samedi 13 août 2016
Pour connaître Dieu
Si quelqu’un veut faire Sa volonté, il connaîtra si ma doctrine est de Dieu. Jean 7, v. 17.
La condition essentielle pour comprendre les vérités spirituelles, n’est pas l’intelligence, mais l’obéissance. Si quelqu’un veut acquérir des connaissances scientifiques, il y parviendra s’il est animé de la curiosité intellectuelle. Mais celui qui veut approfondir l’enseignement de Jésus-Christ n’y parviendra qu’en obéissant. Lorsque je n’y vois pas clair, cela vient certainement de ma résistance intérieure sur un point particulier. L’obscurantisme, au plan intellectuel, a pour cause l’ignorance; mais lorsque je refuse d’obéir, je provoque en moi des ténèbres spirituelles.
Quand Dieu nous parle personnellement, il attend de nous une prompte obéissance à sa parole. Si nous désobéissons, ne nous étonnons pas de ne pas faire de progrès spirituels. Si tu présentes ton offrande à l’autel, dit Jésus, et que là tu te souviennes que ton frère a quelque chose contre toi... ne m’adresse plus une seule parole, mais va d’abord régler cette question. L’enseignement de Jésus nous touche au point sensible. On ne peut pas tromper le Seigneur un seul instant. Il veut faire notre éducation dans les moindres détails. L’Esprit de Dieu nous fait découvrir notre suffisance : il nous rend attentifs à ce que nous n’avions jamais su voir.
Lorsque Jésus, par sa parole, éveille votre esprit sur un point particulier, ne vous esquivez pas. Vous deviendriez sur le plan religieux un fumiste. Il y a des ordres de Dieu qui vous font hausser les épaules, qui vous semblent sans importance. Attention! C’est justement ce qui vous empêche de faire des progrès spirituels. Va d’abord... Au risque de passer pour un fanatique, obéissez aux ordres que Dieu vous a donnés.
Ce qu'il faut pour atteindre à la pureté
C'est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies... Matthieu 15, v.19.
Nous faisons de notre ignorance une garantie de notre innocence; puis nous considérons notre innocence comme une garantie de notre pureté. Lorsque nous entendons les rudes affirmations de notre Seigneur, nous nous récrions : "Mais je n'ai jamais éprouvé dans mon cœur aucune de ces horreurs!" Nous n'admettons pas ce que Jésus met ici en évidence. De deux choses l'une : Jésus-Christ est réellement l'autorité suprême qui sonde le cœur humain, ou il n'est pas digne d'intérêt. Suis-je prêt à croire à son divin discernement, ou est-ce que je me complais dans ma naïve ignorance ? Le jour où ce sentiment d'innocence se dissipera, je découvrirai avec crainte toutes les possibilités de mal qui sont en moi. Tant que je me retranche derrière une innocence illusoire, je vis dans un paradis chimérique. Si je ne me suis jamais conduit comme un criminel, c'est à la fois mon manque de courage et les usages de la société civilisée qui m'en ont empêché! Mais quand Dieu met à nu mon cœur, le diagnostic de Jésus se vérifie.
Le seul secours possible est alors dans la Rédemption de Jésus-Christ. Si je m'abandonne à lui, les abominations dont mon cœur est capable ne peuvent jamais se manifester. La véritable pureté est un sommet trop élevé pour que je puisse l'atteindre par mes propres efforts; mais lorsque le Saint-Esprit vient habiter en moi, il remplit mon cœur de l'Esprit saint qui est pureté absolue.
Le Maître de notre foi
Vous m'appelez Seigneur et Maître, et vous dites bien, car je suis. Jean 13, v. 13.
Notre Seigneur n'impose jamais son autorité; jamais il ne dit : "Tu dois". Il nous laisse parfaitement libres. Libres de lui cracher au visage, comme certains hommes l'ont fait; libres de le mettre à mort. Il ne nous dira rien. Mais lorsque, grâce à la Rédemption sa vie est créée en moi, je reconnais aussitôt qu'il a sur moi une autorité absolue. C'est la domination morale de Celui dont il est dit : "Tu es digne..." Mais mon indignité refuse de se courber devant Celui qui est digne. Chaque fois que je rencontre un homme qui m'est supérieur, et que je refuse de reconnaître sa supériorité, je révèle mon indignité. Dieu fait notre éducation par des gens qui nous dépassent, non en intelligence mais en "sainteté", jusqu'à ce que nous nous soumettions au Seigneur lui-même.
Si notre Seigneur nous imposait l'obéissance, il serait un tyran, et n'aurait plus la véritable autorité. Il ne réclame jamais notre obéissance, mais lorsqu'il se révèle à nous, nous lui obéissons aussitôt. Il devient sans peine notre Seigneur, et nous vivons dans l'adoration du matin au soir. La manière dont je conçois l'obéissance met en évidence ma croissance spirituelle.
L'obéissance est un mot auquel nous devons redonner sa vraie valeur. L'obéissance n'est possible qu'entre des égaux : c'est le rapport d'un fils à son Père, et non d'un domestique à son patron. "Moi et le Père, nous sommes un". "Bien qu'il fut Fils, il a appris l'obéissance par les choses qu'il a souffertes." Le Fils a obéi en tant que Rédempteur parce qu'il était le Fils, et non pas pour le devenir.
Dieu conduit
A combien plus forte raison votre Père Céleste donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent! Matthieu 7, v. 11.
Jésus donne ici des règles de conduite pour ceux qui ont en eux son Esprit. Par cette comparaison familière, il cherche à pénétrer notre esprit de la pensée que Dieu contrôle toutes choses. Cela doit amener le disciple à une attitude de confiance totale, et le pousser à demander et à chercher tout ce dont il a besoin avec ardeur.
Nourrissez votre esprit de la pensée que Dieu est là, tout près de vous. Lorsque cette idée est bien ancrée en vous, il vous devient naturel de dire, dans les difficultés : "Qu'importe! mon Père est au courant." Une telle pensée viendra instinctivement, sans effort. Autrefois vous aviez l'habitude de demander l'avis des uns et des autres; mais maintenant, vous êtes tellement rempli de la pensée que Dieu conduit tout, qu'il vous suffit de le consulter directement. Les règles de conduite, que Jésus établit pour ceux qui ont reçu son Esprit, se ramènent à ce principe : "Dieu est mon Père, il m'aime; il n'oublie jamais rien de ce qui me concerne; alors pourquoi m'inquiéter ?"
Il y a des moments, dit Jésus, où Dieu est forcé de nous laisser dans l'obscurité; mais ayez confiance en Lui! Dieu nous apparaîtra peut-être comme un ami malveillant, mais Il ne l'est pas; comme un Père dénaturé, mais Il ne l'est pas; comme un juge injuste, mais Il ne l'est pas! Fortifiez en vous cette pensée, que Dieu contrôle toutes les circonstances de votre vie. Rien ne vous arrive sans que Dieu le veuille, c'est pourquoi vous pouvez, avec une parfaite confiance, vous reposer sur Lui. Prier, ce n'est pas seulement demander, mais maintenir notre âme dans un climat tel qu'il nous semble naturel de tout demander à Dieu. "Demandez, et vous recevrez."
Un point d'honneur
Je me dois aux Grecs et aux barbares... Romains 1, v. 14.
Paul était accablé par le sentiment qu'il était le débiteur de Jésus-Christ; et ce sentiment dominait et dirigeait toute sa conduite. La pensée que Jésus était son créancier divin inspirait toute sa vie. Suis-je animé par le sentiment que j'ai une dette à l'égard de Christ, concernant toute âme qui n'est pas encore sauvée ? Mon honneur de chrétien, c'est d'acquitter ma dette envers le Christ en sauvant d'autres âmes. Tout ce qui, en moi, a la moindre valeur, c'est à la Rédemption opérée par Jésus-Christ que je le dois. Est-ce que je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour que sa Rédemption puisse se manifester dans d'autres vies ? Je ne peux le faire que si le Saint-Esprit suscite en moi le sentiment d'être le débiteur de Christ.
Je ne suis pas appelé à être un grand personnage parmi les hommes, mais un esclave du Seigneur Jésus. "Vous ne vous appartenez point à vous-mêmes." Paul s'était livré lui-même à Jésus-Christ. Il disait : "Je me dois à toute créature dans le monde entier, à cause de la bonne nouvelle de Jésus; je ne suis libre que pour être totalement esclave de Jésus-Christ." Il doit en être de même pour quiconque porte le nom de chrétien. Cessez de prier pour vous-même et dépensez-vous au service des autres. Soyez esclaves de Jésus. C'est ainsi que l'on peut être fait pour les autres pains rompu et vin répandu.
Élaborez ce que Dieu met en vous
Mettez en oeuvre votre salut. Paul aux Philippiens 2, vv. 12-13.
Votre volonté s'accorde avec celle de Dieu, mais dans votre organisme il y a une tendance profonde qui vous rend impuissant à faire votre devoir. Quand le Seigneur entre dans votre pensée, cela éveille en vous la volonté du bien, qui est toujours d'accord avec Dieu. Si vous en doutiez, regardez à Jésus, et vous vous en rendrez compte. Ce qui vous fait dire : "Non, je ne veux pas!" ce n'est pas votre volonté, c'est votre perversité, ou bien votre obstination, qui luttent toujours contre Dieu. La volonté dans l'homme va plus profond que le péché, car la volonté, c'est le caractère essentiel que Dieu a mis dans l'homme, sa créature, tandis que le péché est une perversion qui s'est introduite après coup dans la nature humaine. Chez un homme régénéré, la volonté est une énergie qui provient directement du Tout-Puissant. "Car c'est Dieu qui produit en nous la volonté et l'action, pour l'accomplissement de Ses desseins."
Vous avez à élaborer, avec l'aide de Dieu, ce que Dieu met en vous. Vous n'êtes pas l'auteur de votre salut, mais vous avez à le mettre en oeuvre, en vous fondant, d'une foi inébranlable, sur la Rédemption parfaite accomplie par le Seigneur. De cette manière, votre volonté s'unit à celle de Dieu, vous agissez en tout selon les desseins de Dieu, et votre âme respire librement. Dieu étant la source de votre volonté, vous pouvez aisément vous ajuster à ce qu'Il veut de vous. Notre obstination est comme un paquet de préjugés qui refuse d'être éclairé; il n'y a qu'une chose à faire, le faire sauter à la dynamite, par l'obéissance résolue au Saint-Esprit.
Est-ce que j'ai saisi par la foi le Dieu Tout-Puissant, source de ma volonté ? Dieu me demande de faire Sa volonté, et il met en moi tout ce qu'il faut pour la faire.
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