jeudi 18 février 2016

Dieu se souvient, souvenez-vous




Je me souviens de ton amour lorsque tu étais jeune. Jérémie 2, v. 2.

Est-ce que j'ai pour Dieu le même amour qu'autrefois, ou bien est-ce que je me contente de son amour pour moi ? Est-ce que je suis sans cesse préoccupé de ce qui peut réjouir le cœur de Dieu, ou bien est-ce que je gémis sur moi-même et sur les pénibles circonstances où je me trouve ? Il n'y a aucune joie dans l'âme qui a oublié ce dont Dieu se réjouit. Quel honneur pour moi de penser que Jésus-Christ peut avoir besoin de moi ! "Donne-moi à boire." Quel amour lui ai-je témoigné durant la semaine dernière ? Ai-je manifesté par ma vie un vif souci pour sa réputation ?
Dieu dit à Jérusalem : "Tu n'as plus d'affection pour moi maintenant, mais je me souviens du temps où tu en avais. Je me souviens de ton amour lorsque tu étais fiancée." Mon enthousiasme pour Jésus-Christ est-il resté le même ? Ai-je gardé intacts mon amour et mon dévouement pour lui, ou bien me suis-je repris, et ma prudence a-t-elle diminué mon amour ? Suis-je assez attaché à lui pour accepter d'aller avec lui n'importe où, ou bien préoccupé de ce qui m'est dû, et en train de calculer jusqu'à quel point je dois renoncer à mes aises ?
Si, me remémorant ce que Dieu voit dans mon passé, je m'aperçois que Dieu n'est plus pour moi ce qu'il était alors, puisse cette découverte me couvrir de honte et d'humiliation, car de cette honte naîtra la tristesse selon Dieu et la vraie métamorphose de la pensée.

L'appel de Dieu




Qui enverrai-je, et qui marchera pour nous ? - Me voici, répondis-je, envoie-moi. Isaïe 6, v. 8.

Dieu n'adressa pas d'appel direct à Isaïe. Isaïe entendit seulement Dieu demandant : "Qui enverrai-je ?" L'appel de Dieu n'est pas seulement pour quelques-uns, il s'adresse à tous. Si mes oreilles sont ce qu'elles doivent être, j'entendrai l'appel de Dieu. "Beaucoup sont appelés, peu sont élus." Cela veut dire simplement que parmi les appelés, peu écoutent de manière à être élus. Les élus sont ceux qui, entrés en contact avec Dieu par Jésus-Christ, ont changé leur attitude, et dont les oreilles, débouchées, perçoivent "le murmure doux et subtil" répétant sans cesse : "Qui marchera pour nous ?"
Il ne s'agit pas d'un appel direct à un individu, à qui Dieu disait : "Toi, il te faut aller !" Dieu n'a pas du tout contraint Isaïe. Isaïe se tenait devant Dieu, il entendit l'appel, et il se rendit compte qu'il n'avait qu'un seul parti à prendre, une seule réponse à faire : "Me voici, envoie-moi." Débarrassez-vous de l'idée que Dieu viendra vous chercher, avec des injonctions ou des requêtes. Quand notre Seigneur appela ses disciples, il n'exerça sur eux nulle contrainte. Son appel, à la fois ardent et serein : "Suis-moi", s'adressait à des hommes en possession de tout leur sang-froid. Si nous permettons à l'Esprit de Dieu de nous amener devant Dieu, face à face, nous entendrons, comme Isaïe, le murmure doux et subtil, et librement, sans crainte, nous dirons : "Me voici, envoie-moi."

dimanche 14 février 2016

Etes-vous prêt à être offert en sacrifice ?




Pour moi, l'offrande de ma vie à Dieu s'achève. II Timothée 4, v. 6.

"Je suis prêt à m'offrir à Dieu", dites-vous, c'est une affaire de volonté, non de sentiment. Dites à Dieu, de toute votre âme, que vous êtes prêt au sacrifice. Arrivera ce qui pourra, vous n'aurez pas à vous plaindre, quelque épreuve que Dieu choisisse pour vous. L'épreuve est toute personnelle, nul ne peut vous aider à la porter. Votre vie extérieure peut rester la même : c'est votre volonté qui a changé. Une fois que votre volonté s'est courbée, le sacrifice lui-même ne vous coûtera plus rien. Mais si vous ne savez pas courber votre volonté devant Dieu, vous aboutirez fatalement à vous apitoyer sur vous-même.
"Attachez avec des cordes la victime pour le sacrifice, amenez-la aux cornes de l'autel." Le feu de l'autel est destiné à nous purifier entièrement de tout désir qui n'est pas le désir de Dieu. Ce n'est pas vous qui brûlez en vous l'interdit, c'est Dieu. Vous amenez la victime attachée aux cornes de l'autel.
Ne vous laissez pas aller à vous apitoyer sur vous-même, lorsque le feu s'allume. Cette épreuve du feu nous délivre de tout ce qui nous accable, de tout ce qui nous déprime. Ce qui nous séduisait ne nous séduit plus. Avez-vous passé par le feu ?
Présentez-vous à Dieu, prêt au sacrifice, et Dieu se révèlera à vous, dans toute Sa splendeur.

Etes-vous prêt à être offert en sacrifice ?




Si même je dois verser mon sang en libation pour achever le sacrifice de vous-mêmes que vous offrez a Dieu par votre foi, j'en suis heureux et je m'en réjouis avec vous tous. Philippiens 2, v. 17.

Acceptez-vous d'être offert en sacrifice pour parachever ce que la foi des autres tâche de faire ? Acceptez-vous de verser votre sang en libation pour Dieu au bénéfice de vos frères ? Ou bien est-ce que vous regimbez, en disant : "Non, je ne tiens pas à être sacrifié à ce moment-ci. Je ne veux pas que Dieu m'impose ainsi son choix. Je veux pouvoir choisir moi-même le cadre de mon sacrifice et aussi les assistants, des gens qui puissent me comprendre et m'approuver."
Il y a une grande différence entre celui qui marche vers le sacrifice dans la fierté de son héroïsme, et celui à qui Dieu demande d'être le paillasson sur lequel chacun s'essuie les pieds. Si Dieu veut vous apprendre l'abaissement et l'humiliation, êtes-vous prêt à vous offrir en sacrifice de cette manière-là ? Etes-vous prêt à n'être rien du tout, moins encore qu'une goutte d'eau dans un baquet tout plein ? Etes-vous prêt à ne compter pour rien du tout, tellement qu'il ne sera jamais plus question de vous à propos de l'âme que vous aurez contribué à sauver ? Etes-vous prêt à vous dépenser, à vous laisser user au service des autres ? Non pas à vous faire servir, mais à servir les autres. On trouve des saints qui ne consentent pas à faire un travail humiliant, tout en restant des saints. Leur amour-propre les retient.

La domination souveraine du Christ sur une âme




Car l'amour du Christ me domine et m'étreint. I Corinthiens 5, v. 14.

Paul nous dit ici que l'amour du Christ le domine et le tient serré comme dans un étau. Il en est bien peu parmi nous qui savent ce que c'est que d'être ainsi tenus et dirigés par l'amour de Dieu. Ce qui nous tient, c'est ce que nous sentons, c'est la poussée des circonstances. Paul n'était tenu que par l'amour du Christ. Chez un homme ou une femme qui en est là, on sait que l'Esprit de Dieu agit sans obstacle.
Quand nous naissons d'en-haut, nous avons sans doute à témoigner de ce que Dieu a fait pour nous. Mais après le baptême du Saint-Esprit, tout cela ne compte plus, et nous commençons à comprendre la parole de Jésus : "Vous serez Mes témoins." Il ne s'agit plus du témoignage élémentaire, portant sur ce que Jésus peut faire, mais d'être les représentants de Jésus, acceptant tout ce qui nous arrive comme fait à Lui-même, louange ou blâme, persécution ou approbation.
Impossible de jouer ce rôle si nous ne sommes pas entièrement sous la domination de Jésus. C'est la seule chose qui compte, et c'est pourtant la dernière, souvent, dont le chrétien s'aperçoit. Paul dit que l'amour de Dieu s'est emparé de lui; peu importe qu'on le traite de fou. Il ne vit plus que pour une seule chose : convaincre les hommes du jugement de Dieu, et de l'amour du Christ. Cet abandon à l'amour du Christ est la condition d'une vie féconde, où l'on voit éclater la sainteté de Dieu, non pas celle de l'homme.

La domination souveraine du Christ sur une âme




Car l'amour du Christ me domine et m'étreint. I Corinthiens 5, v. 14.

Paul nous dit ici que l'amour du Christ le domine et le tient serré comme dans un étau. Il en est bien peu parmi nous qui savent ce que c'est que d'être ainsi tenus et dirigés par l'amour de Dieu. Ce qui nous tient, c'est ce que nous sentons, c'est la poussée des circonstances. Paul n'était tenu que par l'amour du Christ. Chez un homme ou une femme qui en est là, on sait que l'Esprit de Dieu agit sans obstacle.
Quand nous naissons d'en-haut, nous avons sans doute à témoigner de ce que Dieu a fait pour nous. Mais après le baptême du Saint-Esprit, tout cela ne compte plus, et nous commençons à comprendre la parole de Jésus : "Vous serez Mes témoins." Il ne s'agit plus du témoignage élémentaire, portant sur ce que Jésus peut faire, mais d'être les représentants de Jésus, acceptant tout ce qui nous arrive comme fait à Lui-même, louange ou blâme, persécution ou approbation.
Impossible de jouer ce rôle si nous ne sommes pas entièrement sous la domination de Jésus. C'est la seule chose qui compte, et c'est pourtant la dernière, souvent, dont le chrétien s'aperçoit. Paul dit que l'amour de Dieu s'est emparé de lui; peu importe qu'on le traite de fou. Il ne vit plus que pour une seule chose : convaincre les hommes du jugement de Dieu, et de l'amour du Christ. Cet abandon à l'amour du Christ est la condition d'une vie féconde, où l'on voit éclater la sainteté de Dieu, non pas celle de l'homme.