L’Hérésie
Ce terme se rencontre neuf fois dans le Nouveau Testament, dont six dans le livre des Actes des apôtres. Il y est fait mention de divers partis : la secte des sadducéens (5 : 17), la secte des pharisiens (15 : 5) et, pour désigner les chrétiens, la secte des Nazaréens, dont l'apôtre Paul, selon les Juifs, aurait été le meneur (24 : 5).
En contraste avec le fruit de l'Esprit de Dieu, les sectes sont le fruit des oeuvres de la chair (Gal. 5 : 21). L'apôtre Pierre, en sa deuxième épître (2 : 1), annonce qu'elles seront des sectes de perdition, entraînant à jamais les âmes loin de Dieu.
L'homme sectaire ou hérétique est celui qui, par ses opinions propres qu'il estime être la vérité, crée un parti (Tite 3 : 10). Il s'en fait le centre. Il se sépare ainsi de l'Assemblée de Dieu. Il rompt pratiquement l'unité du corps de Christ, il fait outrage à Jésus, lui, le seul Chef du corps. « Il ne se contente pas de la vérité de Dieu, a-t-on écrit, ni de l'Eglise de Dieu ». Un tel homme doit être rejeté. Il est un être perverti, il pèche. « Son âme s'est détournée du bien vers le mal ».
Prenons garde à l'exhortation : « Ne soyez pas séduits par des doctrines diverses et étrangères, car il est bon que le coeur soit affermi par la grâce » (Héb. 13 : 9). www.jacquesdelabible.blogspot.com
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