mercredi 30 juillet 2014

La désillusion bienfaisante


Jésus ne se fiait point à eux... car il savait ce qui était dans l'homme. Jean 2, v. 24-25.
Après une désillusion, je ne me trompe plus sur le compte des autres; je suis sur mes gardes, au risque de devenir cynique, dur, plus sévère que de raison. Mais la désillusion bienfaisante, celle qui vient de Dieu, nous fait voir les hommes et les femmes tels qu'ils sont, sans que des pensées cyniques ou des paroles piquantes ou amères nous viennent à l'esprit. Beaucoup de nos malheurs viennent des illusions que nous nous faisons. Nous ne nous comportons pas avec les autres d'après ce qu'ils sont véritablement, mais d'après les idées que nous nous faisons à leur sujet. Tout nous apparaît merveilleux et parfait, ou bien mesquin et exécrable, suivant l'idée que nous nous sommes forgée.
Le refus de perdre ses illusions est la cause de la plupart des souffrances de l'existence. Voici ce qui se produit : si nous aimons une créature humaine sans aimer Dieu, nous attendons de l'être aimé toutes les perfections. Lorsque notre attente est déçue, nous devenons cruels et méchants, sans nous rendre compte que nous attendons de lui plus qu'il ne peut nous donner. Il n'y a qu'un être au monde qui puisse satisfaire tous les besoins de notre coeur blessé : c'est le Seigneur Jésus-Christ. Si Jésus nous paraît juger si sévèrement toute affection humaine, c'est qu'il sait bien que toute affection qui n'est pas fondée sur notre amour pour lui aboutit nécessairement au désastre. Notre Seigneur ne se fiait à aucun homme, et cependant il ne fut jamais soupçonneux ni amer. Sa confiance en Dieu et en sa grâce était telle qu'il ne désespérait de personne. Par contre, si nous plaçons notre confiance dans les hommes, nous en arriverons à désespérer de tous.

mardi 29 juillet 2014

Que voyez-vous dans les nuées ?


Voici, il vient avec les nuées. Apocalypse 1, v. 7.
Les nuées, dans la Bible, sont toujours en rapport avec Dieu. Les nuées, ce sont ces douleurs, ces chagrins, ces épreuves dans notre vie ou dans celle des autres, qui semblent démentir la souveraineté de Dieu. Mais c'est précisément par ces épreuves que l'Esprit de Dieu nous enseigne à marcher par la foi. Si notre vie était sans nuages, nous n'aurions point de foi. " Les nuées ne sont que des poussières qui tombent des pieds de notre Père "..., elles nous prouvent qu'Il est là. Quelle révélation lorsqu'on comprend que les peines, les pertes, les souffrances, ne sont que des nuées qui environnent notre Dieu! Dieu est toujours environné de nuées, Il ne vient jamais à nous dans toute Sa splendeur.
Il n'est pas tout à fait exact de dire que Dieu veut, au travers de nos épreuves, nous apprendre quelque chose; au contraire, par chaque nuage qu'Il envoie, Il veut nous désapprendre quelque chose. En nous couvrant de Sa nuée, Dieu cherche à simplifier notre foi, jusqu'à ce que nous soyons à son égard comme des enfants. Il veut établir une relation directe entre Lui et nous, et ainsi tout le reste sera dans l'ombre. Tant qu'il n'en sera pas ainsi, je continuerai à être enveloppé de nuages et d'obscurité. Qu'en est-il ? Mes relations avec Dieu sont-elles devenues plus simples et plus naturelles qu'auparavant ?
Il y a un lien direct entre les voies étranges par lesquelles Dieu nous conduit, et ce que nous savons de Lui. Apprenons à interpréter les énigmes de la vie à la lumière de ce que nous savons de Dieu. Tant que nous ne pouvons pas regarder en face les situations les plus sombres sans rien perdre de notre confiance en Dieu, nous ne Le connaissons pas vraiment.
"Ils eurent peur en entrant dans la nuée." Qui est avec vous dans la nuée ? Elle deviendra plus sombre si c'est un autre que "Jésus seul".

lundi 28 juillet 2014

Obéir, oui! Mais après ?


Aussitôt après, il obligea ses disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté. Marc 6, v. 45 à 52.
Nous avons tendance à nous imaginer que, si Jésus-Christ nous oblige à faire quelque chose, l'obéissance nous conduira vers un succès éclatant. Ne croyons jamais que le plan de Dieu est de nous accorder les succès dont nous rêvons; il est possible que ses intentions soient juste à l'opposé des nôtres. Nous croyons que Dieu nous conduira dans une direction particulière, vers le but que nous désirons atteindre, et nous faisons erreur. Le fait d'atteindre tel ou tel but n'est qu'un incident de parcours. Notre état présent, où nous ne voyons qu'un moyen, est aux yeux de Dieu un aboutissement.
Comment est-ce que je m'imagine les desseins de Dieu à mon égard ? Sa pensée est que je dépende entièrement de lui et de sa puissance. Si je reste calme et serein au milieu du tourbillon de la vie, Dieu a atteint son but. Il désire que je puisse voir Jésus marchant sur les eaux, sans aucun rivage en vue, sans autre but, sans autre certitude que celle-ci : tout est bien puisque je le vois là, devant moi, marcher sur les flots. C'est ma manière de vivre et non le but de ma vie qui glorifie Dieu.
L'entraînement auquel Dieu me soumet n'est pas pour tout à l'heure, il est pour maintenant. Son dessein concerne la minute présente, et non un avenir problématique. Nous avons à lui obéir sans nous inquiéter des conséquences possibles. Ce qui, pour les hommes, est une préparation en vue de l'avenir, est pour Dieu un aboutissement.
Le but de Dieu est de m'apprendre à reconnaître qu'il peut, Lui, marcher aujourd'hui sur les eaux tourmentées de mon existence. Si nous avons en tête un but plus lointain, nous nous désintéressons du présent. Comprenons donc que Dieu veut notre obéissance. Chaque instant nous deviendra précieux.

dimanche 27 juillet 2014

Pour connaître Dieu


Si quelqu’un veut faire Sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu. Jean 7, v. 17.
La condition essentielle pour comprendre les vérités spirituelles, n’est pas l’intelligence, mais l’obéissance. Si quelqu’un veut acquérir des connaissances scientifiques, il y parviendra s’il est animé de la curiosité intellectuelle. Mais celui qui veut approfondir l’enseignement de Jésus-Christ n’y parviendra qu’en obéissant. Lorsque je n’y vois pas clair, cela vient certainement de ma résistance intérieure sur un point particulier. L’obscurantisme, au plan intellectuel, a pour cause l’ignorance; mais lorsque je refuse d’obéir, je provoque en moi des ténèbres spirituelles.
Quand Dieu nous parle personnellement, il attend de nous une prompte obéissance à sa parole. Si nous désobéissons, ne nous étonnons pas de ne pas faire de progrès spirituels. Si tu présentes ton offrande à l’autel, dit Jésus, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi... ne m’adresse plus une seule parole, mais va d’abord régler cette question. L’enseignement de Jésus nous touche au point sensible. On ne peut pas tromper le Seigneur un seul instant. Il veut faire notre éducation dans les moindres détails. L’Esprit de Dieu nous fait découvrir notre suffisance : il nous rend attentifs à ce que nous n’avions jamais su voir.
Lorsque Jésus, par sa parole, éveille votre esprit sur un point particulier, ne vous esquivez pas. Vous deviendriez sur le plan religieux un fumiste. Il y a des ordres de Dieu qui vous font hausser les épaules, qui vous semblent sans importance. Attention! C’est justement ce qui vous empêche de faire des progrès spirituels. Va d’abord... Au risque de passer pour un fanatique, obéissez aux ordres que Dieu vous a donnés.

samedi 26 juillet 2014

Ce qu'il faut pour atteindre à la pureté


C'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies... Matthieu 15, v.19.
Nous faisons de notre ignorance une garantie de notre innocence; puis nous considérons notre innocence comme une garantie de notre pureté. Lorsque nous entendons les rudes affirmations de notre Seigneur, nous nous récrions : "Mais je n'ai jamais éprouvé dans mon coeur aucune de ces horreurs!" Nous n'admettons pas ce que Jésus met ici en évidence. De deux choses l'une : Jésus-Christ est réellement l'autorité suprême qui sonde le coeur humain, ou il n'est pas digne d'intérêt. Suis-je prêt à croire à son divin discernement, ou est-ce que je me complais dans ma naïve ignorance ? Le jour où ce sentiment d'innocence se dissipera, je découvrirai avec crainte toutes les possibilités de mal qui sont en moi. Tant que je me retranche derrière une innocence illusoire, je vis dans un paradis chimérique. Si je ne me suis jamais conduit comme un criminel, c'est à la fois mon manque de courage et les usages de la société civilisée qui m'en ont empêché! Mais quand Dieu met à nu mon coeur, le diagnostic de Jésus se vérifie.
Le seul secours possible est alors dans la Rédemption de Jésus-Christ. Si je m'abandonne à lui, les abominations dont mon coeur est capable ne peuvent jamais se manifester. La véritable pureté est un sommet trop élevé pour que je puisse l'atteindre par mes propres efforts; mais lorsque le Saint-Esprit vient habiter en moi, il remplit mon coeur de l'Esprit saint qui est pureté absolue.

vendredi 25 juillet 2014

Suis-je un de ces "heureux" ?


"Heureux les mendiants d'esprit...; heureux les affligés...; heureux les doux...; heureux..." Matthieu 5, v. 3-10.
La première fois que nous lisons les enseignements de Jésus, nous trouvons cela merveilleusement simple et évident, et nous ne nous sentons pas vraiment concernés. Par exemple, les Béatitudes nous paraissent être de beaux principes, faits pour des gens vivant loin du monde, inadaptés à la vie moderne, hors du monde rude et affairé dans lequel nous vivons. Cependant, nous découvrons bientôt que les Béatitudes contiennent la dynamite du Saint-Esprit. Elles explosent au contact direct des circonstances de notre vie. Lorsque le Saint-Esprit nous rappelle une Béatitude, nous sommes mis en demeure de prendre une décision : soit d'accepter, soit de refuser le bouleversement spirituel que produira l'obéissance à ces paroles. C'est ainsi qu'agit le Saint-Esprit. Nous n'avons pas besoin d'être né d'en-haut pour mettre en pratique les Béatitudes dans leur sens littéral, c'est un jeu d'enfant. Par contre, leur interprétation par le Saint-Esprit, qui les applique aux circonstances de notre vie, est le rude labeur du chrétien fidèle.
L'enseignement de Jésus n'a rien de commun avec notre façon humaine de comprendre la vie; c'est pourquoi, de prime abord, il nous étonne et nous déconcerte. Nous devons progressivement adapter notre conduite et nos paroles à ces préceptes, que le Saint-Esprit applique à notre cas particulier. Le Sermon sur la Montagne n'est pas un recueil de lois et de règlements; c'est une description de ce que le Saint-Esprit va faire en nous.

jeudi 24 juillet 2014

L'intention et l'acte


Si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Matthieu 5, v. 20.
Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas tant la bonté de ses actes que la bonté de ses intentions; la grâce surnaturelle de Dieu l'a transformé. La seule chose qui soit supérieure à une bonne action, est une nature bonne. Jésus déclare : "Si tu es mon disciple, ce n'est pas seulement ta conduite qui doit être bonne, mais tes intentions, tes rêves, les moindres recoins de ton être." Tu dois avoir des intentions si pures que le Tout-Puissant n'y trouve rien à reprendre. Qui peut se tenir dans la lumière éternelle de Dieu, sans que Dieu trouve en lui rien à reprendre ? le Fils de Dieu, lui seul. Et Jésus-Christ proclame que, par sa Rédemption, il peut mettre dans le coeur de tout homme ses propres dispositions, et le rendre aussi pur et simple qu'un petit enfant. La pureté que Dieu réclame est impossible à réaliser, à moins que mon être intérieur ne soit régénéré par Jésus.
Personne ne peut se rendre pur en obéissant à des lois. Jésus-Christ ne nous donne pas des règles et des ordonnances; ses enseignements sont des vérités qui ne peuvent être mises en pratique que grâce aux dispositions qu'il met en nous. Le grand miracle du salut de Jésus-Christ est qu'il triomphe de l'hérédité! le chrétien reste un homme, mais son ressort est changé.

mercredi 23 juillet 2014

La sanctification (2)


C'est par Lui que vous êtes en Jésus-Christ, qui, de par Dieu, a été fait pour nous... sanctification. I Corinthiens 1, v. 30.
Le coté de la vie : le mystère de la sanctification, c'est que toutes les perfections de Jésus-Christ me sont communiquées, non pas graduellement, mais instantanément, dès que je saisis par la foi cette promesse : "Jésus-Christ a été fait pour moi sanctification." La sanctification n'est autre que la sainteté de Jésus qui devient la mienne.
Le secret unique et merveilleux d'une vie sainte ne consiste pas à imiter Jésus-Christ, mais à laisser les perfections de Jésus-Christ se manifester d'elles-mêmes à travers ma faiblesse. La sanctification, c'est "Christ en vous". C'est Sa Vie incomparable qui m'est communiquée, par la foi, comme un don souverain de la grâce de Dieu. Suis-je prêt à l'accepter ?
La sanctification met en moi les saintes qualités de Jésus-Christ. C'est sa patience, son amour, sa foi, sa pureté, sa piété, qui se manifestent dans toute âme sanctifiée. La sanctification ne consiste pas à recevoir de Jésus la capacité d'être saint, mais à recevoir de Lui Sa sainteté même : c'est lui-même qui se manifeste en moi. Ce n'est pas une imitation de Jésus. Toutes les perfections sont en Jésus-Christ, et le secret de la sanctification, c'est que toutes ses perfections sont à ma portée. Lentement mais sûrement, je commence à vivre une vie sainte et incomparablement sereine, "gardé par la puissance de Dieu."

mardi 22 juillet 2014

Le Maître de notre foi


Vous m'appelez Seigneur et Maître, et vous dites bien, car je suis. Jean 13, v. 13.

Notre Seigneur n'impose jamais son autorité; jamais il ne dit : "Tu dois". Il nous laisse parfaitement libres. Libres de lui cracher au visage, comme certains hommes l'ont fait; libres de le mettre à mort. Il ne nous dira rien. Mais lorsque, grâce à la Rédemption sa vie est créée en moi, je reconnais aussitôt qu'il a sur moi une autorité absolue. C'est la domination morale de Celui dont il est dit : "Tu es digne..." Mais mon indignité refuse de se courber devant Celui qui est digne. Chaque fois que je rencontre un homme qui m'est supérieur, et que je refuse de reconnaître sa supériorité, je révèle mon indignité. Dieu fait notre éducation par des gens qui nous dépassent, non en intelligence mais en "sainteté", jusqu'à ce que nous nous soumettions au Seigneur lui-même.

Si notre Seigneur nous imposait l'obéissance, il serait un tyran, et n'aurait plus la véritable autorité. Il ne réclame jamais notre obéissance, mais lorsqu'il se révèle à nous, nous lui obéissons aussitôt. Il devient sans peine notre Seigneur, et nous vivons dans l'adoration du matin au soir. La manière dont je conçois l'obéissance met en évidence ma croissance spirituelle.

L'obéissance est un mot auquel nous devons redonner sa vraie valeur. L'obéissance n'est possible qu'entre des égaux : c'est le rapport d'un fils à son Père, et non d'un domestique à son patron. "Moi et le Père, nous sommes un". "Bien qu'il fut Fils, il a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes." Le Fils a obéi en tant que Rédempteur parce qu'il était le Fils, et non pas pour le devenir.

Compter sur la présence de Dieu


Ceux qui se confient en l'Éternel... marchent et ne se fatiguent point. Esaïe 40, v. 31.

Marcher n'a rien de palpitant ni de sensationnel. Cela demande pourtant de l'endurance, de la continuité. Pour "marcher sans se fatiguer", sans s'épuiser, il faut utiliser toutes ses forces. Le mot "marcher" est employé dans la Bible en rapport avec le caractère. "Jean, voyant Jésus marcher vers lui, dit : - Voici l'agneau de Dieu." II n'y a jamais rien d'abstrait dans la Bible, tout y est vie, réalité concrète. Dieu ne dit pas : "Soyez spirituels", mais "Marchez devant moi."

Lorsque nous sommes malades ou déprimés, nous recherchons le "sensationnel". Cela aboutit sur le plan physique, à des manifestations nerveuses qui sont des contrefaçons du Saint-Esprit. Sur le plan émotionnel cela entraîne des affections désordonnées et l'immoralité; sur le plan spirituel, nous finissons par détruire toute vie authentique.

La présence réelle de Dieu n'est pas liée à un signe particulier, mais elle dépend de notre volonté de regarder sans cesse au Seigneur. Quand nous cessons de compter sur Lui, les difficultés surgissent. L'expérience dont parle le Psalmiste : "C'est pourquoi nous sommes sans crainte lorsque les flots mugissent..." deviendra notre expérience si nous sommes décidés à nous appuyer non sur le sentiment de la présence de Dieu, mais sur la certitude de sa présence.

"L'Eternel était ici. et je ne le savais pas." Dans les moments critiques, demandons à Dieu de nous guider; mais gardons-nous de dire sans cesse : "O Seigneur, conduis-moi dans telle ou telle direction." Il est certain qu'il nous conduira. Si les décisions que le bon sens nous dicte ne correspondent pas à la volonté de Dieu, Il nous le fera comprendre. Restons alors en repos, et attendons que Sa Présence Réelle nous éclaire.

La porte du Royaume



Heureux ceux qui mendient l'Esprit. Matthieu 5, v. 3.
Prenons garde de ne pas voir avant tout en Jésus celui qui est venu pour nous enseigner. Si Jésus-Christ n'est que cela, l'idéal qu'il me propose, et qu'il m'est impossible de réaliser, sera pour moi comme le supplice de Tantale. A quoi cela sert-il de dresser devant moi un idéal inaccessible ? Je serais plus heureux si je ne l'avais jamais entrevu. A quoi bon me dire qu'il faut que je sois ce que je ne pourrai jamais être : un homme au coeur pur faisant plus que son devoir, parfaitement consacré à Dieu ? Si je ne connais pas d'abord Jésus-Christ comme mon Sauveur, son enseignement n'est pour moi autre chose qu'un idéal qui me désespère. Mais lorsque je suis né de nouveau par l'Esprit de Dieu, je comprends que Jésus n'est pas venu seulement pour enseigner. Il est venu pour réaliser en moi l'idéal qu'il enseigne. La Rédemption implique que Jésus-Christ peut créer dans toute âme d'homme les mêmes dispositions qui réglaient sa propre vie, et c'est à des disciples ainsi disposés que s'adressent les préceptes donnés par Dieu.

L'enseignement du Sermon sur la Montagne produit le désespoir chez l'homme "naturel (psychique)", et c'est justement là le but que Jésus cherche à atteindre. Aussi longtemps que dans notre orgueil nous nous croyons capables de réaliser un tel idéal, Dieu nous laissera buter contre un obstacle sur lequel nous nous briserons. Alors nous comprendrons qu'il nous faut aller à Lui comme des mendiants, pour recevoir ses dons : "Heureux ceux qui mendient l'Esprit." La première condition d'entrée dans le Royaume de Jésus-Christ est de reconnaître notre pauvreté, et notre incapacité absolue. Alors Jésus peut dire : "Béni sois-tu !" Hélas! nous sommes lents à reconnaître que nous sommes pauvres! Seule la connaissance de notre misère rend possible en nous l'action de Jésus-Christ.

La sanctification


Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. I Thessaloniciens 4, v. 3.
Le côté de la mort - Dans la sanctification, Dieu agit en nous sur deux plans : celui de la mort, et celui de la vie. Beaucoup d'entre nous passent tellement de temps à s'occuper de la mort à eux-mêmes qu'ils en deviennent sépulcraux. La sanctification est toujours précédée d'un combat acharné, car en nous quelque chose s'oppose aux exigences de Jésus-Christ. Dès que le Saint-Esprit nous révèle en quoi consiste la sanctification, le combat s'engage. "Si quelqu'un vient à moi, et ne hait pas... sa propre vie, il ne peut être mon disciple."
L'Esprit de Dieu, travaillant à ma sanctification, me dépouillera de tout, jusqu'à ce qu'il ne reste plus que "moi-même". Suis-je prêt à me laisser ainsi dépouiller, à n'avoir plus rien, ni amis, ni père, ni frère, ni intérêt personnel, prêt pour la mort ? C'est la condition même de la sanctification. Il n'est pas étonnant que Jésus ait dit : "Je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée." C'est là que commence la lutte, et que beaucoup d'entre nous battent en retraite. Nous refusons d'être participants de la mort de Jésus. "C'est une exigence trop sévère, disons-nous, Il ne peut me demander cela". Mais si! Notre Seigneur est un Maître sévère, et c'est bien cela qu'Il nous demande.
Suis-je prêt à me dépouiller de tout, à n'avoir plus rien que moi-même ? Suis-je décidé à ne pas tenir compte de l'opinion que mes amis peuvent avoir de moi, ni de ma propre opinion sur moi-même, pour déposer cet être dépouillé entre les mains de Dieu ? C'est alors qu'Il me sanctifiera entièrement et que mon coeur dépouillé n'aura d'autre préoccupation, que celle de la gloire de Dieu.
Lorsque je demande à Dieu : "Seigneur, montre-moi en quoi consiste, pour moi, la sanctification", il répondra à cette prière : "Elle consiste à être uni à Jésus." La sanctification n'est pas quelque chose que Jésus met en moi : c'est Lui-même en moi.

jeudi 17 juillet 2014

La foi, ce mystère


Et il dit : "Qui es-tu, Seigneur ?" Actes 9, v. 5.
Grâce au miracle de la Rédemption, Saul de Tarse, Pharisien ardent et opiniâtre, fut en une seconde transformé en humble esclave, dévoué au Seigneur Jésus.
Ce qui peut s'expliquer n'a rien de miraculeux. Lorsque nous comprenons comment les choses se passent, nous pouvons les ajuster à nos désirs. C'est pourquoi tout naturellement nous cherchons à comprendre. L'obéissance n'est pas une chose naturelle, et la désobéissance n'est pas forcément un péché. Il n'y a dans l'obéissance en elle-même aucune vertu morale, à moins qu'on reconnaisse chez celui qui donne les ordres une autorité supérieure. La désobéissance peut être le moyen de s'affranchir d'une autorité abusive. Quand un homme dit à un autre : "Il faut... tu dois..." il tend à l'asservir et à l'éloigner de Dieu. L'homme en obéissant devient esclave, à moins qu'il ne discerne par-delà l'autorité de l'homme, celle d'un Dieu saint auquel il se soumet.
Bien des personnes ne commencent à se tourner vers Dieu que lorsqu'elles rejettent leurs traditions religieuses. Car il n'y a qu'un seul Maître légitime du coeur humain et ce n'est pas la religion, mais Jésus-Christ. Mais malheur à moi si, le voyant devant moi, je lui dis : "Non, je ne te veux pas!" II n'insistera pas pour que j'obéisse, mais en refusant j'aurai commencé à signer l'arrêt de mort du Fils de Dieu dans mon coeur. Lorsque je m'oppose à Jésus-Christ, en lui disant : "Je refuse", il n'insistera pas. Mais je tourne le dos à la puissance créatrice de sa Rédemption. La grâce de Dieu ne s'inquiète pas de savoir à quel point je suis corrompu, pourvu que je vienne à la lumière, mais malheur à moi si je tourne le dos à la lumière! (voir Jean 3, v. 19 à 21).

mardi 15 juillet 2014

Dieu conduit


A combien plus forte raison votre Père Céleste donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent! Matthieu 7, v. 11.
Jésus donne ici des règles de conduite pour ceux qui ont en eux son Esprit. Par cette comparaison familière, il cherche à pénétrer notre esprit de la pensée que Dieu contrôle toutes choses. Cela doit amener le disciple à une attitude de confiance totale, et le pousser à demander et à chercher tout ce dont il a besoin avec ardeur.
Nourrissez votre esprit de la pensée que Dieu est là, tout près de vous. Lorsque cette idée est bien ancrée en vous, il vous devient naturel de dire, dans les difficultés : "Qu'importe! mon Père est au courant." Une telle pensée viendra instinctivement, sans effort. Autrefois vous aviez l'habitude de demander l'avis des uns et des autres; mais maintenant, vous êtes tellement rempli de la pensée que Dieu conduit tout, qu'il vous suffit de le consulter directement. Les règles de conduite, que Jésus établit pour ceux qui ont reçu son Esprit, se ramènent à ce principe : "Dieu est mon Père, il m'aime; il n'oublie jamais rien de ce qui me concerne; alors pourquoi m'inquiéter ?"
Il y a des moments, dit Jésus, où Dieu est forcé de nous laisser dans l'obscurité; mais ayez confiance en Lui! Dieu nous apparaîtra peut-être comme un ami malveillant, mais Il ne l'est pas; comme un Père dénaturé, mais Il ne l'est pas; comme un juge injuste, mais Il ne l'est pas! Fortifiez en vous cette pensée, que Dieu contrôle toutes les circonstances de votre vie. Rien ne vous arrive sans que Dieu le veuille, c'est pourquoi vous pouvez, avec une parfaite confiance, vous reposer sur Lui. Prier, ce n'est pas seulement demander, mais maintenir notre âme dans un climat tel qu'il nous semble naturel de tout demander à Dieu. "Demandez, et vous recevrez."

mercredi 9 juillet 2014

L'épreuve radicale


Josué dit au peuple : "Vous ne pourrez pas servir l'Éternel." Josué 24, v. 19.
Avez-vous encore la moindre confiance en quoi que ce soit au monde, en dehors de Dieu ? En n'importe quelle qualité naturelle, n'importe quel concours de circonstances ? Devant ce devoir nouveau, que Dieu vous révèle, comptez-vous sur vous-même, à un degré quelconque ? C'est pour le savoir que Dieu vous met à l'épreuve. Vous avez raison de dire : "Je ne peux pas avoir une vie sainte"; mais vous pouvez décider de laisser Jésus vous rendre saint. "Vous ne pourrez pas servir l'Éternel", mais vous pouvez vous abandonner au Seigneur pour que sa toute-puissance agisse en vous. Votre communion avec Dieu est-elle sans ombres, pour qu'Il puisse manifester en vous sa vie merveilleuse ?
Le peuple répondit à Josué : "Non, c'est l'Éternel que nous voulons servir." Ce n'est pas une décision prise à la légère, mais un engagement raisonné. Mais il n'est pas possible, dites-vous, que Dieu m'ait appelé à cette tâche; je suis trop indigne, ce ne peut pas être moi! C'est pourtant bien vous, et plus vous serez faible et misérable, mieux cela vaudra. Tant qu'on se fie en n'importe quoi d'autre, on ne peut pas dire réellement : "C'est l'Éternel que je veux servir."
Nous disons : "Ah! Si seulement je pouvais vraiment croire." Mais en réalité la question est : "Si tu voulais croire." Il n'est pas étonnant que Jésus-Christ insiste tant sur le péché d'incrédulité. "Il ne put pas faire là beaucoup de miracles, à cause de leur incrédulité." Si nous croyions vraiment que Dieu peut faire ce qu'il promet, à quelle transformation ne pourrions-nous pas nous attendre! Est-ce que ma foi est assez hardie pour accepter et croire les promesses de Dieu ?


jeudi 3 juillet 2014

Le baptême du Saint-Esprit




J'enverrai sur vous ce que mon Père a promis. Demeurez dans la ville, jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la puissance d'en haut. Luc 24, v. 49.
Les disciples devaient rester à Jérusalem, non pas seulement pour se préparer à leur mission, mais pour attendre ce que Jésus leur avait promis. "Élevé par la puissance de Dieu, dit Pierre le jour de la Pentecôte, ce Jésus que vous avez mis à mort et que Dieu a ressuscité, a reçu du Père l'Esprit Saint et l'a répandu sur ses disciples : vous le voyez, vous l'entendez."
Avant que Jésus ait été glorifié, l'Esprit ne pouvait se manifester sur la terre (voyez Jean 7, v. 39). Pour nous, nous n'avons pas à l'attendre comme les disciples. Il est tout prêt pour nous, si nous sommes prêts pour Lui.
Recevoir le Saint-Esprit, c'est recevoir la vie même du Seigneur ressuscité et glorifié. Le baptême du Saint-Esprit n'est pas autre chose que cela. Le Nouveau Testament nous l'enseigne très clairement.
Le baptême du Saint-Esprit n'est pas un fait momentané, c'est une présence éternelle. "C'est ici l'éternelle vie, qu'ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et Jésus-Christ que tu as envoyé." Commencez dès maintenant à vivre de cette vie, qui ne finira jamais.







La vision glorieuse




Le Seigneur m'a envoyé... pour que tu recouvres la vue. Actes 9, v. 17.
Quand Paul recouvra la vue, il reçut en même temps la vision intérieure du Christ crucifié, qui domina désormais toute sa vie et toute sa prédication. "Je résolus de ne rien savoir parmi vous que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié." Il refusait de concentrer sa pensée sur autre chose que sur la vision du Sauveur.
Cette vision, toujours présente à nos yeux, doit nous permettre de rester tout à fait irréprochables, à l'image de notre Maître. Ce qui caractérise le mieux le croyant fidèle, c'est la façon dont il saisit et comprend pour lui-même la vision du Christ, et dont il fait saisir et comprendre aux autres les desseins de Dieu à leur égard. Toute sa vie, toute sa pensée, tout son coeur sont concentrés sur Jésus-Christ. Toutes les fois que vous voyez cela dans une âme, vous n'avez pas à vous tromper : elle est selon le coeur de Dieu.
Ne permettez jamais à rien de vous détourner de la vision de Jésus-Christ. C'est la pierre de touche de votre foi. Quand votre foi décline, c'est que les autres choses vous absorbent graduellement.
"Depuis que mes yeux ont regardé Jésus, Tout le reste a pour moi disparu. Il n'y a plus rien devant moi, Rien que Jésus sur la croix."

Le tribunal suprême




Car nous devons tous comparaître devant le tribunal du Christ. II Corinthiens 5, v. 10.
Tous, dit Paul, prédicateurs aussi bien qu'auditeurs, nous aurons à comparaître. Si vous apprenez dès maintenant à vivre dans la pure lumière du Christ, lorsque viendra le jugement, vous aurez la joie de constater ce que Dieu aura fait dans votre âme. Pensez sans cesse à ce tribunal du Christ. Marchez de votre mieux dans le chemin de la sainteté.
Mais si vous vous laissez aller à critiquer les autres, vous aurez beau être un saint, c'est l'esprit de Satan qui sera en vous. Il suffit d'un seul jugement de ce genre, et l'enfer envahit votre coeur. Si vous vous êtes laissé aller à un jugement pareil, arrachez-le sans tarder, exposez-le au grand jour, dites à Dieu : "Mon Dieu, j'ai été coupable." Si vous ne le faites pas, vous vous endurcirez. Tout péché porte en lui sa propre punition, qui est l'endurcissement dans le péché. A la correction qui vient de Dieu peut s'ajouter ce renforcement du péché qui vient de lui-même, avec abondance. Ni vos efforts ni vos prières ne pourront vous arrêter sur la pente fatale : l'endurcissement vous aveugle, et vous ne sentez plus votre péché. Aucun pouvoir ne vous en délivrera, sinon l'entrée en vous du Saint-Esprit.
"Mais si nous marchons dans la lumière, comme lui-même est dans la lumière..." Dans bien des cas, nous croyons marcher dans la lumière, alors que nous jugeons notre prochain selon nos propres vues. Le pire pharisaïsme aujourd'hui n'est pas l'hypocrisie, c'est l'inconscience qui perd pied, et n'est plus dans la réalité.

Une chose que Dieu déconseille vivement


Ne t'irrite pas : il n'en sort que du mal. Psaume 37, v. 8.
S'irriter, c'est s'appauvrir, soit psychiquement, soit spirituellement. Il est facile de dire : "Ne t'irrite pas!", mais il est plus difficile d'être soi-même assez fort moralement, pour ne pas s'irriter. Tant que l'épreuve ne nous atteint pas, que nous ne vivons pas comme beaucoup de nos contemporains dans la déroute et l'angoisse, nous parlons aisément de "nous reposer sur le Seigneur", et d'attendre patiemment Sa délivrance. Mais quand tout cela nous atteint, pouvons-nous encore nous reposer en Dieu ? Si, dans ces cas-là, nous ne pouvons obéir à "Ne t'irrite pas", qui doit être vécu dans les jours de perplexité comme dans les jours de paix, alors nous ne le vivrons jamais. Et si ce n'est pas valable pour vous, ne vous attendez pas à ce qu'il soit valable pour quelqu'un d'autre. Le repos en Dieu ne dépend pas des circonstances extérieures, mais de notre communion avec Dieu.
Se tracasser conduit toujours au péché. Nous nous imaginons qu'une certaine dose d'anxiété et de soucis est une preuve de sagesse; mais cela révèle seulement notre lâcheté. L'irritation en face des circonstances prouve que nous tenons à choisir notre propre chemin. Notre Seigneur ne s'est jamais fait de soucis. Il n'a jamais été anxieux, car Il n'était pas venu accomplir sa propre volonté, mais celle de Dieu. Si nous sommes enfants de Dieu, nous irriter ne peut que produire du mal.
Vous entretenez peut-être la pensée que vos difficultés dépassent les possibilités de Dieu ? Mettez de côté toutes vos suppositions ridicules, et demeurez à l'ombre du Tout Puissant. Engagez-vous devant Dieu à renoncer à l'inquiétude pour cette chose qui vous tourmente. Pourquoi cette irritation, ces soucis ? Parce que nous faisons nos calculs sans tenir compte de Dieu.

mardi 1 juillet 2014

Il faut accepter le fait du péché

C'est ici votre heure; vous avez pour vous la puissance des ténèbres. Luc 22, v. 53.

C'est parce que nous ne savons pas accepter le fait du péché que tant de malheurs nous arrivent. On peut faire de beaux discours sur la noblesse de la nature humaine, mais il y a quand même au fond de la nature humaine quelque chose qui se moque de tout ce qui est grand et de tout ce qui est élevé. Si vous vous refusez à reconnaître l'existence réelle de l'égoïsme et du péché, de l'instinct de révolte et de méchanceté, vous serez amené à pactiser avec le mal, à renoncer à le combattre.

Vous n'avez pas su discerner l'heure noire, la puissance des ténèbres. Si vous ne saisissez pas la réalité du péché, dans votre vie et dans celle des autres, vous serez pris dans ses filets et vous serez vaincu. Si vous la saisissez, vous pourrez lutter et vous mettre en garde. En vous rendant compte de la réalité du péché, vous ne détruisez pas le fondement de vos rapports avec les autres, de vos affections, de vos amitiés. Mais d'un commun accord, vous et votre ami, vous reconnaissez que la vie est tragique.

Jésus-Christ n'avait aucune confiance en la nature humaine, et pourtant jamais il ne fut sceptique, désabusé, soupçonneux, parce qu'il avait toute confiance dans l'oeuvre qu'il pouvait accomplir pour l'humanité. Ce n'est pas l'innocence qui peut nous donner la sécurité, c'est la pureté que Dieu nous donne. L'innocence n'appartient qu'à l'enfant. Chez l'adulte elle ne signifie rien. L'adulte doit se rendre compte de la réalité du péché, et demander à Dieu la victoire.

Comment suivre Jésus ?


Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas... il ne peut être mon disciple. Luc 14, v. 26 et 27 à 33.
Rien de ce que nous avons de plus précieux, ne doit nous empêcher de suivre Jésus-Christ. Être disciple de Jésus, c'est être attaché à Lui seul. Il y a une grande différence entre l'attachement à une personne et l'attachement à des principes, ou à une cause. Notre Seigneur ne s'est pas fait le champion d'une cause; il a appelé les hommes à s'attacher à Lui. Être son disciple, c'est être esclave par amour. Beaucoup parmi nous se disent chrétiens, et ne sont pas attachés à Jésus-Christ comme des esclaves. Aucun être humain ne peut avoir pour Jésus-Christ cet amour passionné s'il ne lui a pas été donné par le Saint-Esprit. On peut admirer Jésus, on peut le respecter, le vénérer, et pourtant ne pas l'aimer. Seul le Saint-Esprit aime le Seigneur Jésus et peut répandre dans nos coeurs l'amour de Dieu. Lorsque l'Esprit Saint voit une occasion de glorifier Jésus, il s'empare de notre coeur, de nos nerfs, de toute notre personne, et nous enflamme d'amour pour Jésus-Christ.
La vie chrétienne a un caractère d'originalité spontanée. Pourtant comme Jésus son Maître, on accusera le disciple de ne pas être en harmonie avec la société et d'être inadapté. Mais Jésus fut toujours en parfait accord avec son Père, et le chrétien doit de même être en accord avec Lui. Avec Lui-même et non pas avec telle ou telle doctrine desséchée et sans vie. Les hommes se complaisent dans des doctrines mais Dieu doit faire sauter leurs préjugés à la dynamite, pour qu'ils puissent s'attacher vraiment à Jésus-Christ.