a dit..." Est-ce que je prétends, au lieu de l'écouter, n'être attentif qu'à ce que disent mes instincts laissés à eux-mêmes ?
"Je ne te délaisserai pas." Dieu ne me délaisse pas, malgré mon péché, malgré mon égoïsme, malgré ma résistance, malgré ma révolte. Quelle promesse! Et comment ne pas l'écouter ?
"Je ne t'abandonnerai pas." Ce n'est pas toujours les vraies difficultés qui me font croire que Dieu m'abandonne : c'est tout simplement le terre à terre de la vie quotidienne. Il n'y a point de roc escarpé à gravir, il n'est pas question d'héroïsme, il n'y a point de vision merveilleuse, il y a le train-train de la vie de tous les jours. Suis-je capable d'entendre encore la voix de Dieu ?
Nous sommes dans l'idée que Dieu va faire pour nous quelque chose d'extraordinaire, et qu'il nous prépare pour cela. Mais si nous avançons dans la vie chrétienne, nous découvrons que Dieu peut être glorifié en nous à tout instant. Alors, si nous sommes fidèles à ce que Dieu nous dit, une énergie prodigieuse nous viendra, et nous pourrons chanter de joie au milieu des plus triviales occupations.
dimanche 1 juin 2014
La question renversante
Fils de l'homme, ces ossements peuvent-ils revivre ? Ezéchiel 37, v. 3.
Ce pécheur peut-il devenir un saint ? Cette vie tordue peut-elle se redresser ? Il n'y a pour cela qu'une seule réponse : "Seigneur, tu le sais, mais je ne le sais pas." Ne prétendez pas ici faire intervenir votre bon sens, en disant : "Oh! oui, avec la lecture plus assidue de la Bible, un peu plus de piété, un peu plus de prière, nous arriverons à un résultat."
Il est beaucoup plus facile de faire quelque chose que d'avoir confiance en Dieu. Stimulés par la peur, nous agissons. Mais ce n'est pas de l'inspiration, ce n'est pas de la foi véritable. Et c'est pourquoi tant de gens travaillent pour Dieu, sans collaborer vraiment avec lui. Au fond, est-ce que je crois que Dieu pourra faire ce qui m'est impossible ? Moins je me rends compte que Dieu est capable de venir à mon aide, et plus je suis enclin à désespérer de la conversion des autres. Si j'étais, grâce à mon expérience personnelle, tout pénétré de la grandeur et de la puissance de Dieu, alors je ne douterais plus qu'il pût sauver les autres, quelle que fût leur déchéance. Plus je manque de vie spirituelle, plus je suis envahi par le doute et la crainte.
"Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Je vais ouvrir vos tombeaux..." Quand Dieu veut me révéler la corruption de la nature humaine, il ouvre mon tombeau. Il me fait voir en moi, pour autant que je suis en dehors de sa grâce, bien plus de possibilité de mal que le pire criminel n'en a jamais réalisé. "En moi, dit Paul, dans mon être charnel, il n'y a rien de bon." Dieu nous révèle ainsi par son Esprit ce que nous sommes naturellement, avant que sa grâce toute-puissante ait agi en nous.
Ce pécheur peut-il devenir un saint ? Cette vie tordue peut-elle se redresser ? Il n'y a pour cela qu'une seule réponse : "Seigneur, tu le sais, mais je ne le sais pas." Ne prétendez pas ici faire intervenir votre bon sens, en disant : "Oh! oui, avec la lecture plus assidue de la Bible, un peu plus de piété, un peu plus de prière, nous arriverons à un résultat."
Il est beaucoup plus facile de faire quelque chose que d'avoir confiance en Dieu. Stimulés par la peur, nous agissons. Mais ce n'est pas de l'inspiration, ce n'est pas de la foi véritable. Et c'est pourquoi tant de gens travaillent pour Dieu, sans collaborer vraiment avec lui. Au fond, est-ce que je crois que Dieu pourra faire ce qui m'est impossible ? Moins je me rends compte que Dieu est capable de venir à mon aide, et plus je suis enclin à désespérer de la conversion des autres. Si j'étais, grâce à mon expérience personnelle, tout pénétré de la grandeur et de la puissance de Dieu, alors je ne douterais plus qu'il pût sauver les autres, quelle que fût leur déchéance. Plus je manque de vie spirituelle, plus je suis envahi par le doute et la crainte.
"Ainsi parle le Seigneur, l'Eternel : Je vais ouvrir vos tombeaux..." Quand Dieu veut me révéler la corruption de la nature humaine, il ouvre mon tombeau. Il me fait voir en moi, pour autant que je suis en dehors de sa grâce, bien plus de possibilité de mal que le pire criminel n'en a jamais réalisé. "En moi, dit Paul, dans mon être charnel, il n'y a rien de bon." Dieu nous révèle ainsi par son Esprit ce que nous sommes naturellement, avant que sa grâce toute-puissante ait agi en nous.
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