jeudi 12 décembre 2013
La personnalité
Qu'ils soient un, comme nous sommes un. Jean 17, v. 22.
La personnalité est cet élément original, unique, échappant à tout calcul, et qui nous distingue, chacun, de tous les autres. Les limites de notre personnalité s'éloignent sans cesse, aussi ne pouvons-nous la saisir. Une petite Île qui émerge au milieu de la mer peut être le sommet d'une grande montagne. La personnalité est à l'image de cette Île; nous ne savons rien des profondeurs où elle s'étend, c'est pourquoi nous ne pouvons pas juger de ce que nous valons. Il nous semble d'abord que nous pouvons le faire, et puis nous réalisons que Dieu seul, notre créateur, nous comprend.
La personnalité est le propre de l'homme spirituel, comme l'individualité est le propre de l'homme naturel. Pour définir notre Seigneur, on ne peut parler d'individualité, d'indépendance, mais seulement en termes de personnalité : "Moi et le Père, nous sommes un." La personnalité ne s'épanouit qu'en communion intime avec une autre personnalité. Lorsque l'amour ou l'Esprit de Dieu saisit un homme, il est transformé et il ne se préoccupe plus de son individualité. Le Seigneur n'a jamais pris en considération l'individualité de l'homme, son individualisme égoïste. C'était la personne qu'il avait en vue : "Qu'ils soient un comme nous sommes un." Si vous abandonnez à Dieu votre droit sur vous-même, la vraie nature de votre personnalité répond aussitôt à la voix de Dieu. Jésus-Christ affranchit la personnalité et l'individualité est transfigurée. Ce qui la transfigure, c'est l'amour et la communion personnelle avec Jésus. L'amour est la fusion de deux personnalités.
mardi 26 novembre 2013
La Croix, source d'énergie spirituelle
Loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la Croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Galates 6, v. 14.
Si vous voulez posséder toute l'énergie que Dieu peut donner à un être mortel et qui est la vie même de Jésus ressuscité, alors méditez sur la tragédie de la Croix. Cessez de vous appesantir sur les hauts et les bas de votre vie spirituelle; contemplez simplement le drame de Golgotha, et aussitôt vous serez envahi par l'énergie de Dieu. "Regardez à moi", concentrez votre attention sur la source, et la force divine jaillira pour vous. Concentrons-nous sur ce qui est essentiel! La Croix produit en nous le salut, la sanctification, la guérison, mais ce n'est pas cela que nous devons prêcher. Nous devons prêcher Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. Proclamer la mort de Jésus sur la Croix produira tout son effet. Centrez sur lui tout votre message, et même si vos auditeurs paraissent ne pas vous écouter, ils ne seront plus jamais les mêmes. Si j'expose mes pensées personnelles, elles n'ont pas plus d'importance pour vous que les vôtres n'en ont pour moi. Mais si je vous annonce la vérité de Dieu, vous désirez l'entendre encore, et moi aussi. Il faut concentrer notre attention sur la source même de l'énergie spirituelle, la Croix, rester en contact avec elle, et toute la puissance qu'elle contient sera libérée. Dans les mouvements de réveil et les réunions de consécration, il peut arriver qu'on parle davantage des effets de la Croix que de la Croix elle-même.
De nos jours, on reproche aux Églises leur faiblesse, et cette critique est justifiée. N'est-ce pas en partie parce qu'elles n'ont pas assez mis en lumière la tragédie du Calvaire, et la portée de la Rédemption ?
lundi 25 novembre 2013
Le fondement inébranlable
Pour ce qui me concerne, loin de moi la pensée de me glorifier d'autre chose que de la croix de notre Seigneur Jésus-Christ. Galates 6, v. 14.
Quand un homme naît d'en-haut, beaucoup de choses en lui sont ébranlées. Les réalités extérieures doivent être envisagées autrement, ses sentiments doivent être transformés. Dans l'âme de l'apôtre Paul régnaient l'ordre et la stabilité. Aucun événement extérieur ne pouvait le troubler, car il était fondé et enraciné en Dieu. Chez la plupart d'entre nous, la vie spirituelle est décousue et sans cohésion, parce que nous nous préoccupons avant tout d'avoir une vie matérielle bien réglée et bien stable. La vie spirituelle de Paul était édifiée sur le roc. Les critiques rationnels, eux, construisent leur vie sur les sables mouvants de la pensée matérialiste abstraite. Entre les uns et les autres, il n'y a pas de compréhension possible. La logique de Paul était fondée sur les vérités essentielles. La base inébranlable de son équilibre spirituel était l'agonie de Dieu pour la Rédemption du monde, c'est-à-dire : la Croix de Jésus-Christ.
Passez en revue les raisons pour lesquelles vous croyez, et rejetez celles qui ne sont pas essentielles, puis revenez vous placer sur le roc de la Croix du Christ. Du point de vue historique, la croix est un événement sans aucune importance. Du point de vue de la Bible, elle a plus d'importance que les plus grands empires du monde. Quand nous cessons d'insister sur la tragédie de la crucifixion du Fils de Dieu, toute notre prédication devient vaine. Elle n'apporte pas aux hommes la puissance de Dieu; elle peut être intéressante, mais elle est sans force, sans efficacité. Prêchons donc la Croix du Christ et l'énergie divine sera libérée. "Il a plu à Dieu de sauver les croyants par la folie de la prédication" et "nous prêchons Christ crucifié", dira l'apôtre Paul dans sa lettre aux Corinthiens.
mercredi 20 novembre 2013
Le pardon de Dieu
... son Bien-Aimé, en qui nous avons... la rémission des péchés. Ephésiens 1, v. 7.
Nous devons nous garder d'une certaine manière de présenter Dieu qui ne se trouve pas dans le Nouveau Testament. Dieu, dit-on parfois, est un père si tendre et plein d'amour que certainement il pardonnera à tous! Il ne peut nous pardonner que grâce à la terrible tragédie de la croix de Christ. Supposer que le pardon puisse être accordé d'une autre façon est, même sans que l'on s'en rende compte, un blasphème.
Le pardon, qui est si facile à recevoir, a coûté à Jésus l'agonie du Calvaire. Nous pouvons accepter le pardon de nos péchés, le don du Saint-Esprit, et notre sanctification, avec la simplicité de la foi, et oublier quel prix immense Dieu a dû payer pour que tout cela puisse nous être donné.
Le pardon est le divin miracle de la grâce. Pour que Dieu puisse pardonner le péché sans cesser d'être un Dieu juste, il a fallu la croix de Jésus-Christ. Il faut repousser une conception de la Paternité divine qui exclut l'Expiation. Le Dieu Saint ne peut pas nous pardonner; s'il le faisait, ce serait une iniquité. Pour que nous puissions l'être, il faut que l'Expiation nous ramène à Lui. Le pardon de Dieu ne devient possible que par la Rédemption.
Comparée au miracle que constitue le pardon des péchés, l'expérience de la sanctification paraît plus facile. Ce n'est que la réalisation merveilleuse du pardon des péchés dans la vie humaine. Mais ce qui nous remplit de la plus profonde reconnaissance envers Dieu, c'est le pardon de nos péchés. Paul a toujours senti cela profondément. Quand vous vous serez rendu compte de la grandeur immense d'un tel pardon, l'amour de Dieu vous étreindra le coeur.
vendredi 15 novembre 2013
Que t'importe ?
Et celui-ci, Seigneur, que lui arrivera-t-il ?... Jésus dit : ..."Que t'importe ? Toi, suis-moi." Jean 21, vv. 21-22.
Une des plus sévères leçons que nous ayons à recevoir vient de notre obstination à nous immiscer dans la vie spirituelle des autres. Il nous faut beaucoup de temps pour comprendre le danger qu'il y a à jouer le rôle de providence pour les autres, c'est-à-dire à nous interposer entre l'ordre de Dieu et eux. Vous voyez quelqu'un qui souffre, et vous dites: "Il ne faut pas que cette souffrance continue." Vous vous opposez ainsi à la volonté de Dieu, qui doit vous dire : "Que t'importe ?".
Si votre vie spirituelle paraît stagner, cherchez-en la cause en présence de Dieu. Peut-être découvrirez-vous que vous êtes intervenu à tort dans la vie de quelqu'un d'autre - vous imposant comme guide - donnant des conseils que vous n'aviez pas le droit de donner. Quand vous êtes vraiment appelé à donner un conseil, Dieu lui-même le donne par vous avec la sagesse compréhensive du Saint-Esprit. Votre rôle, c'est de maintenir une communion intime avec Dieu, pour que Sa Sagesse puisse, par votre moyen, atteindre et bénir une autre âme.
La plupart d'entre nous sont conscients de leur vie de foi, servant et adorant Dieu. Mais ils ne sont pas encore mûrs pour la vraie vie. Cette vie supérieure est celle du petit enfant qui n'est pas conscient, qui vit sans s'en rendre compte. On s'abandonne entièrement à Dieu et on ne s'aperçoit pas que Dieu nous emploie à son service. Il vous faut aspirer à cet état, dans lequel vous ne saurez plus ni ce que vous faites, ni ce que Dieu fait par vous. Un saint ne sait pas qu'il est saint; il sait seulement qu'il dépend de Dieu.
samedi 9 novembre 2013
Instruments de la grâce divine
Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous, et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair... Colossiens 1, v. 24.
Le serviteur de Dieu est appelé au rôle de sacrificateur, intermédiaire entre Dieu et les hommes. Il doit être en communion intime avec Christ et si pénétré de la réalité de la Rédemption, que Dieu peut continuellement, par son intermédiaire, apporter aux autres Sa Vie créatrice. Ce n'est pas la puissance d'un homme se superposant à la puissance d'un autre homme, mais la présence réelle de Christ se manifestant à travers la vie de son serviteur. Quand nous exposons, d'après le Nouveau Testament, la vie et la mort de notre Seigneur, nos paroles-mêmes deviennent un moyen de grâce. Dieu s'en sert pour créer en ceux qui écoutent une vie nouvelle grâce à la Rédemption qu'Il a accomplie.
Si nous exposons seulement les effets de la Rédemption dans la vie humaine, au lieu de parler de ce qui nous est révélé dans la Bible sur Jésus, ceux qui écoutent ne seront pas amenés à la naissance d'en-haut, mais seulement à un raffinement de leur culture spirituelle. L'Esprit de Dieu ne pourra pas confirmer notre parole - car une telle prédication est d'un autre domaine que le sien. Notre communion avec Dieu doit être assez profonde afin que, lorsque nous proclamons ses vérités, il fasse dans les coeurs ce que Lui seul peut accomplir.
Quand nous disons de quelqu'un : "Quelle personnalité extraordinaire! Quel homme fascinant! Comme il est profond!", l'Évangile de Dieu ne peut se manifester au travers de ces éloges. C'est impossible. Car si un homme attire les coeurs par ses qualités personnelles, on est conquis par lui, et non par Dieu; mais si au contraire il est identifié à son Seigneur, alors on est conquis par le Seigneur lui-même. L'homme ne doit jamais être glorifié. C'est Jésus seul que nous avons à glorifier devant les hommes.
lundi 4 novembre 2013
L'autorité de la révélation
Approchez-vous de Dieu, et il s'approchera de vous. Jacques 4, v. 8.
Il est très important de donner à tous l'occasion de mettre en pratique chaque vérité divine. Nous ne pouvons le faire pour eux, la responsabilité leur en est laissée. Ils doivent agir délibérément car le message de l'Evangile doit toujours pousser à l'action. Le refus d'agir est une paralysie qui laisse l'homme inchangé; mais celui qui agit n'est plus jamais le même. Cela semble être une folie, et c'est ce qui retient tant de personnes qui pourtant ont été convaincues par le Saint-Esprit. A l'instant même où je me lance dans l'action, je vis enfin, alors qu'auparavant je végétais. Lorsque toute ma volonté s'élance vers l'action, je vis véritablement.
Chaque fois qu'une vérité divine vous est révélée, mettez-la en pratique, pas nécessairement en agissant aussitôt, mais en prenant une ferme résolution d'agir, un engagement écrit. Alors, l'enfant de Dieu le plus faible, est affranchi de sa faiblesse; toute la merveilleuse puissance de Dieu vient en lui. Quand la vérité divine nous apparaît d'abord, nous reconnaissons nos fautes, mais nous y retombons souvent; nous connaissons ainsi des hauts et des bas, jusqu'à ce que nous comprenions que nous ne devons plus reculer. Il nous faut saisir une parole de notre Seigneur et Sauveur, et nous en servir pour passer un contrat avec lui. C'est la pensée du Seigneur, quand il nous dit : "Venez à moi", il veut dire, "liez-vous à moi par un contrat". Nous avons du mal à nous y décider. Mais celui qui se décide enfin voit à l'instant même la vie divine envahir son coeur. La puissance de domination du monde, de notre "moi", de Satan, est paralysée, non par l'acte lui-même, mais par la puissance divine que cet acte a déclenchée.
mercredi 16 octobre 2013
Comprendre les ordres du Maître
Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers dans sa moisson. Matthieu 9, v. 38.
La clé du problème chrétien envoyé est entre les mains de Dieu, et cette clé c'est la prière et non l'action; du moins, pas l'action au sens où on entend communément ce mot de nos jours, car il implique une sorte d'évasion, par laquelle on néglige la communion avec Dieu. La réponse, au problème du chrétien envoyé, n'est pas la solution du bon sens, ni le secours médical, ni la civilisation ou l'éducation, ni même l'évangélisation. La réponse, c'est la prière. "Priez donc le Maître de la Moisson." Pour l'homme naturel, la prière n'est pas rentable, c'est une absurdité. Il faut bien reconnaître en effet que du point de vue du sens commun, prier est stupide.
Dans l'optique de Jésus-Christ, il n'y a pas "diverses nations", il y a le monde. Savons-nous, nous aussi, nous élever au-dessus de toutes les distinctions qui séparent les hommes les uns des autres, et nous attacher à une seule personne : Jésus-Christ lui-même ? Il est le Maître de cette moisson, produite par les détresses et la conviction de péché, et c'est dans cette moisson-là que nous devons demander que des ouvriers soient envoyés. Nous sommes absorbés par diverses activités, alors que les gens autour de nous sont prêts à être moissonnés.
Nous n'en récoltons pas un seul et nous gaspillons en activités fébriles le temps que Dieu nous donne. Supposez qu'il se produise chez votre père, ou chez votre frère, une crise spirituelle salutaire, êtes-vous prêt à servir d'ouvrier dans cette moisson de Jésus-Christ ? "Oh!" direz-vous, "j'ai un travail particulier à faire." Aucun chrétien n'a le droit d'avoir un travail particulier. Un chrétien est appelé à appartenir à Jésus, à le servir et à ne pas lui dicter ce qu'il doit faire. Le Seigneur ne nous appelle pas à une "tâche spéciale", Il nous appelle à Lui. "Priez donc le Maître de la Moisson"; Il dirigera lui-même les circonstances de votre vie, et vous enverra dans sa Moisson.
jeudi 10 octobre 2013
L'obéissance nous éclaire
Je te loue, Père... de ce que tu as caché ces choses aux sages et aux intelligents, et de ce que tu les as révélées aux enfants. Matthieu 11, v. 25.
Quand il s'agit de la communion spirituelle avec Dieu, il n'y a pas de degrés successifs, elle existe ou n'existe pas. Dieu ne nous purifie pas peu à peu du péché, mais, lorsque nous sommes dans la lumière, lorsque nous marchons dans la lumière, nous sommes purifiés du péché. L'obéissance rend la communion parfaite. Si pour un instant vous cessez d'obéir, les ténèbres et la mort se mettent aussitôt à l'oeuvre.
Toutes les révélations de Dieu sont lettre morte tant qu'elles ne sont pas éclairées par l'obéissance. Ce n'est pas la philosophie, ou la réflexion, qui les rendront plus compréhensibles. Mais, dès que vous obéissez, elles s'illuminent instantanément. Il faut, pour que la vérité de Dieu agisse en nous, que nous nous en laissions imprégner; il ne s'agit pas de la poursuivre avec de pénibles efforts. Le seul moyen pour arriver à la connaître, c'est de cesser vos recherches, et de naître d'en-haut.
Obéissez à Dieu sur le point qu'il vous montre, et aussitôt votre chemin s'ouvrira. Nous lisons des volumes sur l'oeuvre du Saint-Esprit, alors que cinq minutes d'obéissance radicale peuvent tout rendre clair comme le jour. "Je pense qu'un jour je comprendrai tout cela", dites-vous - Vous le pouvez dès maintenant. Ce n'est pas l'étude qui vous éclairera, mais l'obéissance. La plus petite parcelle d'obéissance suffit à vous ouvrir le ciel, et les plus profondes vérités divines vous sont aussitôt révélées. Dieu ne vous accordera pas de lumières nouvelles sur sa Personne tant que vous n'aurez pas obéi aux lumières déjà reçues.
mardi 1 octobre 2013
Moments d'extase
Jésus les conduisit seuls à l'écart sur une haute montagne. Marc 9, v. 2.
Nous avons tous vécu des moments exaltants "sur la montagne" où nous pouvions voir toutes choses du point de vue de Dieu. Nous aurions voulu qu'ils durent toujours. Mais Dieu ne le permet pas. La preuve de la valeur de notre vie spirituelle, c'est notre aptitude à descendre de la montagne de la Transfiguration. Si nous savons seulement monter, c'est que nous ne sommes pas ce que nous devrions être. Il est merveilleux d'être au sommet de la montagne avec Dieu, mais ce séjour n'est utile que s'il nous rend capables de descendre ensuite au milieu des hommes pour les délivrer du pouvoir du diable. Nous ne sommes pas faits pour vivre continuellement sur les sommets, environnés de la beauté surnaturelle des rayons de l'aurore. Nous pouvons y séjourner seulement de courts moments, qui renouvellent notre inspiration. Nous sommes faits pour vivre dans la plaine, aux prises avec le terre à terre de l'existence : c'est là que nous devons faire nos preuves. L'égoïsme spirituel nous fait désirer d'être souvent sur la montagne. Il semble que, si nous pouvions y demeurer, nous saurions parler et vivre comme des anges. Les moments d'exaltation exceptionnels ont cependant leur place dans notre vie avec Dieu, mais veillons à ce que notre égoïsme spirituel ne nous pousse pas à les rechercher exclusivement.
Nous nous imaginons volontiers que tout ce qui nous arrive doit être exploité en vue d'un enseignement utile. Non, avant tout, cela doit servir à produire un caractère fort. Le séjour "sur la montagne" n'a pas pour but de nous instruire, mais de nous façonner. Il est dangereux de se demander : "A quoi cela sert-il ?" Dans le domaine spirituel, on ne peut faire de calculs de rentabilité. Dieu a un but lorsqu'il nous accorde, en de rares occasions, des moments passés "au sommet de la montagne".
samedi 28 septembre 2013
La règle divine
Soyez parfaits, comme votre Père qui est aux cieux.
Matthieu 5, v. 48.
Dans ce passage, Jésus nous exhorte à traiter tous les
hommes avec la même générosité. Comme enfant de Dieu, vous ne devez pas vous
laisser guider par vos sympathies naturelles. Il y a des gens pour qui nous
éprouvons de la sympathie, pour d'autres de l'antipathie. Cela ne doit pas
entrer en ligne de compte dans notre vie chrétienne. "Si nous marchons
dans la lumière, comme Dieu est dans la lumière", alors Dieu nous mettra
en contact étroit même avec ceux qui ne nous inspirent aucune sympathie.
L'exemple que Jésus nous propose n'est pas
l'exemple d'un homme, ni même d'un bon chrétien, c'est l'exemple de Dieu
lui-même : "Soyez parfaits, comme votre Père céleste est parfait."
Soyez à l'égard de votre prochain ce que Dieu lui-même est à l'égard de vous.
Dieu nous fournira dans notre vie de tous les jours mille occasions de faire
voir si nous sommes parfaits comme notre Père céleste est parfait. Etre
disciple de Jésus, c'est s'intéresser aux autres autant que Dieu s'y intéresse
lui-même. "Que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai
aimés."
Ce qui caractérise le vrai chrétien, ce n'est pas
tant de bien agir que de ressembler à Dieu. Si l'Esprit de Dieu a transformé
votre être intérieur, vous aurez en vous des traits qui viendront de Dieu, qui
ne seront pas seulement des qualités humaines. La vie de Dieu en nous, c'est la
vie de Dieu lui-même, et non pas la vie humaine s'efforçant d'arriver à Dieu.
Le secret de l'âme chrétienne, c'est que sa vie naturelle devient surnaturelle
par la grâce de Dieu. Et cela non seulement dans sa communion avec Dieu, mais
dans tous les détails de sa vie quotidienne. Quand s'élève autour de nous un
tumulte discordant, nous sommes surpris de découvrir que nous sommes rendus
capables de conserver tout notre sang-froid et toute notre sérénité.
L'union inconditionnelle avec Jésus
Il te manque une chose : va! vends ce que tu as pour le donner aux pauvres... reviens ensuite et suis-moi. Marc 10, v. 21.
Le jeune homme riche avait faim et soif de perfection. En voyant devant lui Jésus-Christ, il voulait lui ressembler. Notre Seigneur, quand il appelle à lui un disciple, ne lui propose pas en première ligne la sainteté à réaliser en lui-même. Il lui demande de renoncer à tout droit sur lui-même et de s'unir à son Maître sans aucune réserve, d'une manière tout à fait exclusive. Quand Jésus dit : "Celui qui vient à moi et ne hait pas son père et sa mère.., et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple", cela n'a rien à voir avec notre salut ou notre sanctification, mais cela se rapporte uniquement à notre union inconditionnelle avec Jésus. Bien peu d'entre nous savent s'abandonner entièrement à Jésus.
"Jésus fixa son regard sur lui et l'aima." Le regard de Jésus détache notre coeur de tout autre attachement. Jésus vous a-t-il jamais regardé ? Le regard de Jésus transperce et transforme. Sur tous les points où vous êtes "sensible à Dieu", c'est que Jésus vous a regardé. Sur tous les points où vous êtes rancunier, égoïste, persuadé que c'est toujours vous qui avez raison, c'est que Jésus ne vous a pas regardé.
"Il te manque une chose..." La chose essentielle, l'unique chose nécessaire, aux yeux de Jésus, c'est l'union avec lui.
"Vends tout ce que tu as..." il me faut renoncer à tout ce que j'ai, me dépouiller de tout, non pas certes pour faire mon salut (car c'est la foi absolue en Jésus-Christ qui peut seule me sauver), mais pour être à même de suivre Jésus. "Viens alors, et suis-moi." Jésus marchait vers la croix.
samedi 14 septembre 2013
Comment nous corrompons notre foi !
J'ai bien peur que... vos pensées ne se corrompent, et qu'elles ne perdent leur simplicité à l'égard du Christ. Paul aux Corinthiens, II, 11, v. 3.
La simplicité de notre pensée, c'est le don de voir les choses clairement. L'enfant de Dieu ne peut pas au début comprendre tout clairement, mais, s'il sait obéir à Dieu, il voit distinctement quelle est Sa volonté. Quand vous êtes en présence de quelque difficulté d'ordre spirituel, ne cherchez pas à raisonner, cherchez seulement à obéir. Dans les questions d'ordre intellectuel, un effort de réflexion peut vous éclairer. Mais dans les questions d'ordre spirituel, plus vous raisonnez, et plus le brouillard devient épais. Sur le point où Dieu vous dit d'obéir, obéissez sans hésitation, soumettez vos pensées à l'esclavage du Christ, et tout s'éclairera pour vous. Une fois que vous en serez là, vous pourrez user de votre raison. Mais dans le domaine spirituel, nous voyons la vérité comme des enfants, en toute simplicité, sans aucun raisonnement. Et quand nous voulons raisonner à tout prix, nous ne voyons plus rien du tout. "Je te bénis, ô Père, toi qui as caché ces choses aux sages et aux intelligents et qui les as révélées aux enfants."
La plus petite désobéissance au Saint-Esprit nous obscurcit l'âme, et plus nous y réfléchirons, moins nous y verrons clair. Cette obscurité-là ne se dissipe que par l'obéissance. Dès que nous obéissons, la lumière surgit. C'est bien humiliant pour nous, puisque cela prouve que la cause de l'obscurité est en nous. Quand le Saint-Esprit domine entièrement notre âme, nous apercevons clairement la volonté de Dieu et notre foi retrouve toute sa simplicité.
mercredi 4 septembre 2013
Tout ce que Dieu me donne, je dois le répandre en son honneur
Ils apportèrent cette eau à David; mais il refusa d'en boire et il la répandit en l'honneur de l'Eternel. 2 Samuel 23, v. 16.
A cette eau précieuse, tirée du puits de Bethléem, vous pouvez comparer
tous ces précieux dons de Dieu : l'amour, l'amitié, les bénédictions
spirituelles. Est-ce que vous vous en emparez, au péril de votre âme,
pour vous en assouvir égoïstement ? Alors il ne vous est plus possible
de les répandre devant Dieu. Vous ne pouvez plus offrir à Dieu, comme
une sainte offrande, ce que vous vous réservez pour votre propre
satisfaction. Le bienfait de Dieu, ainsi réservé, vous empoisonnera. Il
vous faut le sacrifier, le répandre, en faire ce qui, pour le bon sens,
est un absurde gaspillage.
De
quelle façon puis-je répandre devant le Seigneur l'amour humain ou la
grâce divine ? Par la manière même dont je les considère. Il y a
certains bienfaits qui nous viennent des autres et que nous n'oserions
pas accepter si nous ne connaissions pas Dieu, parce que nul pouvoir
humain n'est capable de les rendre. Mais il me suffit de dire : "C'est
trop beau pour moi, c'est trop beau pour une créature humaine, je veux
le répandre devant le Seigneur." Et tout cela se répand autour de moi
comme des fleuves d'eau vive. Tant que je n'ai pas fait à Dieu cette
offrande, je risque de faire du mal à ceux que j'aime comme à moi-même,
parce que tout cela se transforme en convoitises. Il y a des convoitises
même dans les plus nobles aspirations. L'amour lui-même doit être
transfiguré, et répandu devant le Seigneur.
Ne gardez pas pour vous les bienfaits du Seigneur.
Sommes-nous à Lui ?
Ils étaient à Toi; Tu me les as donnés. Jean 17, v. 6.
Le chrétien est quelqu'un en qui, par l'action du Saint-Esprit, s'accomplit cette parole : "Vous n'êtes pas à vous-mêmes." Pour pouvoir dire de tout son coeur : "Je ne suis plus à moi-même", il faut avoir atteint un niveau élevé dans la vie spirituelle. Dans le tourbillon où nous sommes appelés à vivre aujourd'hui, nous n'avons qu'une manière de nous en tirer, c'est de faire régner sur nous un autre que nous, qui est Jésus-Christ. Tout ce que le Saint-Esprit me révèle de Jésus, c'est pour que je sois uni à Lui d'une façon toujours plus parfaite et non pas pour qu'on puisse m'exposer dans une vitrine comme un mannequin. Notre Seigneur n'a jamais envoyé ses disciples en mission à cause de ce qu'il avait fait pour eux. Ce n'est qu'après la résurrection, quand les disciples, par l'action du Saint-Esprit, eurent enfin saisi la vraie nature de Jésus-Christ, qu'Il peut leur dire : "Allez maintenant!"
"Quiconque vient à moi et ne hait pas... père, mère, ....sa propre vie, il ne peut être mon disciple." Jésus ne dit pas : "il ne peut être honnête et bon"; il veut dire : "il ne peut être un homme sur lequel je puisse mettre cet écriteau : il est à Moi." Chacune des affections que Jésus indique peut faire concurrence à mon attachement pour Lui. Je puis préférer à Jésus ma mère, ou ma femme, ou ma propre vie. "En ce cas, dit Jésus, tu ne peux pas être mon disciple. Tu peux encore être sauvé, mais tu ne peux pas être à Moi."
Notre Seigneur fait de chacun de ses disciples son bien, un prolongement de son être. "Vous serez mes témoins." Il ne s'agit pas de faire quoi que ce soit pour Jésus, mais d'être tel qu'on lui donne de la joie. Le vrai chrétien est celui qui appartient à Jésus, et à travers lequel Jésus peut agir.
Soyez à Lui totalement.
mardi 27 août 2013
la Parole de Dieu abonde en conseils pour rester concentré et persévére
(1) Mettez la vision par écrit
"L'Éternel me répondit en ces termes : Écris une
vision, grave-la sur les tablettes, afin qu'on la lise couramment. Car c'est
une vision dont l'échéance est fixée, elle aspire à son terme, elle ne décevra
pas. Si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira certainement, elle ne
sera pas différée" (Habacuc 2.2-3). Autrement dit, ne vous inquiétez pas
quant à l'échéance de Dieu, parce que, si vous ne baissez pas les bras, votre
récompense viendra. Et je peux vous dire par expérience personnelle que c'est
vrai. Notez vos victoires. Tenez un livre du souvenir, où vous inscrirez tous
les bienfaits de Dieu envers vous. Ce seront autant d'armes que vous pourrez
utiliser quand vous traverserez un passage difficile.
(2) Énoncez la vision à voix haute
Les paroles ont une puissance de création. Dans
Genèse 1.3, Dieu a dit : "Que la lumière soit !" et la lumière fut.
Nous devons parfois ouvrir notre bouche au sens propre et énoncer nos rêves et
nos visions à voix haute. Si le diable a ouvert sa bouche, ouvrez aussi la
vôtre ! Prenez l'habitude de dire : "Si Dieu dit que je suis capable de
faire quelque chose, c'est vrai. Peu m'importe le temps qu'il faudra. Je
n'abandonnerai pas. Je ne renoncerai pas. Je vais avoir une vision de Dieu."
Rappelez-vous que vous vous battez en tant que vainqueurs, et non pour le
devenir (1 Corinthiens 15.57).
(3)Remotivez-vous
Dans 2 Timothée 1.6, Paul exhorte Timothée, son
jeune protégé, à ranimer la flamme qui est en lui afin d'annoncer l'Évangile de
Christ. Ne sous-estimez pas l'efficacité d'une vision que l'on garde devant ses
yeux, spirituellement et physiquement. Prenez le temps de vous arrêter pour
ranimer votre rêve. Remotivez-vous. Retrouvez votre foi. Sachez qui vous êtes
en Christ.
LA BALLE EST DANS NOTRE CAMP
( JACQUES 3: 5-6 De même, la langue est un petit membre, et elle se
vante de grandes choses. Voici, comme un petit feu peut embraser une
grande forêt! La langue aussi est un feu; c'est le monde de l'iniquité.
La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et
enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la
géhenne.)
Le poète Ibn Zuhair disait: "L'Homme ne vaut que par
sa langue et son coeur. Le reste n'est qu'un méprisable édifice de chair
arrosé de sang." Pour les peuples de civilisation orale où la parole
donnée est une valeur refuge, voilà une déclaration dont la résonance
trouve son écho dans nos coeurs et dans nos esprits.
En Afrique, la
parole est un art sublimé par les griots, ces professionnels qui savent
enthousiasmer les foules, bâtir la renommée d'un bienfaiteur ou détruire
à jamais un ennemi.
Certes, tout le monde n'a pas vocation
d'orateur de talent. Mais il est toujours utile de savoir manier cette
arme redoutable. En effet, elle peut nous hisser au sommet de la
pyramide ou nous faire piétiner au bas de l'échelle.
En définissant
notre humanité, l'expression verbale est ce qui nous relie au monde,
d'où l'importance d'en faire son allié. Car en affaires, comme dans la
vie, communiquer est un besoin, une nécessité comme boire, manger, se
vêtir et se soigner. Et bien communique est un sésame qui ouvre les
portes les plus hermétiques.
Ce cadeau du ciel n'est pas donné à
tout le monde. Cependant quel que soit notre âge, notre statut social ou
notre mode de vie, il n'est jamais trop tard pour s'approprier cet art,
qui comme tous les autres se travaille!
Le courant ne passe-t-il pas avec l'entourage?
Ne cherchons pas le coupable: la mauvaise communication est toute
désignée. Un mot de trop suffit pour envenimer ou détériorer une
relation. Les irascibles, grands perdants dans toute entreprise de
communication en font régulièrement les frais. Cependant, ne nous
méprenons pas sur la férocité des mots.
Derrière toute escalade verbale se cache une grande vulnérabilité.
La "soupe au lait" explose, la flegmatique affiche un calme olympien,
alors qu'elle boue de l'intérieur. Mais toutes deux souffrent d'un
déficit de communication. Dans les deux cas, le message est inaudible.
Les cris de l'une couvrent sa voix, tandis que le silence de l'autre est
une flèche empoisonnée qui pourrit son existence et blesse
l'interlocuteur.
Les handicapés de la communication se recrutent
davantage au sein des couples ou chacun s'acharne à vouloir changer
l'autre, oubliant ainsi que nous avons toujours les qualités de nos
défauts, et les défauts de nos qualités. Alors pour éviter les
équivoques et parer à toute éventualité, acceptons de reconnaître notre
part de responsabilité dans tous les conflits qui nous opposent aux
autres. Un message est-il mal libellé? La friction est inévitable.
Pour gagner l'autre à notre cause, une écoute est indispensable. Or,
chacun n'écoutant que ce qu'il a envie d'entendre, prodiguer des éloges
sincères aide à véhiculer le message, surtout s'il est immédiatement
suivi d'un commentaire positif et réaliste.
Car qu'il soit riche ou
pauvre, brillant ou médiocre, ouvert ou renfrogné...le personnage en
face de nous est à notre image. En attendant de déchiffrer son
interlocuteur, il avance à pas feutrés dans sa tenue de camouflage. Mais
derrière les multiples masques qu'il arbore se cache la petite fille ou
le petit garçon effrayé que nous n'avons jamais cessé d'être. Et cet
enfant que nous hébergeons est en quête permanente d'amour. Une fois que
nous avons intégré cette vérité, il sera plus aisé d'user et abuser des
paroles aimantes, rassurantes, structurantes dont la magie développe
chez l'autre, un grand sens de responsabilité, et l'obligation de se
montrer aimable. Comme le veut le dicton "l'amour fait pousser des
ailes!".
En fait, il ne tient qu'à nous d'instaurer la paix, la
concorde dans nos foyers. Auparavant nous devons accepter de laisser
chacun être ce qu'il est. Après tout, lorsque nous l'avons connu, nous
l'avons aimé sans condition.
Il n' y a pas d'autre méthode pour changer l'autre que de changer soi-même.
Vous voyez bien, la balle est vraiment dans notre camp!
Moi d'une part... Lui d'autre part...
Moi d'une part, je vous immerge dans l'eau pour votre métamorphose, Lui d'autre
part,... vous immergera dans l'Esprit Saint et dans le feu. Matthieu 3, v. 11.
Y a-t-il eu un moment dans ma vie où j'ai pu dire: "Moi d'une part...,
mais Lui d'autre part... ?" Il le faut pourtant pour que je puisse
comprendre ce qu'est le baptême du Saint-Esprit. "Moi d'une part..."
je suis au bout de mes capacités, je suis devant l'impossible. "Mais Lui
d'autre part..." il entre en scène à ce moment, il fait ce que Lui seul
peut faire. Suis-je prêt pour Sa Venue ? Jésus ne peut pas venir si je n'ai pas
déblayé le chemin devant lui, si je n'ai pas mis de côté tout ce qui est en
moi, le bien comme le mal, le mal comme le bien. Suis-je prêt à le laisser
projeter La Lumière sur tous mes péchés ? C'est là justement qu'il vient à moi.
Là où je me reconnais coupable, il se donne à moi. Là où je me crois sans
reproche, il s'éloigne.
La métamorphose de la pensée n'amène pas tant la conviction du péché que le
sentiment d'une incroyable indignité. Quand je me repens, je sens que je ne
suis capable de rien de bon; je ne suis même pas digne de Lui porter ses
sandales. Me suis-je vraiment repenti de cette façon ? Ou subsiste-t-il en moi comme
une vague idée que je puis être bon à quelque chose ? Tant que ma métamorphose
de la pensée n'est pas radicale, Dieu ne peut pas entrer dans ma vie.
"Lui d'autre part vous immergera dans l'Esprit Saint et dans le feu."
Jean ne parle pas d'une expérience, d'une impression que nous éprouverions,
mais d'une action de Jésus-Christ : "Lui vous immergera..." La seule
impression consciente de ceux qui reçoivent le baptême du Saint-Esprit, c'est
celle de leur absolue indignité.
"Moi d'une part..." j'étais ce que j'étais, bon à rien. "Lui
d'autre part..." est venu, et le miracle s'est produit. Laissez-Le
seulement agir en vous
Y a-t-il eu un moment dans ma vie où j'ai pu dire: "Moi d'une part..., mais Lui d'autre part... ?" Il le faut pourtant pour que je puisse comprendre ce qu'est le baptême du Saint-Esprit. "Moi d'une part..." je suis au bout de mes capacités, je suis devant l'impossible. "Mais Lui d'autre part..." il entre en scène à ce moment, il fait ce que Lui seul peut faire. Suis-je prêt pour Sa Venue ? Jésus ne peut pas venir si je n'ai pas déblayé le chemin devant lui, si je n'ai pas mis de côté tout ce qui est en moi, le bien comme le mal, le mal comme le bien. Suis-je prêt à le laisser projeter La Lumière sur tous mes péchés ? C'est là justement qu'il vient à moi. Là où je me reconnais coupable, il se donne à moi. Là où je me crois sans reproche, il s'éloigne.
La métamorphose de la pensée n'amène pas tant la conviction du péché que le sentiment d'une incroyable indignité. Quand je me repens, je sens que je ne suis capable de rien de bon; je ne suis même pas digne de Lui porter ses sandales. Me suis-je vraiment repenti de cette façon ? Ou subsiste-t-il en moi comme une vague idée que je puis être bon à quelque chose ? Tant que ma métamorphose de la pensée n'est pas radicale, Dieu ne peut pas entrer dans ma vie.
"Lui d'autre part vous immergera dans l'Esprit Saint et dans le feu." Jean ne parle pas d'une expérience, d'une impression que nous éprouverions, mais d'une action de Jésus-Christ : "Lui vous immergera..." La seule impression consciente de ceux qui reçoivent le baptême du Saint-Esprit, c'est celle de leur absolue indignité.
"Moi d'une part..." j'étais ce que j'étais, bon à rien. "Lui d'autre part..." est venu, et le miracle s'est produit. Laissez-Le seulement agir en vous
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