Voyons,
lequel d'entre vous, si son fils venait à lui demander du pain, songerait à lui
donner une pierre ? Matthieu 7, v. 9.
Notre
Seigneur compare ici l'homme qui prie à un enfant normal qui fait une demande
normale. L'enfant de Dieu n'est-il pas assuré d'avoir l'oreille de son Père ?
Si Dieu ne vous exauce pas tout de suite, ne croyez pas qu'il ne veut pas le
faire, ne vous laissez pas aller au découragement, mais consultez votre
boussole. Etes-vous en un rapport normal avec votre mari, avec votre femme,
avec vos parents, avec vos enfants, avec vos camarades ? "Oh! Seigneur,
dites-vous, je me suis laissé aller à la mauvaise humeur, mais j'ai tant besoin
de réconfort spirituel!" Vous ne l'obtiendrez pas tant que vous n'aurez
pas rétabli en vous l'état normal.
Nous mêlons
quelque révolte à notre adoration. Nous discutons, nous avons l'audace de
discuter avec Dieu les conditions de notre abandon. Nous ne voulons pas
regarder notre boussole. M'est-il arrivé de demander à Dieu de m'envoyer de l'argent
pour acheter quelque chose dont j'ai envie, alors qu'il y a une dette que je
n'ai pas payée ? Ai-je demandé à Dieu de m'accorder plus de liberté, alors que
je prive de sa liberté quelqu'un de ma famille ? Je n'ai pas pardonné à telle
personne. J'ai oublié le commandement de Jésus : "Tout ce que vous désirez
que les autres fassent à votre égard, faites-le pareillement pour eux." Je
ne suis enfant de Dieu que grâce à la nouvelle naissance. Je ne suis enfant de
Dieu que tant que je marche dans la lumière. La prière chez la plupart d'entre
nous devient du patois de Canaan, une sorte de vague excitation mystique. Notre
vie spirituelle est une fabrique de brouillards. Si nous regardons la boussole,
nous verrons ce qui n'est pas en règle : telle dette, telle amitié, telle
inclination. La prière ne sert à rien, si nous ne vivons pas en enfants de
Dieu.
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