jeudi 26 février 2015
Vous êtes-vous jamais laissé emporter au delà des bornes pour l'amour de Jésus ?
Laissez-la faire; pourquoi la tracasser ? Ce qu'elle vient de faire pour moi, c'est une belle chose. Marc 14, v. 6.
L'amour humain lui-même, s'il n'emporte pas celui qui aime au delà des bornes de la vie ordinaire, ce n'est pas de l'amour. L'amour qui est toujours discret, toujours raisonnable, toujours calculateur, ce n'est pas de l'amour. C'est peut-être une tendre affection, un sentiment généreux, ce n'est pas de l'amour.
Est-ce qu'il ne m'est jamais arrivé d'être emporté par amour pour Dieu à faire quelque chose non pas par devoir, non pas même parce que c'était utile, mais tout simplement pour Lui témoigner mon amour ? Me suis-je jamais rendu compte que je puis malgré tout apporter à Dieu de petites choses qui Le réjouiront ? Ou bien est-ce que je perds mon temps à rêvasser sur la grandeur de la Rédemption, pendant qu'il y a un tas de choses que je pourrais faire ? Non pas des choses merveilleuses et colossales, mais de petites choses humaines, toutes simples et ordinaires, qui prouveront à Dieu que je Lui appartiens. Ai-je jamais donné à Jésus, mon Seigneur, la douce joie que lui procura ce jour-là Marie de Béthanie ?
Il y a des moments où Dieu semble attendre que nous lui donnions une petite preuve, quelle qu'elle soit, de notre amour. S'abandonner à Dieu vaut mieux que rechercher notre sainteté personnelle. Absorbés par la préoccupation de notre pureté, nous évitons scrupuleusement tout ce qui pourrait offenser Dieu. L'amour parfait chasse toutes ces craintes. C'est entendu : nous sommes des serviteurs inutiles, mais Dieu saura se servir de nous, si nous savons nous abandonner à Lui.
mardi 24 février 2015
Le remède contre la rêverie
Levez-vous, partons d'ici. Jean 14, v. 31.
Rêver à une chose pour pouvoir l'exécuter convenablement, c'est fort bien. Mais y rêver encore quand ce serait le moment d'agir, c'est fort mal. Après que notre Seigneur eut dit à ses disciples tant de choses merveilleuses, il nous semble qu'il aurait pu leur dire d'aller méditer sur tout cela. Mais il n'a jamais encouragé la rêvasserie. Quand nous cherchons à nous rendre compte de ce que Dieu nous demande de faire, il est légitime d'y songer. Mais si nous prenons l'habitude de rêver longuement avant de faire ce qui nous est ordonné, c'est une habitude déplorable et que Dieu réprouve. L'inspiration qui nous vient de Dieu, c'est toujours pour couper court à cette rêvasserie: "Ne reste pas là, va de l'avant !"
Si nous sommes tranquilles, en présence de Dieu, et qu'Il nous ait dit : "Venez vous-mêmes à l'écart", il s'agit là d'une méditation pour mieux discerner le chemin qu'il veut nous tracer; mais prenez bien garde de ne pas vous laisser aller à la rêverie, une fois que Dieu a parlé. Ne cherchez plus rien en vous-mêmes : que Dieu seul soit la source de vos pensées, de vos visions, de vos joies; pour vous, allez et faites sa volonté. Une amoureuse ne passe pas tout son temps à rêver à celui qu'elle aime, elle s'applique à faire quelque chose pour lui. Voilà ce que Jésus attend de nous. Rêver encore, quand Dieu a parlé, c'est le signe que nous n'avons pas confiance en lui.
jeudi 19 février 2015
Le remède au découragement
Allons, levez-vous, en marche ! Matthieu 26, v. 46.
Les disciples s'étaient endormis alors qu'ils auraient dû veiller, et lorsqu'ils s'en rendent compte, le découragement les envahit. Devant ce qui nous semble irréparable, nous cédons au découragement : "C'est fini, disons-nous; ce n'est plus la peine d'essayer de nouveau." Ce genre de découragement n'a rien d'exceptionnel, il est au contraire extrêmement fréquent. Chaque fois que nous avons laissé échapper une occasion magnifique d'accomplir quelque chose, nous sommes au désespoir. Alors Jésus vient à nous et nous dit, comme à Gethsémani : "Eh! quoi, vous dormez encore ! cette occasion-là est perdue à jamais, vous n'y pouvez rien. Mais maintenant levez-vous pour saisir l'occasion nouvelle qui s'offre à vous d'agir." Le passé n'est plus, confiez-le à Celui qui est le Maître du temps, et avec Lui marchez en avant vers l'irrésistible avenir.
Chacun de nous a connu de telles expériences. Le découragement nous saisit, et nous ne savons pas comment en sortir. Les disciples avaient commis une faute impardonnable en s'abandonnant au sommeil au lieu de veiller avec Jésus. Mais il vient à eux, et leur apporte le remède à leur découragement :
"Levez-vous, et faites quelque chose."
Pour nous, si l'Esprit de Dieu nous travaille, ce que nous avons à faire, c'est de prier Dieu avec toute notre confiance et en comptant sur Sa Rédemption.
Que l'impression de la défaite ne corrompe jamais votre action nouvelle.
lundi 16 février 2015
L'Esprit de Dieu nous rend capables d'effort
Lève-toi d'entre les morts ! Ephésiens 5, v. 14.
Tout effort que nous entreprenons n'est pas l'effet de l'Esprit de Dieu. Quelqu'un peut nous dire : "Hardi ! prends au collet ta répugnance, jette-la par-dessus bord et vas-y !" C'est l'effort humain que nous connaissons bien. Mais quand l'Esprit de Dieu nous souffle à l'oreille : "Hardi !" alors c'est l'effort inspiré, c'est la victoire.
Chacun de nous, quand il est jeune, a mille projets merveilleux, des visions d'avenir qui le ravissent. Mais un jour vient, tôt ou tard, où chacun de ces projets nous paraît irréalisable. La force nous manque, et nous nous résignons à considérer tout ce que nous avions vu briller devant nous comme mort et enterré. Il faut que Dieu lui-même vienne nous dire : "Lève-toi d'entre les morts !"
Quand l'Esprit souffle sur nous, c'est une puissance miraculeuse, irrésistible : nous nous levons d'entre les morts, et l'impossible devient possible. Ce qui est frappant dans cette inspiration dynamique, c'est que, de notre part, il faut un effort initial pour que Dieu nous donne la puissance d'agir. Dieu ne nous donne pas d'emblée la vie qui surmonte tous les obstacles. C'est à mesure que nous surmontons nous-mêmes un obstacle que Dieu nous donne la vie. Quand Dieu se révèle à nous, et nous dit : "Lève-toi d'entre les morts", il faut d'abord que nous nous levions, de nous-mêmes; Dieu ne le fait pas pour nous. Jésus dit à l'homme dont la main était paralysée : "Etends ta main", et tout de suite elle fut guérie. Dès que nous avons fait le premier effort, Dieu nous donne Sa force, en abondance.
Suis-je le gardien de mon frère ?
Aucun de
nous ne vit pour lui-même. Romains 14, v. 7.
La pensée
vous est-elle jamais venue que vous portez devant Dieu la responsabilité
d'autres âmes que la vôtre ? Par exemple, chaque fois que je m'éloigne de Dieu
dans ma vie personnelle, tous en souffrent autour de moi. Nous sommes liés les
uns aux autres. "Quand un membre souffre, tous les membres souffrent avec
lui." Quand vous vous laissez aller à l'égoïsme, à la négligence, au
désordre, à l'indifférence, à l'endurcissement spirituel, tout votre entourage
en pâtit. "Mais, direz-vous, c'est la perfection que vous réclamez ! qui
peut réaliser un tel idéal ?" Je réponds : "Dieu seul; de Lui viendra
toute notre puissance."
"Vous
serez mes témoins." Qui de nous est prêt à dépenser pour Jésus-Christ tout
ce qu'il possède d'énergie nerveuse, d'énergie morale, d'énergie spirituelle ?
Il faut cela pourtant pour être son témoin. Cela ne se fait pas d'un seul coup
: soyez patients envers vous-même. Pourquoi Dieu nous a-t-il placés sur la
terre ? Pour être sauvés et sanctifiés ? Non, mais pour besogner à sa besogne.
Suis-je prêt à être, à son service, le pain rompu, le vin répandu ? à tout
perdre, à tous les points de vue, sauf un seul : que j'amène comme je le
pourrai des âmes à servir à leur tour Jésus-Christ. Ma vie, en tant qu'elle est
au service de Dieu, c'est la seule façon que j'aie de dire à Dieu :
"Merci!" pour le salut incomparable qu'Il m'a donné. Rappelez-vous
que n'importe qui d'entre nous peut très bien être mis de côté, comme une pièce
fausse ("...de peur qu'après avoir prêché aux autres, dit Paul, je ne sois
moi-même rejeté").
vendredi 13 février 2015
Livre de l'Apocalypse : les 3 mots qui font toute la différence
Chapitre 1 Verset 1 : Apocalypse = Dévoilement
Ce livre répond aux questions essentielles : on n'y trouve pas de connotation apocalyptique dans le sens courant du terme (catastrophisme des temps dits "de la fin"), mais des signes - manifestations dans le visible de ce qui est invisible - du but final réservé par YHWH à chacun selon les choix qu'il aura faits à la croisée des chemins de sa vie.
Le mot Apocalypse est à prendre dans son sens premier de Révélation, Dévoilement.
Chapitre 1 Verset 1 : [...] ce qui doit être fait bien promptement...
... et non pas bientôt - ce livre s'inscrit hors du temps : nous sommes dans l'éternel présent de Dieu, pour qui 1000 ans sont comme 1 jour, et 1 jour comme 1000 ans.
Les choses décrites dans ce livre montrent que chaque moment est le moment de Dieu.
Chaque passage du livre de l'Apocalypse est une allégorie, qui nous décrits tels que nous sommes, et quelles sont les conséquences pour maintenant de nos choix passés, ou de nos choix présents pour le futur.
Chapitre 1 Verset 10 : [...] au jour du Seigneur...
...non pas un dimanche... mais ce Jour Grand et Terrible, de Gloire pour les sauvés, et de Jugement pour le monde et ses oeuvres. C'est déjà ici et maintenant : bénédictions et malédictions, qui sont les conséquences de la conformité ou non à la volonté de Dieu pour nous.
Puis à notre mort physique, nous restons dans l'état où nous étions : spirituellement vivants ou morts, selon qu'on est passé ou non par la nouvelle naissance, ou engendrement d'en haut.
Ce Grand Jour est le constat pour l'éternité de notre état de pécheur perdu ou de pécheur sauvé
Inscription à :
Articles (Atom)