mardi 21 juillet 2015
Il faut payer!
En vérité, je te le dis, tu ne sortiras pas de là que tu n'aies payé jusqu'au dernier centime... Matthieu 5, v. 2
Dans le ciel, il ne peut y avoir un petit coin d'enfer. Dieu a résolu de vous rendre purs, saints, justes. Il ne vous laissera pas échapper, même un instant, au contrôle du Saint-Esprit.
Il vous avait appelés à comparaître devant son tribunal, mais vous n'êtes pas venus. Alors le procès suit son cours, et maintenant vous êtes en prison et vous n'en sortirez pas avant d'avoir payé le dernier centime. "Est-ce bien là le Dieu de grâce et d'amour ?", dites-vous. Oui, en vous traitant de la sorte, Dieu manifeste son amour. Son but est de vous rendre purs, innocents, sans aucune tache. Mais, pour cela, il veut vous amener à reconnaître votre tendance naturelle à vouloir disposer de vous-mêmes. Dès l'instant où vous acceptez que Dieu change cette disposition naturelle, ses forces de régénération sont mises en oeuvre. Dès que vous comprenez le but que Dieu se propose, qui est de vous amener à des relations normales avec lui et avec vos semblables, il mettra toutes Ses ressources à votre disposition pour vous aider à marcher dans le droit chemin. Prenez aujourd'hui la résolution : "Oui, Seigneur, je suis décidé à écrire cette lettre ce soir-même; oui, Seigneur, je vais maintenant me réconcilier avec celui que j'ai blessé."
Le message de Jésus-Christ dans le Sermon sur la Montagne s'adresse à la volonté et à la conscience, et non à l'intelligence. Si vous vous mettez à le discuter vous affaiblissez l'appel que le Christ vous adresse.
"Pourquoi ma vie spirituelle ne s'épanouit-elle pas ?", dites-vous... mais avez-vous payé vos dettes selon Dieu ? Faites tout de suite ce que vous serez obligé de faire un jour. Les ordres de Dieu sont impératifs.
Comment suivre Jésus ?
Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas... il ne peut être mon disciple. Luc 14, v. 26 et 27 à 33.
Rien de ce que nous avons de plus précieux, ne doit nous empêcher de suivre Jésus-Christ. Être disciple de Jésus, c'est être attaché à Lui seul. Il y a une grande différence entre l'attachement à une personne et l'attachement à des principes, ou à une cause. Notre Seigneur ne s'est pas fait le champion d'une cause; il a appelé les hommes à s'attacher à Lui. Être son disciple, c'est être esclave par amour. Beaucoup parmi nous se disent chrétiens, et ne sont pas attachés à Jésus-Christ comme des esclaves. Aucun être humain ne peut avoir pour Jésus-Christ cet amour passionné s'il ne lui a pas été donné par le Saint-Esprit. On peut admirer Jésus, on peut le respecter, le vénérer, et pourtant ne pas l'aimer. Seul le Saint-Esprit aime le Seigneur Jésus et peut répandre dans nos coeurs l'amour de Dieu. Lorsque l'Esprit Saint voit une occasion de glorifier Jésus, il s'empare de notre coeur, de nos nerfs, de toute notre personne, et nous enflamme d'amour pour Jésus-Christ.
La vie chrétienne a un caractère d'originalité spontanée. Pourtant comme Jésus son Maître, on accusera le disciple de ne pas être en harmonie avec la société et d'être inadapté. Mais Jésus fut toujours en parfait accord avec son Père, et le chrétien doit de même être en accord avec Lui. Avec Lui-même et non pas avec telle ou telle doctrine desséchée et sans vie. Les hommes se complaisent dans des doctrines mais Dieu doit faire sauter leurs préjugés à la dynamite, pour qu'ils puissent s'attacher vraiment à Jésus-Christ.
mardi 14 juillet 2015
Se trouver soi-même dans la fournaise de l'affliction
Maintenant mon âme est troublée... Et pourquoi dirais-je : Père, délivre-moi de cette heure ?... Mais c'est pour cette heure-là que je suis venu! Père, glorifie ton nom! Jean 12, vv. 27-28.
Comme enfant de Dieu, je n'ai pas à Lui demander de m'épargner la peine de l'affliction, mais seulement que je puisse rester et devenir ce que je dois être à travers la fournaise. C'est dans la fournaise que notre Seigneur s'est trouvé lui-même. L'affliction ne lui a pas été épargnée, mais en elle il s'est trouvé, il s'est enrichi.
Nous disons que l'affliction ne devrait pas exister, mais elle existe, et c'est dans cette fournaise que nous devons nous trouver nous-mêmes. Si nous essayons d'y échapper, si nous refusons d'en tenir compte, nous sommes des insensés. L'affliction est un des faits capitaux de la vie; il ne sert de rien de le nier. Le péché, l'affliction, la souffrance sont des réalités, et si Dieu les permet, ce n'est pas à nous de dire qu'Il se trompe.
L'affliction fait disparaître beaucoup de notre frivolité, mais elle ne nous rend pas toujours meilleurs. Ou la souffrance m'élève, ou elle m'abaisse. Vous ne pouvez pas vous trouver vous-même dans le succès, vous perdriez la tête, ni dans la médiocrité quotidienne, vous seriez dégoûté de vous-même. Vous ne pouvez vous trouver vous-même que dans la fournaise de l'affliction. La raison en est peut-être difficile à connaître, mais c'est un fait confirmé par l'Ecriture et par notre expérience. Vous reconnaissez tout de suite l'homme qui s'est trouvé lui-même dans la fournaise de l'affliction : lorsque vous êtes désemparé, allez à lui, il vous accueillera, il trouvera toujours du temps à vous donner. Les autres vous dédaigneront et n'auront pas de temps à vous consacrer. Celui qui s'est ainsi trouvé lui-même peut venir au secours des autres.
Maintenant
C'est maintenant le temps favorable; c'est maintenant le jour du salut. II Corinthiens 6, vv. 1-2.
La grâce que vous avez reçue hier ne peut pas vous suffire pour aujourd'hui. La grâce est une source toujours jaillissante; vous pouvez y puiser à chaque instant. Elle est là "dans les afflictions, dans les détresses, dans les angoisses..." C'est là que se manifeste la grâce de Dieu, dans notre patience. A des moments pareils, vous est-il arrivé de ne pas saisir cette grâce divine ? Est-ce que vous dites : "Ce sera pour plus tard" ? Vous priez Dieu de venir à votre aide. Mais Sa grâce est là, devant vous; vous n'avez qu'à la saisir. Nous considérons la prière comme une préparation à notre travail, mais dans la Bible elle est bien autre chose : elle est l'acte de puiser à même la grâce de Dieu. Ne vous dites pas : "Je supporterai cela jusqu'à ce que je puisse aller me recueillir et prier Dieu qu'il me délivre." Priez maintenant.
Puisez au moment du besoin à cette source qui est toujours là. La prière doit être une action pratique, et non pas une simple élévation de l'âme pieuse. Nous avons tant de peine à comprendre que la prière est l'acte de puiser à même la grâce de Dieu.
"Sous les coups, dans les cachots, dans les émeutes, dans les fatigues..." Comme l'apôtre Paul, sachez puiser à même la grâce de Dieu. Vous serez émerveillé vous-même, autant que ceux qui en seront les témoins. Mais puisez maintenant. Aucune douleur, aucune humiliation ne vous empêchera de manifester la grâce de Dieu.
Donnez, comme Paul, tout ce que vous avez. Ne gardez rien pour vous, de tout ce que Dieu vous donne. C'est la pauvreté triomphante.
Ne regardez qu'à Dieu
Je suis avec toi pour te délivrer, dit l'Eternel. Jérémie 1, v. 8 et 30, v. 11.
Dieu promit à Jérémie qu'Il le délivrerait : "Je te donnerai ta vie sauve, comme un butin qu'on emporte avec soi." C'est tout ce que Dieu promet à ses enfants. Où qu'Il nous envoie, il protège notre vie. Quant à nos biens, quant à notre argent, cela n'a pas d'importance, nous ne devons pas nous en inquiéter; sans quoi, nous serons dans les alarmes, nous connaîtrons les pires angoisses. Si Dieu protège notre vie, nous sommes à couvert. N'allons pas entretenir dans notre coeur les inquiétudes de toute espèce.
Le Sermon sur la Montagne nous enseigne que, chargés d'exécuter les ordres de Jésus-Christ, nous n'avons pas à nous préoccuper de nos intérêts personnels. Jésus nous dit : ne vous tourmentez pas pour savoir si les hommes vous traitent avec justice. Une telle préoccupation nous éloigne de notre devoir essentiel : le dévouement à Jésus. Ne vous attendez jamais à être traité avec justice dans ce monde, mais vous-même pratiquez-la. Si nous comptons sur la justice des autres, nous nous laisserons aller à grogner, à nous apitoyer sur nous-mêmes : "Pourquoi suis-je donc traité comme cela ?"
Soumis à Jésus-Christ, dévoués à son service, tout le reste ne compte plus pour nous. Jésus nous dit : "Allez de l'avant, faites ce que je vous demande : je protège votre vie. Mais ne cherchez pas à la protéger vous-mêmes, vous ne seriez plus sous ma garde".
Sous ce rapport les plus pieux d'entre nous sont comme des athées. Nous ne croyons pas à la protection divine, et nous ne nous fions qu'à notre bon sens, dont nous faisons une idole. C'est notre intelligence que nous suivons, et non pas Dieu.
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