vendredi 26 décembre 2014

Comment le Père nous attire




Nul ne peut venir à moi, si le Père qui m'a envoyé ne l'attire. Jean 6, v. 44.

Quand Dieu m'attire à lui, la question qui se pose à moi aussitôt est celle-ci : Vais-je répondre à la révélation que Dieu me donne; Vais-je aller à Lui ? Mais en pareille matière toute discussion est déplacée. Quand Dieu vous parle, n'en discutez avec personne. Croire n'est pas une démarche intellectuelle; croire est un acte personnel par lequel je m'engage délibérément. Suis-je prêt à me décharger complètement sur Dieu, et à m'abandonner à lui pour faire ce qu'il me demande ? Si oui, je découvrirai que je suis sur le roc de la Réalité, aussi ferme que le trône-même de Dieu.
En prêchant l'Évangile, faites toujours appel à la volonté. La foi doit être la volonté de croire. Croire, c'est abandonner sa volonté à Dieu, et non céder à une puissance de persuasion. Je me jette à l'eau, abandonnant toute confiance en ma propre expérience, me confiant uniquement en Dieu, et le prenant au mot. Le malheur est que je me fie beaucoup plus à mon intelligence qu'à Dieu. Dans le domaine des sentiments, il faut que je marche à tâtons, sans rien voir ni sentir. Je dois faire triompher en moi la volonté de croire, et cela ne peut se faire que par un violent effort de ma part, pour me séparer de mes anciennes convictions, et m'accrocher à Dieu.
L'homme est fait pour aller beaucoup plus loin qu'il ne peut le concevoir lui-même. C'est Dieu qui m'attire à lui, et ma relation avec lui est personnelle et non intellectuelle. C'est grâce à l'action miraculeuse de Dieu qui vient au secours de ma volonté de croire, que les choses s'éclairent peu à peu, et je suis émerveillé du résultat.

Mort avec Christ




Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Galates 6, v. 14.

L'Évangile de Jésus-Christ m'amène toujours à un acte de volonté. Est-ce que j'accepte le jugement de Dieu sur le péché, tel qu'il se manifeste sur la croix de Christ ? La mort de Jésus a-t-elle pour moi le moindre intérêt ? Est-ce que j'accepte de faire mourir en moi tout penchant au péché, à la vie du monde, à l'égoïsme afin d'être identifié à Jésus au point que je consente à être dépouillé de tout, pour le garder, Lui seul ? Le grand privilège que j'ai comme chrétien, c'est de pouvoir m'associer à la croix de Christ et, ainsi, de mourir au péché.
Tenez-vous seul en présence de Jésus, et dites-lui ce que vous choisissez : refuser de renoncer au péché, ou accepter, à tout prix, d'être associé à sa mort. Dès que vous avez fait cet acte de foi et accepté l'oeuvre rédemptrice de Jésus sur la Croix, vous êtes, de façon surnaturelle, associé à sa mort; vous vous rendez compte que votre "vieil homme" est crucifié avec Christ. Ce qui vous le prouve, c'est la merveilleuse facilité avec laquelle la vie de Dieu en vous, vous permet d'obéir à la voix de Jésus-Christ.
De temps à autre, notre Seigneur nous fait entrevoir ce que nous serions devenus si nous n'étions pas unis à lui. C'est l'illustration de cette parole : "Sans moi, vous ne pouvez rien faire!" Le fondement de la vie chrétienne est une ardente consécration personnelle au Seigneur Jésus. Nous prenons à tort l'extase que nous avons ressentie lorsque nous sommes entrés, par la nouvelle naissance dans le Royaume de Dieu, pour le but que Dieu voulait atteindre. Il veut que nous réalisions pleinement la richesse de notre identification avec Jésus-Christ.

La vie cachée




... votre vie est cachée avec Christ en Dieu. Colossiens 3, v. 3.

L'Esprit de Dieu nous révèle la sérénité, toute la sécurité simple et immense à la fois, de la vie cachée avec Christ en Dieu. Il en est sans cesse question dans les Épîtres. Nous parlons de la vie sanctifiée comme d'une chose fragile et aléatoire; mais c'est au contraire, la chose la plus sûre, car elle est fondée sur le Dieu Tout-Puissant. Ce qui est fragile et précaire, c'est la vie sans Dieu. Si nous sommes nés d'en-haut, vivre en accord avec Dieu est pour nous la chose la plus facile. La chose la plus difficile est de mal faire, si toutefois nous sommes attentifs aux avertissements de Dieu, et marchons dans la lumière.
Quand nous essayons de nous représenter ce que serait la délivrance parfaite du péché, la plénitude de l'Esprit et la marche dans la lumière, nous voyons une grande montagne, très élevée, merveilleuse, et nous disons : "Jamais, je ne pourrai vivre là-haut !" Mais quand, par la grâce de Dieu, nous y parvenons, nous nous apercevons que ce n'est pas un sommet escarpé, mais un plateau où la place ne manque pas pour vivre et s'épanouir. "Tu élargis le chemin sous mes pas."
Quand vous voyez réellement Jésus, je vous défie de douter de lui. Quand il vous dit: "Que votre coeur ne se trouble point", je vous défie d'avoir l'esprit troublé, car il est impossible de douter quand il est là. Chaque fois que vous êtes en relation personnelle avec lui, ses paroles sont réelles. "Je vous donne ma paix"; c'est une paix complète, qui vous pénètre tout entier, de la plante des pieds au sommet de la tête. "Votre vie est cachée avec Christ en Dieu."

mercredi 17 décembre 2014

La Rédemption crée en nous le besoin qu'elle satisfait


L'homme psychique ne reçoit pas les choses de l'Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui. I Corinthiens 2, v. 14.
L'Évangile de Dieu produit dans le coeur de l'homme, un besoin que Lui seul peut satisfaire. Paul dit : "Si notre Évangile est voilé, il est voilé... pour les incrédules, dont le dieu de ce siècle a aveuglé l'intelligence." La plupart des gens sont tout à fait satisfaits de leur état moral, et n'éprouvent pas le moindre besoin de l'Évangile. C'est Dieu qui peut créer le besoin, dont aucun être humain n'est conscient avant que Dieu se manifeste lui-même. Jésus a dit : "Demandez, et on vous donnera"; Dieu ne peut pas donner avant que l'homme demande. Ce n'est certes pas qu'il refuse de donner, mais il s'agit là d'une condition qu'il a lui-même fixée, inséparable de la Rédemption. Dieu se sert de notre appel pour créer le bien désiré. La Rédemption est perpétuellement créatrice. Elle crée les besoins et elle les satisfait.
"Et moi, lorsque j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi." Quand nous prêchons nos propres expériences, nous pouvons susciter de l'intérêt, mais nos paroles n'éveillent aucun besoin. Par contre si c'est Jésus-Christ que nous élevons et dressons devant les hommes, le Saint-Esprit rendra les gens conscients qu'ils ont besoin de lui. Derrière la prédication de l'Évangile, il y a la puissance créatrice de la Rédemption de Dieu à l'oeuvre dans les âmes. Ce n'est jamais par notre témoignage personnel qu'on peut sauver les hommes. "Les paroles que je vous ai dites sont Esprit et Vie."



vendredi 12 décembre 2014

Le sacrifice de notre nature humaine




Abraham eut deux fils, l'un de l'esclave, l'autre de la femme libre. Galates 4, v. 22.
Le sujet que traite l'apôtre Paul dans ce chapitre de l'Epître aux Galates n'est pas le péché, mais le rapport entre ce qui est d'ordre "naturel" et ce qui est d'ordre "spirituel". Ce qui est naturel doit devenir spirituel en étant offert à Dieu en sacrifice, sinon il y a dans la vie une rupture béante. Mais pourquoi Dieu ordonnerait-il ce sacrifice ? Il ne l'ordonne pas, il le permet seulement. A l'origine, l'ordre de Dieu était que le naturel devienne spirituel grâce à l'obéissance. Mais, parce que le péché est entré dans le monde, le sacrifice de notre "homme naturel" est devenu nécessaire.
Abraham dut sacrifier Ismaël avant de sacrifier Isaac. Il ya parmi nous des chrétiens qui voudraient offrir à Dieu des sacrifices spirituels, avant d'offrir en sacrifice leurs dons naturels. Le seul moyen pour nous d'offrir à Dieu un sacrifice spirituel, c'est de lui offrir notre corps en sacrifice vivant. La sanctification est plus que la délivrance du péché : elle suppose l'abandon conscient et volontaire de notre vie à Dieu quoi qu'il puisse en coûter.
Si nous ne sacrifions pas ce qui est naturel à ce qui est spirituel, l'élément naturel tournera sans cesse en dérision l'élément spirituel, qui est la vie du Fils de Dieu en nous, et produira une perpétuelle instabilité. C'est ce que provoque toujours le manque de discipline dans la vie spirituelle. "On ne m'a pas appris la discipline quand j'étais jeune", dites-vous. C'est donc à vous de vous discipliner maintenant. Dieu ne veut pas s'occuper de notre vie naturelle tant que nous en faisons une idole. Mais si nous l'exposons au désert, si nous la tenons assujettie, alors il ouvrira devant nous des puits d'eau fraîche et de vertes oasis.

La maîtrise de soi.



Votre discipline d’aujourd’hui déterminera votre succès de demain.
Il faut plus que de la bonne volonté pour que votre maîtrise de soi soit durable. Il faut une puissance qui vous dépasse. Méditez sur cette promesse de la Bible: « Car ce n’est pas un esprit de timidité que Dieu nous a donné ; au contraire son Esprit nous remplit de force, d’amour et de sagesse. » 2Tim 1:7
Plus je laisse Dieu contrôler ma vie, plus il me donne de contrôle sur moi-même!
Dieu est bon.