mardi 29 avril 2014

LES 7 COUPES Apocalypse 16:17-21 : Coupe SEPT




16:17 Et le septième versa sa coupe vers l'air, et du Sanctuaire, d'auprès du trône, il sortit une voix grande disant : c'en est fait! 16:18 Et il y eut des éclairs, et des voix et des tonnerres; et il y eut un grand séisme, tel qu'il n'y en a pas eu depuis que l'homme a paru sur la terre, un pareil séisme, aussi grand! 16:19 Et la grande ville devint en trois morceaux, et les villes des nations tombèrent. Et Babylone la grande fut remémorée en face de Dieu, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de sa colère. 16:20 Et chaque île s'enfuit, et les montagnes ne furent plus trouvées. 16:21 Et une grande grêle, comme pesant un talent, descend hors du ciel sur les hommes; et les hommes blasphémèrent Dieu pour cette plaie de grêle, car grande est cette plaie, extrêmement.

7 signifie perfection, accomplissement : vous pouvez chercher à qualifier chaque coupe par son numéro, à la lumière de la signification des chiffres et nombres de la Bible .

Septième : la séquence terrestre est terminée, le jugement est accompli : c'en est fait!

Vers l'air : c'est dans l'esprit humain que tout se joue, là où réside le libre arbitre. Satan est le prince de la puissance de l'air, mais l'Esprit de Dieu est plus fort : quel camp avons-nous choisi ?

Les éclairs sont des flashes dans notre nuit, qui nous révèlent qu'une autre réalité, le Ciel de Dieu, existe - mais il existe aussi un pseudo-ciel...

Les voix sont celles des prophètes qui nous réveillent, et de notre conscience qui capte cet appel au réveil - mais ici c'est déjà trop tard...

Les tonnerres nous réveillent de notre somnolence - mais ici le réveil est rude...

Un grand séisme : la vérité qui secoue, qu'on s'est toujours refusé de voir face à face, est là - c'est le réveil tardif, la réalité s'impose - mais trop tard...

Tel qu'il n'y en a pas eu depuis que l'homme a paru sur la terre, un pareil séisme, aussi grand! : la conscience d'exister, qui survient à l'âge de 7 ans, est un grand séisme. Mais ce séisme est le plus grand de tous, de se trouver face à la réalité dans toutes ses dimensions.

On dit : Dieu nous prend comme nous sommes - oui, mais pour nous transformer...! Ici, il prend effectivement la grande ville telle qu'elle est, en trois morceaux (notre réalité : nous sommes corps/âme/esprit), mais non-régénérée : hommes se suffisant à eux-mêmes, cloisonnements entre corps/âme/esprit, d'où systèmes, sectes, etc. - et comme il est trop tard (jugement/tri), c'est Sa colère qui accueille la grande ville.

Notre réalité : tout en étant en plein dans le monde (mer), on est égoïstement installé dans notre chez-soi (île) - mais celui-ci s'éloigne, et il n'y a plus de refuge (montagnes). La bénédiction (eau) se change en malédiction (grêle) à cause de la froideur (le froid vient du nord, symbole de jugement).

Un Talent : charge que devrait assumer un homme béni, qui ici devient un poids de malédiction.

Tout au long de ce chapitre les hommes blasphèment - refusent d'obéir - alors que ce jugement/tri (en fait c'est eux qui se jugent eux-mêmes...) est le dernier : ils sont donc définitivement perdus, et ce texte doit nous servir d'avertissement.

LES 7 COUPES Apocalypse 16:12-16 : Coupe SIX




16:12 Et le sixième versa sa coupe sur le fleuve, le grand Euphrate, et son eau fut desséchée pour que fut prêt le chemin des rois du soleil levant.

Euphrate de notre péché, fleuve des courants de pensées humaines, asséché lorsque la lumière de Christ luit. Mais ici, comme les hommes refusent le salut, un pseudo-chemin, une pseudo-spiritualité de pseudo-rois remplacent la lumière de Christ, Roi légitime.

Soleil levant : le soleil de Justice se lève à l'est, où se trouve la cuve d'airain, qui représente la Croix, notre Justice. Mais ici, nous avons une pseudo-spiritualité, des pseudo-prophètes qui se font passer pour des agents de Dieu, mais qui en fait éblouissent le monde avec leurs pseudo-miracles, pseudo-prophéties et pseudo-enseignements.

Comment discerner les pseudo des authentiques ?
  • leurs pensées, paroles et actions doivent être conformes aux paroles de la Bible
  • la paix du St-Esprit dans notre coeur est un 2ème critère
  • les circonstances doivent confirmer leus affirmations et prophéties



16:13 Et je vis [sortir] hors de la bouche du dragon, et hors de la bouche de la bête et hors de la bouche du pseudo prophète, trois esprits impurs, semblables à des grenouilles. 16:14 Ce sont en effet des esprits de démons qui font des signes et s'en vont vers les rois de la maisonnée entière, en vue de les rassembler pour la guerre du Jour, du grand [Jour] de Dieu, le Tout-Puissant.

Je vis : je pris conscience de l'imitation diabolique du Dieu UN manifesté sous trois formes : le dragon et les deux bêtes essaient de se faire passer pour des dieux, pour séduire, si possible, même les élus de Dieu. Qui a oreille...

Le dragon (Satan) divise (diabolos), et crée des guerres (qui finalement ne servent à rien, puisqu'il y a toujours réconciliation).

La première bête règne : prince de ce monde.

Le pseudo-prophète (deuxième bête) parle comme le dragon, et non pas comme Christ : il substitue le mensonge à l'ignorance, annonce des faussetés - choses mensongères, illusoires et vaines - il met le système religieux à la place de la foi/relation : trône du mensonge.

Vérité versus pseudo L'enseignement intelligent qui libère est celui qui ouvre le ciel, fait comprendre que le monde physique est sous-tendu par le monde spirituel, que le Règne de Dieu est dans notre coeur, qu'allier religion et politique c'est faire partie du système des deux bêtes du livre de l'Apocalypse, que les systèmes religieux sont fondamentalement injustes, accusateurs, calomniateurs, manipulateurs, désinformateurs, contrefacteurs, dissimulateurs, menteurs, diviseurs et séducteurs...
Impur : pur signifie "sans mélange", donc impur = mélangé. Par exemple, le mélange de chaud et froid donne du tiède : être tiède, c'est avoir deux attitudes, deux paroles, comme la langue du serpent se compose de deux parties.

La Bible ne fait que rejoindre notre expérience : en se connaissant (= en re-naissant), on apprend à saisir ce qui nous anime, donc ce qui anime les autres, où ils vont. Il est donc sage de savoir reconnaître la bête en nous. Lorsque nous voyons notre péché, une séparation s'opère : nous nous savons pardonnés. La nature de l'esprit qui nous anime et sa qualité déterminent dans quel camp nous sommes : nous évitons d'entrer dans le périmètre de la chaîne qui tient Satan enchaîné - évitons d'aller dans nos régions obscures, car c'est là le rôle de l'Esprit de Dieu. Ces esprits vont vers les 'leaders' religieux pour rassembler beaucoup de monde (or, ce qui compte, ce n'est pas la quantité, mais la qualité) : dans le fond, tous les systèmes religieux sont les mêmes, ce sont des séducteurs d'âmes, des voleurs de vie, qui s'allient au politique pour gouverner le monde dont Satan est le prince.

Maisonnée : famille, chaleur humaine, de la chair - structures sorties de l'âme des hommes.

Rassembler : litt. "synagoguer" - ici la synagogue (vieil homme) rassemble (préfixe grec syn-), alors que l'Église (nouvel homme) sort (préfixe grec ek-) car elle est appelée hors (ek-klèsia) du monde.

Lors du grand jour, il y a tri définitif : les sauvés sont révélés comme Fils de Dieu, les pseudo sont révélés comme fils du dragon - ce rassemblement est donc voulu de Dieu, qui laisse faire Satan, de même qu'Il l'a laissé éprouver Adam et Ève, Job, et Jésus.


16:15 Voici que je viens comme un voleur! Heureux celui qui veille et garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu et qu'ils ne voient pas sa honte!

Le voleur vient dans les ténèbres, et est favorisé par l'ivresse du propriétaire. Christ vient dans les ténèbres apporter la lumière sur l'état des hommes, et le tri se fait de lui-même : les pseudo sont démasqués, et les fils de Dieu participent à Sa gloire.

Nu : pas revêtu de Christ.


16:16 Et il les rassembla dans le lieu appelé en hébreu Harmaguedôn.

Beaucoup pensent et agissent comme s'ils avaient encore une chance de salut après la mort physique, se préparant pour un combat qui n'a jamais lieu : la bataille a eu lieu à Gethsémané et a été gagnée au Calvaire.

Ne faisons pas comme Josias, qui s'en alla combattre Pharaon à Meguiddo de sa propre volonté et avec ses propres forces : il fut vaincu et mourut.

Le temps de la grâce s'achève avec la mort physique : Harmaguedôn n'a pas lieu (voir le chapitre 20).

Ceux qui se sont mis au bénéfice de la Croix ont gagné la bataille avec Christ (qui a bu la coupe de la fureur de Dieu), alors que ceux qui comptent sur eux-mêmes ou sur autre chose que la réalité de Dieu ne se mettent pas au bénéfice de la Croix, et comme ils n'ont pas de nouvelle chance, ils boivent eux-mêmes la coupe...

LES 7 COUPES Apocalypse 16:10-11 : Coupe CINQ




16:10 Et le cinquième versa sa coupe sur le trône de la bête, et son royaume fut fait ayant été enténébré. Et ils se mâchèrent la langue de douleur, 16:11 et ils blasphémèrent le Dieu du ciel pour leurs douleurs et leurs ulcères, et ils ne métamorphosèrent pas leurs pensées [pour sortir] hors de leurs oeuvres.

Le royaume de la bête, les structures de ténèbres sorties de nos âmes non régénérées, doivent être regardées comme des balayures, sinon, si nous nous appuyons sur elles, elles nous entraînent dans leur chute.

Philippiens 3:7 et suivants : Ce qui était pour moi un gain, je l'ai considéré comme une perte à cause du Christ. En fait, je considère tout comme une perte à cause de la supériorité de la connaissance de Jésus-Christ, mon Seigneur. A cause de lui, j'ai accepté de tout perdre, et je considère tout comme des ordures, afin de gagner le Christ et d'être trouvé en lui, non pas avec ma propre justice, qui viendrait de la loi, mais avec celle qui est par la foi du Christ, une justice venant de Dieu et fondée sur la foi.

Fut fait ayant été enténébré : la lumière nous révèle que les oeuvres du vieil homme ou de la chair sont celles de la bête, dont le royaume est ténèbres. Les ténèbres sont d'autant plus épaisses si ces oeuvres sont de nature religieuse, prétendent servir Dieu ou provenir de Lui.

Si vous prenez le mauvais train, il est inutile d’arpenter les couloirs dans la bonne direction (Bonhoeffer)

Ils se mâchèrent la langue de douleur : ils ne mâchent pas le pain de vie en signe que le corps de Christ donné pour nous anéantit le vieil homme, mais au contraire ils empêchent leur langue de confesser le Christ.

Ceux qui veulent être guéris sans souffrance sont comme ceux qui sont en faveur du progrès à condition que le progrès puisse se faire sans changement

DouleursDieu murmure dans nos moments de joie, mais tonne dans nos souffrances. La souffrance est son mégaphone pour réveiller un monde engourdi (C.S. Lewis)

Ulcères : Dieu se rit des hommes qui se plaignent des conséquences alors qu'ils en chérissent les causes (Bossuet) - voir verset 2.

Ils blasphémèrent... ils ne métamorphosèrent pas leurs pensées [pour sortir] hors de leurs oeuvres

LES 7 COUPES Apocalypse 16:8-9 : Coupe QUATRE




16:8 Et le quatrième versa sa coupe sur le soleil, et il lui fut donné de brûler les hommes en le feu. 16:9 Et les hommes furent brûlés d'une grande brûlure, et ils blasphémèrent le nom de Dieu qui a l'autorité sur ces plaies, et ils ne métamorphosèrent pas leurs pensées pour lui donner gloire.

Il met en évidence le feu de Sa Justice.

Le soleil dans le ciel (ciel = notre côté spirituel) est la justice de Dieu (Soleil de Justice). Les langues de feu du Saint-Esprit sont la justice/justification du salut, qui sur terre implique la pratique de la justice. Le feu met en lumière les oeuvres de chacun - il brûle ce qui est mort. Et il épargne les compagnons de Daniel : la justice épargne les rachetés (Apocalypse 7:16) et détruit ceux qui leur veulent du mal (en fait ils se détruisent eux-mêmes car le feu dévore du dedans).

Désobéir, c'est blasphémer, insulter Dieu, car on fait comme si Dieu n'était pas, on ne L'écoute pas, et cela mène droit à la fornication spirituelle. Job ne s'est pas plaint : "Le Seigneur a donné, le Seigneur a ôté - que le nom du Seigneur soit béni !". Et Paul exhorte à louer Dieu pour toutes choses.

Autorité : liberté d'agir - nous sommes libres car à l'image du Dieu libre, qui ici comme en Égypte a liberté d'agir pour amener à la metanoia..

Ils ne métamorphosèrent pas leurs pensées : metanoia,. Les péchés supposent une repentance, et le péché (nature de péché, cause première des péchés) suppose une conversion.

Donner gloire à Dieu, c'est renoncer au péché qui consiste à faire par nous-mêmes (arbre de la connaissance du bien et du mal), pour Lui laisser la place et Le laisser faire en nous (Arbre de Vie). C'est accepter la victoire de la Vie sur la mort.

LES 7 COUPES Apocalypse 16:4-7 : Coupe TROIS




16:4 Et le troisième versa sa coupe vers les fleuves et les sources des eaux, et il y eut du sang. 16:5 Et j'entendis l'ange des eaux disant : tu es juste, Celui-qui-est, et Celui-qui-était, toi le saint, d'avoir jugé ces choses : 16:6 car ils ont versé le sang de saints et de prophètes, et c'est du sang que tu leur as donné à boire; et ils en sont dignes. 16:7 Et j'entendis l'autel disant : Oui, Seigneur Dieu, le Tout-Puissant, véridiques et justes, tes jugements!

Ils ont bu l'eau avec le sang et en sont ivres : ils ne savent plus ce qu'ils font.
Jean baptisait à un endroit signifiant "les sources" : il prêchait le retour aux sources, à Dieu.
Ceux qui ont versé le sang voient ces sources changées en sang.

Fleuves, eaux : tout ce dont on s'abreuve, les courants de pensées, les modes, soit du monde, soit du domaine religieux, qui a aussi ses modes, ses courants de pensées.

Au V5, il n'y a plus "Celui-qui-vient", car il est là, présent pour le jugement.

Tu es juste : tout ce qui arrive est sous le contrôle de Dieu, chacun moissonne ce qu'il sème.
Ceux qui décident de vivre du vieil homme héritent les fruits pourris du vieil homme.
Ceux qui décident de vivre de l'Homme Nouveau héritent les fruits de justice - tout concourt au bien de ceux qui aiment Dieu - rien ne se produit qui ne soit sous Son contrôle.

Plus aucune condamnation ne repose sur moi (Rom 8:1)
Christ prend mes infirmités et se charge de mes maladies (Mat 8:17)
Je suis libre car l'Esprit du Seigneur est en moi (II Cor 3:17)
Je peux me décharger sur Lui de tous mes soucis car Il prend soin de moi (I Pi 5:7)
Dieu pourvoit à tous mes besoins (Phil 4:19)
Dieu me donne un esprit de force, d'amour et de sagesse (II Tim 1:7)
Je puis tout par Lui, qui me fortifie (Phil 4:13)
Celui qui est en moi est plus grand que celui qui est dans le monde (I Jean 4:4)
Dieu me fait toujours triompher en Christ (II Cor 2:14)
Je sais qu'aucune épreuve ne me saisit qui ne soit humaine, car Dieu ne permettra pas que je sois éprouvé au-dessus de mes forces, et avec l'épreuve Il fera l'issue pour pouvoir supporter (I Corinthiens 10:13)
Tout concourt à mon bien (Rom 8:28)
Je peux regarder comme joie toute entière lorsque je tombe dans diverses épreuves (Jacques 1:2)

Ils en sont dignes : ils méritent cette "punition", qu'ils se sont infligée à eux-mêmes, car on boit ce qu'on a versé. C'est le constat d'un état : on est ce qu'on décide d'être, car on a la liberté de choix.

Jean 3:18-19 Celui qui met sa foi en lui n'est pas jugé - mais celui qui ne croit pas est déjà jugé, parce qu'il n'a pas mis sa foi dans le nom du Fils unique de Dieu. Et voici le jugement : la lumière est venue dans le monde, et les humains ont aimé les ténèbres plus que la lumière...

C'est l'être humain lui-même qui met en oeuvre le jugement, en se séparant de Dieu.