jeudi 25 juin 2015

Ne doute pas, marche seulement


Pierre, marchant sur les eaux, s'avança vers Jésus. Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur... Matthieu 14, vv. 29-30.

Le vent était fort, les vagues étaient hautes avant que Pierre sortit de la barque pour aller vers Jésus. Mais Pierre n'y prenait pas garde : son Maître était là, il l'appelait à lui; Pierre, sans voir autre chose, marchait vers Jésus. Mais en chemin, il réfléchit que le vent était fort, et immédiatement il se mit à enfoncer. Pourtant le Seigneur pouvait lui donner le pouvoir de marcher dans le creux des vagues aussi bien qu'à leur sommet. Mais la condition indispensable, dans les deux cas, c'était de regarder au Seigneur Jésus et de se fier à Lui.
Il nous arrive à nous aussi, de nous avancer pour aller vers Dieu; et tout à coup, nous réfléchissons au danger que nous courons, et nous nous mettons à enfoncer. Si vous avez clairement entendu l'appel du Seigneur, vous n'avez pas à vous préoccuper des circonstances qu'il a disposées et organisées pour vous. Elles sont là, c'est vrai, mais vous n'avez pas à vous laisser hypnotiser par elles, car alors vous seriez englouti, vous auriez perdu de vue votre Maître, et vous l'entendriez vous dire : "Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?" Quelles que soient vos circonstances, restez les yeux fixés sur Jésus, ayez en Lui pleine confiance.
Si vous hésitez, ne fût-ce qu'une seconde, quand Dieu vous a parlé, tout est perdu. Surtout ne vous mettez pas à dire : "M'a-t-il vraiment parlé ?" Jetez-vous en avant, sans penser à rien d'autre. Vous ne savez pas d'avance quand Dieu vous parlera. Mais dès qu'Il le fait, si faiblement que vous perceviez Sa voix, abandonnez-vous à Lui, et Sa voix deviendra toujours plus distincte.

lundi 22 juin 2015

Venez à moi




Jésus leur dit : Venez, suivez-moi. Marc 1, v. 17.

L'une des raisons que nous invoquons le plus volontiers pour ne pas suivre Jésus, c'est notre tempérament, nos dispositions naturelles. Mais, quand une fois nous allons à lui, la première chose dont nous nous rendons compte, c'est qu'il n'attache aucune importance à nos dispositions naturelles. Nous nous imaginons que nous pouvons consacrer à Dieu nos dons et nos capacités. Mais comment consacrer à Dieu ce qui ne vous appartient pas ? Il n'y a qu'une chose que vous puissiez lui consacrer, votre personne même (Romains 12, v. 1), tous vos droits sur vous-même. Si vous faites cela, Dieu se servira de vous pour faire une de Ses divines expériences. Les expériences de Dieu réussissent toujours. Ce qui caractérise un enfant de Dieu, c'est le rayonnement moral qui résulte d'un abandon total à Jésus-Christ. La vie n'est plus alors qu'une source limpide et toujours jaillissante, alimentée sans cesse en nous par le Saint-Esprit. L'enfant de Dieu se rend compte que c'est son Père céleste qui règle lui-même toutes les circonstances de sa vie, aussi jamais il n'est disposé à se plaindre, il sait que Jésus est là, il s'abandonne à lui sans aucune réserve. Mais gardez-vous d'ériger votre propre expérience en règle universelle. Laissez Dieu agir à sa manière avec votre prochain, comme il l'a fait pour vous.
Si vous savez obéir à l'appel de Jésus : "Viens à moi", il se servira de vous pour renouveler cet appel. Votre vie sera l'expression de l'appel même de Jésus.
"Viens à moi." Mon frère, ma sœur, es-tu venu(e) ?

mardi 16 juin 2015

Confiance et sérénité




Voyez les oiseaux de l'air... voyez les fleurs des champs. Matthieu 6, vv. 26-28.

Les fleurs des champs, sans le moindre effort, croissent et s'épanouissent. La mer, l'atmosphère, le soleil, la lune, les étoiles, ils sont là tout simplement, et leur simple présence nous comble de biens. Que de fois il arrive que nous entravons l'influence que Dieu voudrait exercer à travers nous, par nos efforts maladroits pour agir de la manière qui nous paraît la meilleure, et pour être utiles. Jésus nous enseigne que la seule voie pour croître et grandir spirituellement, c'est de vivre en communion avec Dieu : "Ne vous préoccupez pas de rechercher comment vous pourrez être utile aux autres, mais croyez en Moi; cherchez la Source, et des fleuves d'eau vive couleront de votre sein." Même pour les sources de notre vie naturelle, notre bon sens est incapable de les atteindre. Et pour la vie spirituelle, Jésus nous enseigne que ce n'est pas par nos réflexions et nos inquiétudes que nous pouvons la faire croître et grandir, mais seulement par notre communion avec le Père céleste. Notre Père connaît nos circonstances, il nous fera croître et fleurir comme les lis des champs.
Ceux qui exercent sur nous la plus forte influence ne sont pas ceux qui cherchent à nous endoctriner, ce sont ces âmes simples, pleines de confiance et de sérénité, pareilles aux fleurs des champs et aux étoiles du ciel.
Pour servir Dieu, soyez unis à Jésus-Christ, et chacune de vos minutes sera mise à profit par Dieu sans que vous vous en rendiez compte.

lundi 15 juin 2015

Demandez




Car quiconque demande, reçoit. Luc 11, v. 10.

Au fond, rien n'est plus difficile que de demander véritablement. Nous désirons, nous soupirons, nous exigeons, nous sentons l'aiguillon du besoin, mais c'est seulement à la dernière extrémité que nous demandons tout simplement. C'est quand nous sentons réellement ce qui nous manque que nous nous décidons à demander. Avez-vous jamais demandé comme celui qui est, spirituellement, dénué de tout ? "L'un de vous manque-t-il de sagesse, qu'il la demande à Dieu." Mais pour la demander vraiment, il faut vraiment sentir qu'elle vous manque. Vous ne pouvez pas jongler avec la réalité. Si la réalité spirituelle vous manque, vous n'aurez plus qu'une chose à faire : demandez à Dieu son Esprit Saint, en vous fondant sur la promesse de Jésus (Luc 11, v. 13). Le Saint-Esprit rendra réels en vous tous les effets de la rédemption accomplie par Jésus.
"Car quiconque demande, reçoit." Cela ne veut pas dire que Dieu n'accorde pas ses dons à celui qui ne demande pas, mais qu'il faut demander pour vraiment recevoir, c'est-à-dire pour saisir par toutes vos facultés, par votre coeur et votre intelligence, que ce sont là les dons d'un Père à son enfant.
"Si l'un de vous manque de sagesse..." Pour vous rendre compte de ce qui vous manque, il faut que vous ayez entrevu la réalité : ne remettez pas les oeillères du bon sens. On entend des gens qui vous disent : "Prêchez-nous l'Évangile pur et simple; ne nous parlez plus de sainteté, en nous donnant l'idée désagréable que nous sommes dénués de tout, comme des mendiants." Demander au fond veut dire mendier. Il y a des pauvres qui s'accommodent très bien de leur pauvreté. Mais celui qui n'a plus rien du tout n'a plus honte de mendier. "Heureux, dit Jésus, les mendiants de l'esprit!"

Ce que Dieu me dit



Dieu lui-même a dit : ... Aussi pouvons-nous dire avec assurance... Hébreux 13, v. 5-6.

Ce que je dis doit se fonder sur ce que Dieu me dit. Dieu dit : "Je ne te laisserai pas." Alors, de mon côté, je puis dire avec courage : "Le Seigneur est mon secours, je n'aurai pas peur." Alors je ne serai plus hanté par la crainte. Si je ne suis jamais tenté d'avoir peur, je me souviendrai de la promesse de Dieu, et je serai plein de courage, comme un enfant qui s'élance pour accomplir un désir de son père. Il y a bien des croyants dont la foi faiblit quand surgit la crainte; ils oublient de respirer profondément leur force en Dieu.
Qu'est-ce donc qui vous fait si peur ? Vous n'êtes pas un lâche, vous allez de l'avant, mais la crainte vous tenaille. Vous ne savez où trouver du secours. Dites-vous donc : "Le Seigneur est mon secours, là où je suis, en ce moment même." Avez-vous appris à écouter Dieu d'abord, et puis à régler vos paroles sur les siennes ? Ou bien commencez-vous par dire ce qui vous paraît juste, en essayant après coup d'ajuster à cela la parole de Dieu ? Vous n'aurez qu'une chose à faire : vous emparer de la promesse de Dieu, et puis dire : "Je n'aurai pas peur." Quelque obstacle qui puisse obstruer votre chemin, Dieu a dit : "Je ne t'abandonnerai jamais."
La fragilité de notre foi nous empêche de nous fier à la parole de Dieu. Quand nous sentons notre faiblesse devant les difficultés, ces difficultés deviennent des montagnes, nous ne sommes plus que des vermisseaux, et Dieu n'existe plus. Rappelez-vous que Dieu a dit : "Je ne te délaisserai pas." Et répondez-lui courageusement : "Oui, le Seigneur est mon secours."

Pour mieux connaître Dieu


Si vous savez cela, vous êtes heureux, pourvu que vous le mettiez en pratique. Jean 13, v. 17.

Si vous n'avez pas le courage de couper vous-même les amarres, Dieu les brisera par une tempête, et vous serez bien forcé d'aller au large. Fort de l'appui de Dieu, lancez-vous sur l'océan où il vous appelle, et vos yeux s'ouvriront. Si vous croyez en Jésus, vous n'avez plus le droit de rester toujours à l'intérieur de la rade, où il fait si bon vivre, toujours attaché au rivage. Il faut franchir la barre, et vous lancer sur la haute mer. C'est alors que vous connaîtrez mieux, que vous y verrez clair.
Lorsque vous voyez une chose à faire et que vous la faites sur-le-champ, immédiatement votre connaissance grandit. Remarquez-le bien : s'il arrive que votre vie spirituelle soit en panne, c'est depuis le moment où vous aurez négligé un appel précis, parce que cela ne vous semblait pas très urgent. Votre intuition spirituelle s'est obscurcie : au moment critique, vous n'êtes plus maître de votre âme, vous êtes le jouet des circonstances. Il est toujours dangereux de différer l'obéissance à un appel.
Il y a une pseudo-obéissance qui consiste à se créer à soi-même des occasions de dévouement et de sacrifice; on est plein d'un zèle admirable, et au fond l'on n'y voit pas clair. Il est plus facile de se sacrifier de la sorte que d'obéir en toute simplicité. "L'obéissance, dit Paul dans sa lettre aux Romains, vaut mieux que le sacrifice." Prenez garde de ne pas soupirer après votre ancienne vie tranquille à l'intérieur du port, lorsque Dieu vous demande d'être ce que vous n'avez jamais été. "Si un homme veut faire..., il connaîtra..."