dimanche 31 mai 2015

La vie de Dieu en moi



Unis à Lui dans sa mort, nous le serons aussi dans sa résurrection. Romains 6, v. 5.

La RÉSURRECTION AVEC JÉSUS. Si j'ai vraiment été crucifié avec Jésus, cela se verra, car je lui ressemblerai. Quand l'Esprit de Jésus pénètre en moi, le contact entre Dieu et moi se rétablit. Grâce à sa résurrection, Jésus a reçu le pouvoir de me faire participer à la vie divine, mais il faut que ma vie soit calquée sur la sienne. Cette vie nouvelle du Christ ressuscité se manifestera en moi par plus de sainteté.
Telle est l'idée maîtresse de l'apôtre Paul, dans tous ses écrits : une fois la résolution prise de s'unir au Christ dans sa mort, la vie du Ressuscité nous pénètre et nous envahit de toute part. Pour participer ainsi dans notre vie terrestre, de la vie même du Fils de Dieu, il faut une parcelle de la Toute-puissance divine. Le Saint-Esprit, une fois entré en nous, ne souffre aucune limitation, il envahit tout, Il se charge de tout diriger, mon rôle est simplement de marcher dans la lumière, en lui obéissant à mesure. Une fois ma résolution prise, je suis tranquille : je sais que je suis mort au péché, parce que je sens la vie de Jésus présente en moi à tout moment. De même qu'il n'y a qu'une nature humaine, il n'y a qu'une sainteté, celle de Jésus, et c'est elle que je reçois, elle que Dieu me donne. Il met en moi la sainteté de son Fils, et je deviens une nouvelle création, entièrement transformée.

samedi 30 mai 2015

Si tu avais su!




Oh! Si tu avais su reconnaître toi aussi, au moins en ce jour, ce qui aurait pu t'assurer la paix! Mais tout cela maintenant est caché à tes yeux. Luc 19, v. 42.
Jésus était entré en triomphe à Jérusalem; la ville avait été secouée jusqu'en ses fondements. Mais elle cachait dans ses flancs un sanctuaire étrange : l'orgueil et la suffisance des Pharisiens; et ce n'était qu'un sépulcre blanchi.
Qu'est-ce donc qui m'aveugle, moi aussi, en ce jour ? Quelle est la secrète idole qui occupe mon cœur ? Bien des fois Dieu a voulu la renverser, mais j'ai tenu bon, obstinément. L'idole est toujours là. Je ne sais pas reconnaître ce qui pourrait m'assurer la paix. C'est une terrible chose d'être en présence du salut, et que nous rejetions l'Esprit de Dieu, et que nous aggravions notre culpabilité.
"Si tu avais su!" Oh! le dernier appel de Dieu! Oh! les pleurs de Jésus! Dieu nous rend responsables parce que nous n'avons pas su reconnaître le salut qu'il nous offrait. Et pourquoi ? Parce que nous avons maintenu en nous l'idole. Ce qui aurait pu être et qui n'a pas été : tristesse infinie. Dieu n'ouvre jamais les portes que nous avons fermées. Il en ouvre d'autres, mais Il nous rappelle qu'il y a en nous des portes fermées par notre faute, des obstacles, des souillures qui n'auraient jamais dû y être. Que ce rappel ne nous effraie pas. Le souvenir de nos manquements est un instrument dont Dieu se sert pour nous corriger, pour nous avertir, pour nous redresser. "Ce qui aurait pu être" devient entre Ses mains le germe fécond de ce qui sera. Dieu nous cultive.