vendredi 29 août 2014
Etes-vous à Jésus-Christ ?
Toutefois ne vous réjouissez pas de ce que les esprits vous sont soumis, mais réjouissez-vous de ce que vos noms sont inscrits dans les cieux. Luc 10, v. 20.
Jésus-Christ nous dit en somme : "Ne vous réjouissez pas de ce que vous avez pu remporter quelques succès dans votre ministère, mais réjouissez-vous de ce que vous êtes unis à Moi comme il faut l'être." Le danger où nous sommes sans cesse exposés, dans le service de Dieu, c'est de nous réjouir des heureux résultats de notre ministère chrétien. Mais si vous êtes uni à Jésus de la bonne manière, vous êtes dans l'impossibilité de savoir ce que Dieu peut accomplir par votre intermédiaire. Car dans ce cas Jésus fait à tout moment couler de votre sein des fleuves d'eau vive, qui se répandent autour de vous, et dans sa miséricorde il vous épargne toute préoccupation à ce sujet, il vous dispense de rien savoir, il vous laisse dans l'ignorance. Vous savez, une fois que vous êtes sauvé, que c'est Dieu qui vous place là où vous êtes. Par l'influence que votre vie exercera sans que vous le sachiez, dans les circonstances où Dieu vous mettra, vous réaliserez son dessein, aussi longtemps que vous resterez dans la lumière.
Aujourd'hui l'on insiste volontiers sur l'idée qu'il faut servir Dieu. Méfiez-vous de ceux qui vous exhortent avant tout à être utiles à la cause de Dieu. En jugeant la vie de Jésus-Christ d'après ce critère, il n'y a jamais eu de pire banqueroute. Le but vers lequel le croyant doit tendre, ce n'est pas le service de Dieu, c'est Dieu lui-même. Ce qui importe, ce n'est pas votre travail, c'est le travail que Dieu fait à travers nous. Notre communion avec Dieu, c'est la seule chose dont Jésus tienne compte.
samedi 23 août 2014
Grand est le Seigneur !
J'entrevois la loi divine dans tout l'Univers. Grand est le Seigneur ! Grande est sa puissance ! Sa sagesse est infinie ainsi que Sa gloire ! Cieux, chantez ses louanges ! Mon âme, loue le Seigneur, ton Créateur ! C'est par Lui et en Lui que tout existe !
Garde ton coeur plus que toute autre chose
Garde ton coeur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie (Proverbes 4:23).
Certains définissent les pensées comme des imaginations, mais les
pensées sont bien plus que des imaginations. Les imaginations sont des
images de l’intellect qui traduisent vos pensées. Les pensées sont
puissantes; elles peuvent vous permettre d’avoir une vie glorieuse ou
vous mettre à l’écart de cette vie. La Bible dit: tel un homme pense
dans son coeur, tel il est (Proverbes 23:7). Vous êtes le reflet de vos
pensées.
Si vous pouvez laisser la Parole dominer votre pensée, elle vous donnera l’état d’esprit qu’il faut pour la victoire, le succès et la domination, avec des visions de possibilités illimitées. Romains 12:2 dit: "Ne vous conformez pas au siècle présent,…mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence..." Dès que vos pensées sont compatibles avec les dispositions de la Parole de Dieu, votre vie devient un reflet de Sa gloire, car la gloire se trouve dans la Parole. Considérez Josué. Le Seigneur lui dit: "...Vois, je livre entre tes mains Jéricho et son roi, ses vaillants soldats" (Josué 6:1-2).
Comment pouvait-il voir la victoire avant la bataille? C’était avec le pouvoir de son intellect, de ses pensées et de son imagination. Si Josué n’avait pas vu la victoire dans son esprit, Israël n’aurait jamais pris Jéricho. Qu’est-ce que cela signifie pour vous? Cela signifie que l’ampleur de votre vision détermine les bornes de votre bénédiction. Ce que vous voyez avec votre intellect, grâce à la force de vos pensées, c’est là ce que vous pouvez posséder.
Que voyez-vous? Quelles sont vos pensées? Disciplinez votre esprit et choisissez les pensées que vous acceptez. Ce qui fait la différence entre celui qui est discipliné, qui aura un succès, et celui qui ne l’’est pas, c’est leur façon de penser. Orientez votre intellect de façon à avoir les pensées appropriées. Vous êtes le seul à pouvoir diriger vos pensées et vous êtes le seul à créer vos pensées. Aussi, "...que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées" (Philippiens 4:8).
Confession
Mon intelligence est ointe pour avoir les pensées que Dieu veut. Tandis que je médite sur ta Parole, je bâtis une fontaine de pensées qui me maintiennent dans l’arène de la gloire, de la santé et de la prospérité, ce qui me fait vivre la meilleure vie ici sur terre, au Nom de Jésus. Amen.
Étude Approfondie:1 Corinthiens 2:16; Philippiens 4:8
: 1 Corinthiens 8 Psaumes 120-127
: Colossiens 2:1-7 Jérémie 8
Si vous pouvez laisser la Parole dominer votre pensée, elle vous donnera l’état d’esprit qu’il faut pour la victoire, le succès et la domination, avec des visions de possibilités illimitées. Romains 12:2 dit: "Ne vous conformez pas au siècle présent,…mais soyez transformés par le renouvellement de votre intelligence..." Dès que vos pensées sont compatibles avec les dispositions de la Parole de Dieu, votre vie devient un reflet de Sa gloire, car la gloire se trouve dans la Parole. Considérez Josué. Le Seigneur lui dit: "...Vois, je livre entre tes mains Jéricho et son roi, ses vaillants soldats" (Josué 6:1-2).
Comment pouvait-il voir la victoire avant la bataille? C’était avec le pouvoir de son intellect, de ses pensées et de son imagination. Si Josué n’avait pas vu la victoire dans son esprit, Israël n’aurait jamais pris Jéricho. Qu’est-ce que cela signifie pour vous? Cela signifie que l’ampleur de votre vision détermine les bornes de votre bénédiction. Ce que vous voyez avec votre intellect, grâce à la force de vos pensées, c’est là ce que vous pouvez posséder.
Que voyez-vous? Quelles sont vos pensées? Disciplinez votre esprit et choisissez les pensées que vous acceptez. Ce qui fait la différence entre celui qui est discipliné, qui aura un succès, et celui qui ne l’’est pas, c’est leur façon de penser. Orientez votre intellect de façon à avoir les pensées appropriées. Vous êtes le seul à pouvoir diriger vos pensées et vous êtes le seul à créer vos pensées. Aussi, "...que tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est aimable, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est vertueux et digne de louange, soit l’objet de vos pensées" (Philippiens 4:8).
Confession
Mon intelligence est ointe pour avoir les pensées que Dieu veut. Tandis que je médite sur ta Parole, je bâtis une fontaine de pensées qui me maintiennent dans l’arène de la gloire, de la santé et de la prospérité, ce qui me fait vivre la meilleure vie ici sur terre, au Nom de Jésus. Amen.
Étude Approfondie:1 Corinthiens 2:16; Philippiens 4:8
: 1 Corinthiens 8 Psaumes 120-127
: Colossiens 2:1-7 Jérémie 8
La boussole indicatrice
Voyons, lequel d'entre vous, si son fils venait à lui demander du pain, songerait à lui donner une pierre ? Matthieu 7, v. 9.
Notre Seigneur compare ici l'homme qui prie à un enfant normal qui fait une demande normale. L'enfant de Dieu n'est-il pas assuré d'avoir l'oreille de son Père ? Si Dieu ne vous exauce pas tout de suite, ne croyez pas qu'il ne veut pas le faire, ne vous laissez pas aller au découragement, mais consultez votre boussole. Etes-vous en un rapport normal avec votre mari, avec votre femme, avec vos parents, avec vos enfants, avec vos camarades ? "Oh! Seigneur, dites-vous, je me suis laissé aller à la mauvaise humeur, mais j'ai tant besoin de réconfort spirituel!" Vous ne l'obtiendrez pas tant que vous n'aurez pas rétabli en vous l'état normal.
Nous mêlons quelque révolte à notre adoration. Nous discutons, nous
avons l'audace de discuter avec Dieu les conditions de notre abandon.
Nous ne voulons pas regarder notre boussole. M'est-il arrivé de demander
à Dieu de m'envoyer de l'argent pour acheter quelque chose dont j'ai
envie, alors qu'il y a une dette que je n'ai pas payée ? Ai-je demandé à
Dieu de m'accorder plus de liberté, alors que je prive de sa liberté
quelqu'un de ma famille ? Je n'ai pas pardonné à telle personne. J'ai
oublié le commandement de Jésus : "Tout ce que vous désirez que les
autres fassent à votre égard, faites-le pareillement pour eux." Je ne
suis enfant de Dieu que grâce à la nouvelle naissance. Je ne suis enfant
de Dieu que tant que je marche dans la lumière. La prière chez la
plupart d'entre nous devient du patois de Canaan, une sorte de vague
excitation mystique. Notre vie spirituelle est une fabrique de
brouillards. Si nous regardons la boussole, nous verrons ce qui n'est
pas en règle : telle dette, telle amitié, telle inclination. La prière
ne sert à rien, si nous ne vivons pas en enfants de Dieu.
Dans quelle réalité vivez-vous ?
Même dans le monde physique, la réalité est difficile à admettre : il a fallu du temps pour accepter que c'est la terre qui tourne autour du soleil, et non pas l'inverse. Idem pour l'existence des microbes, et pour des découvertes récentes qu'il va falloir des années à "digérer" : il semble que par essence l'homme naturel soit dans le déni. Il se crée sa propre réalité et balaie d'un revers de main tous ce qui la contredit.
Chaque être humain se forge son propre référentiel, ce qui fait dire à beaucoup : "à chacun sa vérité"... mais en fait l'enjeu n'est pas là : bien sûr, dans son propre référentiel chacun a raison, mais le défi se trouve un cran au-dessus : ce référentiel est-il le bon ?
Plusieurs ont été agacés d'entendre Michel Serres parler à plusieurs reprises, dans des circonstances diverses, des "inventions" de la science : ils auraient préféré qu'il dise les "découvertes" de la science. C'est oublier que la science n'explique pas la réalité, mais comment l'être humain voit la réalité, ce qui est différent...
On retrouve le même schéma dans la compréhension des réalités spirituelles : Jésus ne pouvait pas donner de signes du Royaume dans les endroits où les gens n'avaient pas la foi (Matthieu 13:58). Le "comment l'être humain voit la réalité spirituelle" était biaisé, et cette réalité ne pouvait pas surgir dans leur vie.
La séparation entre science et foi est par ailleurs artificielle : comme nous venons de le montrer, la réalité n'est accessible qu'à travers les sens, qu'il s'agisse des sens physiques pour la science, ou spirituels pour la foi. Et il faut plus de foi pour croire que l'univers a surgi de rien que pour croire qu'il a été créé par l'intelligence absolue qu'est Dieu (3) : la science rejoint la foi. Et la foi rejoint la science : elle répond aux critères scientifiques stipulant qu'une loi n'est vraie que si elle est reproductible et mesurable. Or la foi est reproductible (qui prouvera le contraire ?) et mesurable (Jacques 2:26).
Ce qui s'oppose en nous à la prière
Toi, quand tu pries, entre dans ta chambre intérieure et, fermant ta porte, prie ton Père qui est là, dans le secret. Matthieu 6, v. 6.
Jésus n'a pas dit : "Rêve au sujet de ton Père céleste, dans le secret", mais bien : "Prie ton Père..." La prière véritable suppose un grand effort de volonté. Une fois dans notre chambre, une fois la porte fermée, le plus difficile, c'est de prier. Notre pensée ne se laisse pas discipliner, et ce qui fait d'abord obstacle à la prière, c'est la sarabande échevelée de toutes nos idées vagabondes. C'est là qu'il faut lutter avec énergie, pour balayer toute cette rêvasserie, pour concentrer toute notre pensée, pour prier enfin de toute notre volonté.
Il nous est bon d'avoir un endroit à nous pour nous recueillir. Mais dès que nous y sommes, toutes sortes de pensées importunes nous assaillent comme des mouches : "Il faut faire ceci... il faut faire cela..." Jésus nous dit : "Ferme bien ta porte." Cela veut dire avant tout : "Ferme ta pensée à toutes ces mouches vagabondes, et ne pense plus qu'à Dieu." Dieu est là, présent dans notre solitude, et Il nous voit, non pas comme nous nous voyons nous-mêmes, ni comme les autres nous voient, mais tels que nous sommes. Dans ce sanctuaire intérieur, nous ne pouvons plus douter de Dieu, il devient pour nous la certitude suprême. C'est là, et là seulement, nous dit Jésus, que nous rencontrons notre Père céleste. A peine entrés, nous voyons qu'Il est là. Apprenez à lui apporter toutes vos préoccupations. En vous réveillant le matin, laissez Dieu entrer en vous : votre journée en dépend. Priez votre Père qui est là, dans votre solitude cachée, et tous vos actes, toutes vos paroles porteront aux autres la présence de Dieu.
jeudi 21 août 2014
Moi d'une part... Lui d'autre part...
Moi d'une part, je vous immerge dans l'eau pour votre métamorphose, Lui d'autre part,... vous immergera dans l'Esprit Saint et dans le feu. Matthieu 3, v. 11.
Y a-t-il eu un moment dans ma vie où j'ai pu dire: "Moi d'une part..., mais Lui d'autre part... ?" Il le faut pourtant pour que je puisse comprendre ce qu'est le baptême du Saint-Esprit. "Moi d'une part..." je suis au bout de mes capacités, je suis devant l'impossible. "Mais Lui d'autre part..." il entre en scène à ce moment, il fait ce que Lui seul peut faire. Suis-je prêt pour Sa Venue ? Jésus ne peut pas venir si je n'ai pas déblayé le chemin devant lui, si je n'ai pas mis de côté tout ce qui est en moi, le bien comme le mal, le mal comme le bien. Suis-je prêt à le laisser projeter La Lumière sur tous mes péchés ? C'est là justement qu'il vient à moi. Là où je me reconnais coupable, il se donne à moi. Là où je me crois sans reproche, il s'éloigne.
La métamorphose de la pensée n'amène pas tant la conviction du péché que le sentiment d'une incroyable indignité. Quand je me repens, je sens que je ne suis capable de rien de bon; je ne suis même pas digne de Lui porter ses sandales. Me suis-je vraiment repenti de cette façon ? Ou subsiste-t-il en moi comme une vague idée que je puis être bon à quelque chose ? Tant que ma métamorphose de la pensée n'est pas radicale, Dieu ne peut pas entrer dans ma vie.
"Lui d'autre part vous immergera dans l'Esprit Saint et dans le feu." Jean ne parle pas d'une expérience, d'une impression que nous éprouverions, mais d'une action de Jésus-Christ : "Lui vous immergera..." La seule impression consciente de ceux qui reçoivent le baptême du Saint-Esprit, c'est celle de leur absolue indignité.
"Moi d'une part..." j'étais ce que j'étais, bon à rien. "Lui d'autre part..." est venu, et le miracle s'est produit. Laissez-Le seulement agir en vous.
Ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin
Après avoir
exploré les différentes manières de considérer la vie chrétienne, et de faire
face à ses défis, le philosophe et théologien Kierkegaard est parvenu à la
conclusion que l’essence de toutes choses, du point de vue terrestre, pouvait
être résumée par cet aphorisme :
« ce
n’est pas le chemin qui est difficile, mais c’est le difficile qui est le
chemin ».
Comment accorder cette idée avec le fait que l’Évangile est une bonne nouvelle, et que le joug de Jésus est doux, son fardeau léger ? Car en définitive, la Bible montre qu’il n’y a rien de plus simple que d’être sauvé : « Quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé » , rappelle l’apôtre Pierre à la foule rassemblée le jour de la Pentecôte (Actes 2/21). Être sauvé, ce n’est pas difficile, parce que « c’est sur le principe de la foi, afin que ce soit selon la grâce » (Romains 4/16); c’est ainsi qu’on entre dans la famille de Dieu, pour être appelés Ses enfants .
La confirmation de ces choses transparaît dans les évangiles, où nous voyons effectivement Jésus accueillir avec bonté tous ceux qui Le cherchent, et les bénir sans distinction aucune, guérissant les uns, délivrant les autres, réhabilitant chacun et pardonnant à tous sans rien demander en échange . Pourquoi donc Kierkegaard dit-il que « … c’est le difficile qui est le chemin » ?
Parce que le Salut est gratuit, mais demeurer en Christ a un prix
En effet, il apparaît clairement que lorsqu'une personne bénie par Christ veut le suivre, faire de Lui le Maître et Seigneur, Jésus annonce alors un chemin difficile : « Si quelqu'un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses soeurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple … Ainsi donc, quiconque d’entre vous ne renonce pas à tout ce qu’il possède ne peut être mon disciple » (Luc 14/26 et 33).
Ainsi Jésus ne demande RIEN aux brebis perdues qui veulent être sauvées, mais il demande TOUT aux rachetés qui veulent devenir des disciples, c’est-à-dire qui sont appelés à devenir comme lui [5], des temples remplis de Son Esprit .
La première phase du Salut est donc simple et facile, dans le message de la Bonne Nouvelle : tourner les yeux vers Jésus et recevoir par la foi la justification que Sa Grâce nous a donnée, de la même manière que les Hébreux tournèrent les regards vers le serpent d’airain dans le désert pour être guéris (Nombres 21/9).
Mais le chemin pour entrer en Canaan passe par la traversée du Jourdain, et enchaîne bataille sur bataille, à l’extérieur comme à l’intérieur : c’est à une guerre que les héritiers des promesses sont appelés. Une guerre de foi et une guerre de choix. C’est ainsi que l’enfant de Dieu travaille à son propre salut avec la crainte de la Parole de Dieu .
Le chemin facile et le chemin difficile
Dans le contexte qui nous entoure, «
le péché nous environne si facilement » [9] (l’apôtre parle à des
chrétiens), ce qui nécessite de notre part un enchaînement de prises de
positions, de choix, de résistances et une fermeté qui, si on les abandonne, nous
entraîneront à glisser loin [10] de l’obtention des promesses pourtant
certaines qui nous ont été faites en Christ. Et donc à les perdre, si nous ne
revenons pas pour prendre la position que Dieu attend que nous prenions.
Céder au péché est facile, persévérer dans les enseignements de Jésus est difficile.
Céder au diable est facile, lui résister est difficile.
Céder aux convoitises de la chair est facile, dépouiller le vieil homme est difficile.
C’est pourquoi « le difficile est le chemin ».
Céder au péché est facile, persévérer dans les enseignements de Jésus est difficile.
Céder au diable est facile, lui résister est difficile.
Céder aux convoitises de la chair est facile, dépouiller le vieil homme est difficile.
C’est pourquoi « le difficile est le chemin ».
mercredi 20 août 2014
La Bible est christocentrique
Dans toutes les écritures il est question du Christ : les écritures sont christocentriques.
Elles sont christocentriques car sans Lui la réalité n'existerait pas.
Genèse 1:1 par exemple, "dans le Principe Dieu...", éclairé par Jean 1:1 "dans le Principe est le Verbe", montre que tout existe par Christ et pour Christ (1).
En Exode, nous avons le peuple de Dieu qui renonce au vieil homme (l'Égypte), pour revêtir l'Homme Nouveau (Christ) - c'est notre réalité si nous entrons volontairement dans ce processus.
Le livre de Josué est le livre de Jésus (2) : on y voit comment Christ conquiert en nous les territoires tenus par l'ennemi - c'est notre réalité si nous laissons Christ agir en nous.
L'Ecclésiaste nous dit que tout est quête d'Esprit (3) : l'Esprit de Christ viendra en nous si nous L'y invitons.
Le Cantique des cantiques nous parle des Noces de l'Église avec Christ : nous faisons partie de l'Église si nous sommes nés d'en haut.
Les Psaumes sont littéralement "psaume pour David" (4) : Christ y enseigne à ses bien-aimés (5) la voie ("Je SUIS le chemin") vers Dieu - nous marcherons sur cette voie si nous L'écoutons.
Le livre de l'Apocalypse est révélation de Christ (6) : elle montre QUI IL EST - et qui nous sommes si nous Le laissons nous métamorphoser.
En définitive, tout est christocentrique : Christ est réalité dans la Bible, Christ est réalité dans la Création, Christ est réalité dans la Cène, Christ est réalité du Salut, Christ est réalité dans l'Esprit, Christ est réalité dans nos vies, Christ est réalité en Dieu.
Si nous lisons les évangiles en laissant de côté nos idées toutes faites, nous y trouvons une réalité bien plus grande que ce qui est généralement enseigné : nous ne "croyons" plus (7), mais nous SOMMES.
Christ nous ouvre des portes tout au long de la Bible : à nous de les franchir - Il nous prépare le terrain : à nous de l'occuper.
Le ministère des humbles
Heureux les mendiants d'Esprit. Mat. 5, v. 3.
Le Nouveau Testament met en valeur des choses qui, selon nos critères humains, ne comptent pas. "Heureux les pauvres en esprit", littéralement : "heureux les mendiants", - le rebut de la société. La prédication, aujourd'hui, vante la volonté, la beauté du caractère, ce que tout le monde remarque et admire. La phrase que nous entendons si souvent : "Décidez-vous pour Christ", met l'accent sur un sentiment auquel notre Seigneur ne s'est jamais fié. Il ne nous demande jamais de nous décider pour lui, mais de nous abandonner à lui, ce qui est tout différent. A la base du royaume de Jésus-Christ, il y a la beauté inconsciente des humbles. Ce qui fait que je suis du nombre des heureux, c'est ma pauvreté. Si je me rends compte que je n'ai ni force de volonté, ni noblesse de caractère, Jésus me proclame "heureux", car c'est ma pauvreté qui m'ouvre l'accès de son Royaume. Je peux y entrer non grâce à mes vertus, mais grâce à mon indigence.
La beauté spirituelle qui glorifie Dieu est une chose dont celui qui la possède ne se rend même pas compte. Celui qui a conscience d'exercer une influence est un prétentieux, étranger à l'esprit chrétien. Quand je dis : "Qui sait si je suis utile!", ma vie spirituelle perd aussitôt sa fraîcheur. "Celui qui croit en moi, des fleuves d'eau vive couleront de son sein." Si j'examine et analyse cette eau vive, je perds la bénédiction du Seigneur.
Qui sont ceux qui ont exercé sur nous la plus profonde influence ? Non pas ceux qui en avaient conscience, mais ceux qui ne s'en rendaient pas compte. Le chrétien qui a de la valeur n'en a pas conscience; celui qui pense avoir de la valeur perd cette pure et simple beauté qui révèle la présence de Jésus. Jésus se révèle à nous par ceux qui sont les plus humbles.
jeudi 14 août 2014
Les signes de la nouvelle naissance
Il faut que vous soyez engendrés d'En-Haut. Jean 3, v. 7.
La réponse à la question : "Comment un homme peut-il naître, quand il est vieux ?", est : "Quand il est assez vieux pour mourir", c'est-à-dire, pour renoncer à ses prétendus droits, à ses vertus, à sa religion, à tout, pour recevoir en lui une vie qu'il ne connaissait pas auparavant. La vie nouvelle se manifeste par une métamorphose de la pensée consciente, et une inconsciente sainteté.
"A tous ceux qui l'ont reçu..." (Jean 1, v. 12). Ma connaissance de Jésus est-elle née en moi d'une intuition spirituelle et personnelle, ou bien est-ce seulement ce que j'ai appris en écoutant les autres ? Ai-je quelque chose dans ma vie qui me rattache directement au Seigneur Jésus comme à mon Sauveur personnel ? C'est là l'assise de toute vie spirituelle. Etre engendré d'En-Haut, c'est voir Jésus.
"Si un homme n'est engendré d'En-Haut, il ne peut voir le Royaume de Dieu" (Jean 3, v. 3). Est-ce que je recherche les signes du Royaume, ou est-ce que je perçois la volonté de Dieu ? Grâce à la nouvelle naissance une vision nouvelle me permet de discerner la volonté de Dieu. Son règne existe de tout temps, et tient à la nature même de Dieu; mais maintenant que je participe à sa nature, je le discerne clairement.
"Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché" (1 Jean 3, v. 9). Est-ce que je m'efforce de ne plus pécher, ou est-ce que vraiment je ne pèche plus ? Etre né de Dieu, c'est avoir reçu un pouvoir surnaturel de Dieu, pour ne plus pécher. La Bible ne demande pas : " Un chrétien peut-il encore pécher ?" Elle affirme catégoriquement : un chrétien ne pèche pas. La nouvelle naissance a pour résultat que nous ne pratiquons pas le péché; non seulement nous avons reçu le pouvoir de ne pas pécher, mais nous avons cessé de pécher. 1 Jean 3, v. 9, ne signifie pas que nous ne pouvons plus pécher; cela veut dire que si nous obéissons à la vie nouvelle que Dieu a mise en nous, le péché n'a plus de pouvoir sur nous.
lundi 11 août 2014
Se reposer en Dieu
Pourquoi avez-vous peur, gens de peu de foi ? Matthieu 8, v. 26.
Quand nous avons peur, nous crions à Dieu instinctivement, mais le Seigneur a le droit d'exiger que ceux qui invoquent son Nom aient en lui une confiance intelligente. Dieu s'attend à ce que ses enfants aient une telle confiance en Lui, que d'autres puissent toujours compter sur eux dans les moments difficiles. Hélas! Notre confiance en Dieu ne va que jusqu'à un certain point; ensuite nous retombons dans la mentalité des incrédules qui, affolés, crient vers lui, lorsqu'ils sont à bout de ressources. Une telle attitude témoigne de notre manque de confiance. Il paraît dormir, et nous ne voyons rien d'autre que les vagues qui déferlent sur nous.
"Gens de peu de foi!" Quel cinglant reproche pour les disciples! "Une fois de plus vous n'avez pas compris!" Et quel reproche nous frappe nous aussi, quand nous comprenons soudain que nous aurions pu remplir de joie le coeur de Jésus, en gardant en lui une confiance absolue.
A certains moments de la vie tout paraît calme et tranquille. Nous faisons de notre mieux, avec nos forces humaines; mais c'est lorsque la tempête arrive qu'on voit tout de suite sur quel appui nous comptons. Si nous avons appris à adorer Dieu et à nous fonder sur Lui, la tempête révèlera que nous pouvons résister sans être brisés.
Nous avons fréquemment parlé de la sanctification - comment la résumer ? Elle doit nous amener à nous reposer en Dieu, c'est-à-dire nous unir à Lui parfaitement. Par là non seulement nous serons irréprochables à ses yeux, mais nous lui donnerons aussi une joie profonde.
mercredi 6 août 2014
La croix et la prière
En ce Jour-là, vous demanderez en mon nom. Jean 16, v. 26.
Nous avons beaucoup trop l'habitude de considérer la croix comme une épreuve dont nous devons triompher : mais nous ne pouvons en triompher que si nous l'acceptons. La croix ne signifie pour nous qu'une seule chose : l'identification totale et absolue avec le Seigneur Jésus-Christ. Cette union se réalise avant tout dans la prière.
"Votre père sait de quoi vous avez besoin, avant que vous le lui demandiez." Alors, pourquoi demander ? C'est que la prière ne doit pas avoir pour but d'obtenir de Dieu des exaucements; la prière est la parfaite et complète communion avec Lui. Si nous prions pour être exaucés, nous risquons de nous irriter contre Dieu. Il nous répond toujours, mais pas toujours comme nous l'attendons, et nos moments d'irritation "spirituelle" prouvent que nous refusons d'être unis à Lui dans la prière. Nous ne sommes pas appelés à démontrer que Dieu exauce la prière, mais à être de vivants témoins de la grâce de Dieu.
"Je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous, car le Père lui-même vous aime". Etes-vous parvenu à un tel degré d'intimité avec Dieu que votre vie de prière ne fait qu'un avec celle de Jésus ? En "ce jour-là", Sa Vie sera devenue votre vie.
Quand il vous semble que Dieu ne répond pas à votre prière, n'essayez pas d'en accuser quelqu'un d'autre que vous. C'est là un piège de Satan. Vous découvrirez qu'il y a une raison, et ce sera une profonde leçon pour vous, et non pour qui que ce soit d'autre.
La prière dans la Maison du Père
Ne saviez-vous pas que je dois être dans la Maison de mon Père ? Luc 2, v. 49.
L'enfance du Seigneur ne fut pas un "âge mûr" prématuré; elle est un état éternel. Suis-je un enfant de Dieu, innocent et saint, comme mon Seigneur et Sauveur ? Est-ce que je me considère comme vivant dans la maison du Père ? Est-ce que le Fils de Dieu vit en moi, comme dans la maison de son Père ?
Dieu est la réalité permanente, et chaque moment de la vie m'apporte ses ordres. Suis-je toujours en contact avec la réalité divine, ou bien est-ce que je prie seulement quand les choses vont mal ? J'ai à m'identifier au Seigneur dans une sainte communion, une communion dont plusieurs n'ont aucune idée. "Je dois m'occuper des affaires de mon Père" - vivre, maintenant, dans Sa Maison.
Appliquez cet enseignement à vos circonstances personnelles. Votre vie est-elle un reflet de la vie du Seigneur, au point que vous soyez simplement un enfant de Dieu, parlant librement et continuellement à son Père, et convaincu que tout ce qui vous arrive vient de Lui ? Le Fils éternel habite-t-il en vous comme dans la Maison du Père ? Sa grâce rayonne-t-elle à travers vous, sur votre famille, sur votre travail, sur votre entourage ? Avez-vous été surpris par les circonstances que vous traversez ? Ne vous en inquiétez pas, cela fait partie de l'oeuvre que le Fils de Dieu veut faire en vous, pour votre sanctification. Laissez-le faire, restez seulement en communion parfaite avec Lui.
La Vie de votre Seigneur doit devenir votre vie; il faut qu'Il vive et agisse en vous comme Il agissait et vivait au milieu des hommes.
vendredi 1 août 2014
La discipline par les difficultés
Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. Jean 16, v. 33.
On pense souvent que la vie chrétienne nous apporte la délivrance de toute épreuve. Ce qu'elle apporte, c'est la délivrance dans l'épreuve, ce qui est tout différent. "Heureux celui que le Très-Haut admet en sa présence... pour qu'il habite dans ses parvis... là, aucun malheur ne l'atteindra" - aucun fléau ne peut vous atteindre dans l'intimité de Dieu.
L'enfant de Dieu n'échappe pas aux épreuves, mais Jésus vous dit de ne pas en être surpris : "Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde - ne vous laissez effrayer par rien." Certains qui, avant leur conversion, n'auraient pas songé à parler de leurs épreuves, deviennent souvent, une fois nés de nouveau, des "faiseurs d'embarras", car ils se font une fausse idée de la vie d'un racheté.
Dieu ne nous donne pas une vie triomphante, il nous donne la vie à mesure que nous triomphons. L'effort même nous communique une force. S'il n'y a pas d'effort, la force ne nous est pas donnée. Est-ce que vous demandez à Dieu de vous donner la vie, la liberté et la joie ? Il ne vous les donnera pas, tant que vous n'accepterez pas l'épreuve. Dès que vous ferez face à l'épreuve, vous recevrez la force. Surmontez votre crainte, allez de l'avant, et Dieu vous nourrira des fruits de l'arbre de vie. Quand on dépense ses forces physiques, on s'épuise. Mais, Quand on dépense ses forces spirituelles, on devient encore plus fort. Dieu ne nous donne jamais des forces pour demain, ou pour tout à l'heure, mais il nous les donne pour l'effort du moment présent. Nous sommes tentés d'affronter les difficultés en nous appuyant sur notre bon sens commun. Mais l'enfant de Dieu peut se rire des difficultés qui l'écrasent, car il sait que Dieu peut accomplir l'incroyable.
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