lundi 20 octobre 2014
Le Saint-Esprit et celui qui restaure
« Je vous remplacerai les années qu’ont dévorées la sauterelle, le grillon, le criquet et la chenille. » Joël 2 : 25
Généralement, lorsque nous faisons la rétrospective de notre vie, que nous pensons aux actes manqués, aux projets non réalisés, nous avons le sentiment d’avoir perdu beaucoup d’années et ainsi, d’avoir pris du retard par rapport à nos objectifs, à l’accomplissement de notre destin.
Soyons cependant conscients que le Saint-Esprit de Dieu, celui qui a ressuscité le Seigneur Jésus, vit en nous. Il peut nous relever de l’échec, de la défaite et de la stagnation, pour nous propulser dans une vie de victoire, de prospérité, de succès.
C’est cette assurance que le Seigneur nous donne à travers ce texte du prophète Joël.
Dieu désire nous rétablir dans notre destinée glorieuse mais il nous faut, pour ce faire, reconnaître que le Saint-Esprit qui vit en nous est celui qui restaure. Il est tout-puissant pour nous propulser au-delà de ce que nous pouvons imaginer si nous choisissons de nous laisser guider par lui et de nous positionner ainsi pour cette promesse de victoire.
Une prière pour aujourd’hui :
Tendre Père, je te bénis, merci pour ton Esprit qui vit en moi. Il est vraiment un avantage pour moi.
Saint-Esprit, je choisis d’abandonner ma vie entre tes mains, aide-moi à te faire totalement confiance. Amen !
L'orgueil
Bien-aimés l'orgueil est un péché qui nous empêche de nous rapprocher de DIEU et généralement quand on observe la vie des chrétiens d'aujourd'hui ou même des serviteurs de DIEU ou des servantes de DIEU, qui est-ce que l'on constate: leur vie est remplie d'orgueil et beaucoup ignore que l'orgueil et le manque d'humilité peut être un obstacle dans leur relation avec DIEU.
« Tu sais moi je suis dans la vérité et toi tu es dans l'erreur, car je maîtrise la Parole de DIEU, plus que toi... » « Je parle en langue plus que les autres ou je prophétise plus que les autres prophètes » « Je suis le Serviteur de DIEU ou la Servante de DIEU le ou la plus puissant (e) du monde, le grand chasseur des démons » « j'ai le plus grand ministre le plus puissant de mon pays ».... Je ne passerai pas à vous citer des caractéristiques de l'orgueil ou du manque d’humilité dans la vie de certaines personnes, mais sachons le qu'un orgueilleux ne reflète aucunement le caractère de Christ.
Bien-aimés depuis que je suis dans le ministère, j'ai vu des serviteurs de DIEU qui ont bien commencé dans leur ministère, mais dont le ministère est en train de chavirer actuellement à cause de l'orgueil... j'ai vu des chrétiens cherchant à se rapprocher de DIEU, mais n'y arrive pas à cause de l'orgueil.
La Parole de DIEU nous enseigne que « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il fait grâce aux humbles. » (1 Pierre 5.5), notre DIEU a horreur de l'orgueil surtout lorsque nous cherchons à nous approprier d'un miracle dont nous ne sommes pas l'auteur ou lorsque nous cherchons à prendre sa gloire, mais au contraire il accorde de l'admiration et l'élévation à toute personne remplit d'humilité.
Le brisement doit être le principe central de notre vie et de notre ministère, parce que Satan arrive si facilement à trouver une opportunité dans une vie et un ministère réussis pour nous amener aux exigences de la chair. L'orgueil assombrit les yeux spirituels et endurcit le coeur. Il conduit à un manque de sensitivité spirituelle pour que, non seulement nous devenions fermés à DIEU, mais aussi aveugles face aux besoins des autres. En fait, le centre de l’humilité biblique n'est pas une attitude humble, mais une ouverture à DIEU et aux autres. C'est cela la marque de la vraie humilité et douceur et c'est le contraire d'un esprit fier et hautain (Proverbes 6:16-19). Nous pouvons avoir autant de dons spirituels que possible, mais une attitude et un esprit négatifs peuvent détruire ces dons et leur potentiel de productivité. DIEU se sert d'un seul moyen pour briser l'orgueil: il s'oppose à l'orgueil. C'est ce péché qui a entraîné la chute de Satan ou Lucifer de la gloire; et c'est ainsi que le péché a entrainé a fait son entrée dans le monde et a infecté la race humaine.
Bien-aimés l'orgueil n'est pas prise à la légère par DIEU et il s' y oppose avec force (1 Pierre 5: 5-6)
Mon frère, ma soeur si nous voulons aller loin dans notre ministère ou à chercher à nous rapprocher de DIEU, nous devons apprendre à être humble, ne cherchons aucunement à prendre la gloire de DIEU même lorsque les hommes nous glorifierons, nous élèverons, mais restons humbles et le Seigneur lui-même nous élèvera selon sa volonté et en son temps.
Le danger d'envier des méchants
« … Oui, Dieu est bon pour
Israël, pour ceux qui ont le cœur pur. Toutefois, mon pied allait
fléchir, mes pas étaient sur le point de glisser ; car je portais envie
aux insensés, en voyant le bonheur des méchants » Psaumes 73 : 1-3.
La Bible qualifie de méchants et d’insensés les personnes qui ont pour seul but la recherche des biens et des plaisirs qu’offre le siècle présent. Ce sont en effet des idolâtres dont les idoles sont généralement d’autres êtres humains (musiciens, philosophes, sportifs, politiciens, prêtres) ou des possessions et choses semblables (maisons, argent, voitures, sexe, etc.). Bref, tout sauf Dieu le Père !
En les observant, on pourrait penser que le monde est injuste envers nous qui appartenons au Seigneur Jésus-Christ car, assez souvent, alors que nous peinons pour joindre les deux bouts, ces personnes ont apparemment « sans effort réel », tout ce dont une personne peut rêver et même plus ?
C’est donc pour éviter de nous laisser piéger par ces réussites apparentes que le Seigneur conseille de ne pas marcher selon le conseil des méchants, ni s’arrêter sur la voie des pécheurs, ni s’asseoir en compagnie des moqueurs (Psaumes 1 :1).
En fait, dans le monde coexistent deux royaumes certes juxtaposés mais totalement distincts, aussi différents l’un de l’autre que la lumière et les ténèbres. De nombreuses personnes manquant de sagesse et de discernement passent de l’un à l’autre au gré de leurs intérêts, une attitude que le Seigneur qualifie d’adultère.
Jésus est paru pour nous délivrer de ce vieil homme qui nous caractérisait Il a fait de nous des enfants de Dieu et nous appartenons à son royaume. Etant de la maison de Dieu, nous avons en nous la sagesse divine. Cette sagesse, couplée à l’intelligence et à la connaissance, nous facilite l’obéissance à notre Seigneur.
Comme il nous le demande, ne nous conformons donc pas au siècle présent, mais laissons-nous transformer par le renouvellement de l’intelligence (Romains 12 : 2) car le vrai bonheur ne réside ni dans les richesses de ce monde, ni dans le pouvoir, mais dans notre relation personnelle avec Dieu.
La parole de Dieu pour nous aujourd’hui
« Que ton cœur n’envie point les pécheurs, mais qu’il ait toujours la crainte de l’Eternel, car il est un avenir et ton espérance ne sera pas anéantie » Proverbe 23 :17-18.
La Bible qualifie de méchants et d’insensés les personnes qui ont pour seul but la recherche des biens et des plaisirs qu’offre le siècle présent. Ce sont en effet des idolâtres dont les idoles sont généralement d’autres êtres humains (musiciens, philosophes, sportifs, politiciens, prêtres) ou des possessions et choses semblables (maisons, argent, voitures, sexe, etc.). Bref, tout sauf Dieu le Père !
En les observant, on pourrait penser que le monde est injuste envers nous qui appartenons au Seigneur Jésus-Christ car, assez souvent, alors que nous peinons pour joindre les deux bouts, ces personnes ont apparemment « sans effort réel », tout ce dont une personne peut rêver et même plus ?
C’est donc pour éviter de nous laisser piéger par ces réussites apparentes que le Seigneur conseille de ne pas marcher selon le conseil des méchants, ni s’arrêter sur la voie des pécheurs, ni s’asseoir en compagnie des moqueurs (Psaumes 1 :1).
En fait, dans le monde coexistent deux royaumes certes juxtaposés mais totalement distincts, aussi différents l’un de l’autre que la lumière et les ténèbres. De nombreuses personnes manquant de sagesse et de discernement passent de l’un à l’autre au gré de leurs intérêts, une attitude que le Seigneur qualifie d’adultère.
Jésus est paru pour nous délivrer de ce vieil homme qui nous caractérisait Il a fait de nous des enfants de Dieu et nous appartenons à son royaume. Etant de la maison de Dieu, nous avons en nous la sagesse divine. Cette sagesse, couplée à l’intelligence et à la connaissance, nous facilite l’obéissance à notre Seigneur.
Comme il nous le demande, ne nous conformons donc pas au siècle présent, mais laissons-nous transformer par le renouvellement de l’intelligence (Romains 12 : 2) car le vrai bonheur ne réside ni dans les richesses de ce monde, ni dans le pouvoir, mais dans notre relation personnelle avec Dieu.
La parole de Dieu pour nous aujourd’hui
« Que ton cœur n’envie point les pécheurs, mais qu’il ait toujours la crainte de l’Eternel, car il est un avenir et ton espérance ne sera pas anéantie » Proverbe 23 :17-18.
Est-ce que je veux ce que Dieu veut ?
Ce que Dieu veut, c'est votre sanctification. 1 Thessaloniciens 4, v. 3.
Il n'y a aucun doute que la volonté de Dieu est que je sois sanctifié. Mais est-ce bien ma volonté ? Suis-je décidé à laisser Dieu accomplir en moi tout ce qui a été rendu possible par la Rédemption ? Vais-je accepter que Jésus soit fait pour moi sanctification, et que la vie de Jésus se manifeste dans ma chair mortelle ? Ne vous contentez pas de dire : "Comme je désire être sanctifié!" Ce n'est pas vrai, vous ne le désirez pas. Cessez de soupirer, et prenez l'affaire au sérieux : "Tel que je suis, sans rien à moi, je viens." Acceptez, avec une foi sincère, que Jésus-Christ devienne votre sanctification, et le miracle de la Rédemption s'accomplira en vous. Tout ce que Jésus a rendu possible m'est accordé comme un don gratuit du Dieu d'amour, à cause de l'oeuvre qu'il a lui-même accomplie.
Jésus m'ayant sauvé et sanctifié, l'attitude que je dois avoir est celle d'une humble et profonde sainteté (une sainteté orgueilleuse n'est pas la sainteté). Cette sainteté a sa source dans une sincère volonté de changer, et dans un sentiment de honte et de déchéance inexprimable; mais en même temps je fais la merveilleuse découverte que l'amour de Dieu a fait irruption dans mes ténèbres. Alors que je ne me souciais pas de lui, il a tout accompli pour mon salut et ma sanctification (voir Romains 5, v. 8). Il n'est pas étonnant que Paul dise : "Rien ne pourra nous séparer de l'amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ."
La sanctification m'unit à Christ, et par lui à Dieu, et c'est l'Expiation qui produit toutes ces merveilles. Ne prenez jamais l'effet pour la cause. L'effet en moi, c'est l'obéissance, le service, la prière, qui résultent de ma reconnaissance pour la sanctification opérée en moi grâce à l'Expiation.
Que Dieu soit tout, en marchant selon l’Esprit
C’est une grande difficulté pour l’homme d’accepter que Dieu soit tout - il faut une longue expérience du coeur avant de pouvoir nous mettre complètement de côté. C’est l’oeuvre que le Saint Esprit commence et achève en nous.
Nous ne trouvons pas la force en luttant, mais en marchant selon l’Esprit. L’Esprit ne peut s’intéresser aux choses que la chair convoite. Aussi, quand la convoitise agit, on n’est pas fort en s’occupant d’elle pour la repousser, mais en étant rempli de l’Esprit et en se nourrissant de Christ.
Une terre labourée, laissée à elle-même, se durcit de nouveau - il en est ainsi de nous. Il faut un travail continuel de Dieu pour nous amener à connaître les choses divines autrement qu’à la surface. Ainsi, nous serons fondés et enracinés en elles, notre âme en jouira, et les vérités divines, excellentes et glorieuses, deviendront réelles et vitales au-dedans de nous.
Il n’est rien que le Seigneur Jésus n’ait fait ou n’ait été en se dévouant toute sa vie, dont nous ne soyons rendus capables de jouir - tous les fruits que Dieu produit dans ce beau pays arrosé et fertile nous appartiennent.
jeudi 16 octobre 2014
Sa voix
Une des plus grandes bénédictions qu'un vrai croyant puisse avoir, c'est d'entendre et de reconnaître la voix de Dieu. Il est possible d'entendre Sa voix aujourd'hui aussi clairement et de façon aussi certaine qu'Abraham et Moïse. Aussi clairement que Samuel et David l'ont entendu, ainsi que Paul, Pierre, les apôtres et Jean sur l'île de Patmos !
Dieu a promis de faire une dernière fois connaître clairement Sa voix dans ces jours de la fin. Lorsque Dieu rassemblera un Reste saint et séparé sur la montagne spirituelle et leur fera connaître Sa voix. « vous vous êtes approchés de la montagne de Sion, de la cité du dieu vivant, de la Jérusalem céleste, avec ses milliers d’anges en fête » (Hébreux 12/22).
Dieu a ce message pour tous ceux qui ont été appelés : La voix de Dieu qui a fait trembler la terre dans les générations passées va encore être entendue avec puissance dans un dernier bouleversement ! “Lui dont la voix avait alors ébranlé la terre, il a maintenant fait cette promesse : Une fois encore je fais trembler non seulement la terre, mais aussi le ciel” (Hébreux 12:26). Voilà l'avertissement de Dieu pour Ses enfants saints qui croient. “Faites attention ! Ne refusez pas d’écouter celui qui parle. En effet, les hommes qui ont rejeté celui qui les avertissait sur la terre n'en ont pas réchappé. Combien moins échapperons-nous si nous nous détournons de celui qui parle du haut du ciel !” (Hébreux 12:25).
Pourquoi Dieu rassemble-t-il un peuple du milieu des églises mortes ? Pourquoi l'Esprit s'écrie-t-Il : “Sors de Babylone, Mon peuple ! Ne prends pas part à ses péchés”? C'est parce que Dieu doit avoir un peuple (un peuple de Sion) dans ces derniers temps troublés qui ne soient pas trompé par des fausses doctrines. Ce sont des brebis qui ne suivent pas les faux docteurs et qui connaissent la voix de leur Maître. Dieu leur parle clairement et de façon certaine et ils vivent par Sa voix ! Ils sont conduits par Sa voix, réconfortés par Sa voix, guidés en toutes choses par Sa voix ! La grande caractéristique du peuple saint, c'est qu'ils ne se trompent pas au sujet de la voix de Dieu. Ils la connaissent, l'entendent et sont gouvernés par elle. Elle est sûre, inébranlable et indubitable !
Marquons notre différence !
Vous fatiguez l’Eternel par vos paroles, et vous dites : en quoi l’avons-nous fatigué. C’est en disant : Quiconque fait le mal est bon aux yeux de l’Eternel, et c’est en lui qu’il prend plaisir ; ou bien : Où est le Dieu de la justice Malachie 2 :17
Si la Bible considère que tenir des propos similaires à ceux présentés dans ce verset, c’est « fatiguer » Dieu, alors nous devons admettre que beaucoup d’entre nous le fatiguons réellement.
L’on observe en effet aujourd’hui beaucoup de « méchants » qui
prospèrent, narguent les innocents, bafouent toutes les règles morales,
réussissent (du moins en apparence) tous les coups bas… Et cette
situation choque souvent bon nombre d’entre nous, nous amenant à nous
demander si véritablement, ainsi que le dit l’Ecriture, Dieu « ne
sommeille, ni ne dort » Psaume 121 :4.
Nous sommes même parfois très tentés d’emprunter les mêmes voies que ces personnes, considérant que les circonstances ne nous laissent pas le choix. Mais attention, la Bible dit que la fin d’une chose vaut mieux que son commencement. Cela, nous devons le retenir et ne pas céder à la tentation de nous comporter de la même manière que ceux qui n’ont pas d’espérance et pour qui la mort naturelle marque la fin de l’existence humaine.
Pour nous chrétiens, la vie ici-bas est un pèlerinage, car Jésus nous a dit qu’il est parti nous préparer une place au ciel. C’est une assurance. Il a également dit « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». Quand donc nous sommes confrontés à des difficultés, évitons d’emprunter les raccourcis que propose le monde et qui généralement, conduisent à la mort. Restons sur le chemin de la vérité, de la vie, que représente Jésus-Christ, lui-même. Le ciel et la terre passeront, mais ses paroles ne passeront pas.
Ce que le Seigneur nous dit aujourd’hui :
Si nous voulons mener une vie de victoire, il n’y a qu’une règle : avoir Jésus-Christ comme unique modèle de vie. Ainsi, de même qu’Il a vaincu la mort, nous vaincrons aussi dans ce monde et recevrons la couronne éternelle qui nous est réservée par Notre Père bien-aimé.
Nous sommes même parfois très tentés d’emprunter les mêmes voies que ces personnes, considérant que les circonstances ne nous laissent pas le choix. Mais attention, la Bible dit que la fin d’une chose vaut mieux que son commencement. Cela, nous devons le retenir et ne pas céder à la tentation de nous comporter de la même manière que ceux qui n’ont pas d’espérance et pour qui la mort naturelle marque la fin de l’existence humaine.
Pour nous chrétiens, la vie ici-bas est un pèlerinage, car Jésus nous a dit qu’il est parti nous préparer une place au ciel. C’est une assurance. Il a également dit « je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde ». Quand donc nous sommes confrontés à des difficultés, évitons d’emprunter les raccourcis que propose le monde et qui généralement, conduisent à la mort. Restons sur le chemin de la vérité, de la vie, que représente Jésus-Christ, lui-même. Le ciel et la terre passeront, mais ses paroles ne passeront pas.
Ce que le Seigneur nous dit aujourd’hui :
Si nous voulons mener une vie de victoire, il n’y a qu’une règle : avoir Jésus-Christ comme unique modèle de vie. Ainsi, de même qu’Il a vaincu la mort, nous vaincrons aussi dans ce monde et recevrons la couronne éternelle qui nous est réservée par Notre Père bien-aimé.
Des oeuvres plus grandes
Celui qui croit en moi fera les oeuvres que je fais. Il en fera même de plus grandes, parce que je m'en vais au Père. Jean 14, v. 12.
Ce n'est pas la prière qui nous rend aptes à des oeuvres plus grandes; elle est l'oeuvre plus grande. Nous considérons la prière comme un exercice rationnel de nos facultés spirituelles, pour nous préparer au travail de Dieu. Mais selon l'enseignement de Jésus-Christ, la prière est la mise en oeuvre en moi, du miracle de la Rédemption, qui, grâce à l'action permanente de Dieu, produit chez les autres le même miracle. C'est en réponse à la prière que les fruits sont donnés; mais n'oublions pas que cette prière se fonde sur l'agonie du Rédempteur, et non sur la mienne. C'est la prière de l'enfant que Dieu exauce, plutôt que celle de l'homme sage et intelligent.
La prière, c'est la bataille; quelles que soient les circonstances dans lesquelles Dieu nous place, notre devoir est de prier. Ne vous laissez jamais aller à penser : "Je ne sers à rien, là où je suis, en ce moment", car il est évident que vous ne pouvez servir à quelque chose là où vous n'êtes pas. Quel que soit le lieu ou le "hasard" des circonstances par lesquelles Dieu vous a conduit, priez, criez à lui sans cesse. "Quoi que ce soit que vous demandiez en mon nom, je le ferai."
Nous attendons pour prier d'être stimulé par des émotions : c'est là la forme la plus grave de l'égoïsme spirituel. Nous avons à agir selon les directives de Dieu, et il nous ordonne de prier. "Priez le Maître de la Moisson, d'envoyer des ouvriers dans sa Moisson." Le travail d'un ouvrier n'a rien de palpitant, mais c'est grâce à ce travail que ce qui a été conçu par le génie humain peut se réaliser. De même, c'est l'ouvrier de Dieu qui réalise les conceptions de son Maître. Vous luttez dans la prière, et les résultats se produisent au moment choisi par Dieu.
Combien vous serez étonnés en découvrant, lorsque le voile se lèvera, les âmes que vous aurez moissonnées, simplement parce que vous aurez pris l'habitude de demander à Jésus-Christ ce que vous deviez faire!
Il est temps de fermer la porte
“Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra” (Matthieu 6:6).
La voix de Dieu est entendue par ceux qui Le rencontrent dans la prière dans le lieu secret. Dieu fait très attention aux personnes à qui Il s'adresse. Il s'adresse seulement à ceux qui attachent tellement d'importance à Sa voix qu'ils ferment la porte au monde pour être seul avec Lui en s'attendant à Lui.
Dieu nous dit : “Si vous voulez entendre Ma voix, enfermez-vous dans le lieu secret. Priez Moi en secret et Je vous récompenserai.” Le fait d'être toujours occupé, les désirs, la convoitise et les soucis de la vie étouffent la voix de Dieu. Jésus nous a mis en garde contre le fait d’être trop occupé pour s'arrêter et écouter Sa voix. Dans la parabole du semeur, “la parole” représente Sa voix : “ D'autres reçoivent la semence parmi les épines ; ce sont ceux qui entendent la parole, mais en qui les soucis du siècle, la séduction des richesses et l'invasion des autres convoitises, étouffent la parole, et la rendent infructueuse” (Marc 4:18-19).
Je crains fort que certaines personnes en train de lire ces lignes n'aient étouffé la voix de Dieu. Étouffer signifie ici l'enfouir sous une foule d'autres choses, la noyer. Dieu t'as parlé clairement à une époque, et c'était une telle joie pour toi. Tu L'aimes toujours, mais tu as de moins en moins de temps pour Lui. Ton emploi du temps chargé demande toute ton attention : tes richesses, tes préoccupations, tes problèmes et toutes les autres choses qui consument ton temps ! La voix de Dieu s'atténue à présent. Il t'appelle, te cherche, te met en garde : “Continue ainsi et tu vas complètement noyer Ma voix en toi !”
Tu peux devenir tellement occupé, tellement embourbé dans tes problèmes et tes préoccupations que cela ne te fais plus de bien d'entendre Sa voix, parce que tu ne l'écoutes plus. Jésus dit que c'est infructueux (verset 19).
“[Mais] d'autres reçoivent la semence dans la bonne terre ; ce sont ceux qui entendent la parole, la reçoivent, et portent du fruit, trente, soixante, et cent pour un” (Marc 4:20).
mercredi 15 octobre 2014
L’Eglise du Seigneur
1- L’EGLISE NE SE RESUME PAS A UNE DENOMINATION
Aux yeux de Dieu, il existe une seule Eglise. « Je bâtirai mon Eglise…» dit Jésus-Christ en Matthieu 16 :18.
Le mot « Eglise » est la traduction du mot grec « ekklesia » ; «ek» signifie « hors de » et « klésia » signifie « appel». Elle désigne une assemblée particulière et solennelle et ayant une fonction spécifique dans la cité.
Le mot « église » apparaît plus de quatre vingt fois dans le Nouveau Testament. « Église » au singulier se rapporte à l’Eglise universelle, mais aussi à une église communautaire ou une église familiale. Donc le mot « église » ne peut pas signifier une dénomination, un édifice ou une organisation quelconque. La Bible dit : « Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux » - Matthieu 18 : 20.
L’église peut être une assemblée familiale ou locale et elle est évoquée en ce sens à de nombreuses reprises notamment dans les épîtres de Paul qui dit par exemple aux Romains : « Saluez aussi l’église qui est dans leur maison… »
(Romains 16 : 5).
Nos habitudes religieuses et les abus de langage nous amènent à parler aujourd’hui des églises en limitant ce mot aux bâtiments qui les abritent ou aux dénominations qui les désignent (catholiques, baptistes, pentecôtistes, méthodistes, évangéliques, etc.…). Or la Bible n’utilise pas ce terme dans ce sens. Dieu voit une seule Eglise, composée d’hommes et de femmes de toutes les nations, véritablement convertis et qui confessent le nom de Jésus-Christ. Depuis son origine, l’Eglise a pour vocation de constituer un groupe mis à part parce qu’il ne répond pas du tout aux critères du monde dans lequel il émerge. De la même manière, les enfants d’Israël sont sortis d’Égypte par la grâce de Dieu pour constituer une nation à part, dans un pays où coulaient le lait et le miel.
L’Eglise se définit comme un groupe mis à part, destiné à se placer volontairement hors du monde, du péché, de Babylone puisqu’elle est l’assemblée qui se réclame du Seigneur. Elle évolue dans la communion fraternelle qui résulte de son étroite communion avec le Seigneur Jésus.
Au travers du sacrifice consenti par son Fils, Dieu nous a retirés du monde et de ses œuvres mortes (Exode 3 : 1 22). Il nous a sortis des systèmes des hommes et de la dépendance des choses de ce monde. Dans le livre de Jean au chapitre 17 verset 16, Christ dit à ses apôtres qu’ils sont dans le monde, mais qu’ils n’appartiennent pas au monde. Ils ne doivent pas s’identifier au monde ni à ceux qui veulent y vivre mais ils doivent continuer à le côtoyer pour pouvoir l’influencer. Oui l’influencer mais ne pas être sous son influence au point de perdre les valeurs enseignées par le Seigneur.
Dieu vous garde ! Je vous aime.
Le message du chrétien
Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés; et non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier. 1 Jean 2, v. 2.
Le centre du message du chrétien, c'est : "Jésus est l'Agneau de Dieu, qui ôte le péché du monde." Considérez n'importe quel autre aspect de l'oeuvre du Christ : la guérison des corps, le salut, la sanctification, il faut des conditions particulières pour les saisir.
Mais la proclamation "Voici l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde" n'implique aucune condition. Le témoin de Jésus est tout pénétré de cette révélation et annonce la valeur immense de l'oeuvre expiatoire de Jésus-Christ pour nos péchés.
Le centre du message du salut n'est pas la douceur de Jésus-Christ, ni sa bonté, ni le fait qu'il révèle Dieu comme Père; c'est son oeuvre accomplie pour la rémission des péchés. Cette oeuvre-là a une portée infinie. Un tel message ne connaît aucune frontière politique et ne tient pas compte des particularités nationales ou individuelles; il s'adresse à tous les hommes. Lorsque le Saint-Esprit agit en moi, il ne prend pas en considération mes préférences, il m'unit au Seigneur Jésus-Christ.
Un chrétien est un homme lié et attaché à son Seigneur et Maître; il n'a pas à proclamer son propre point de vue, mais à annoncer l'Agneau de Dieu. Il est certes plus facile d'appartenir à un groupe où l'on raconte "ce que Jésus-Christ a fait pour moi", ou bien d'être un partisan fervent de la guérison par la foi, d'un aspect particulier de la sanctification ou du baptême du Saint-Esprit. Paul n'a pas dit : "Malheur à moi, si je ne dis pas ce que Christ a fait pour moi !", mais, "Malheur à moi si je n'annonce pas la Bonne Nouvelle !" Et la Bonne Nouvelle, c'est : "l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde".
Le temps est proche
Apocalypse : 22 v 15 Dehors les chiens, les enchanteurs, les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge!
Vous est il déjà arrivé de se retrouver dans milieu où vous êtes considéré comme un cheveu dans la soupe et d’être ainsi chassé comme un chien devant les gens qui ont de la considération à votre égard ? Quelle a été votre intuition et votre répercussion ?
Le temps est proche où le Seigneur le fera envers quiconque se souille par toute sorte de pratique méchant et cela pas devant une dizaine des personnes mais devant l’humanité entière.
Voici, il vient avec les nuées. Et tout œil le verra, même ceux qui l'ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Vous avez pris part à la tribulation, à l’humiliation sur cette terre persévère en Jésus, lavez votre robe, afin d'avoir droit à l'arbre de vie, et d'entrer par les portes dans la ville
Sont considérées comme des chiens toutes les personnes qui retournent dans les vomissements …
Les enchanteurs sont les personnes qui ensorcellent par un pouvoir magique ; qui séduisent en ahurissant. Sur la même liste les impudiques, les meurtriers, les idolâtres, et quiconque aime et pratique le mensonge.
Considérez la détermination de l’homme fort qui vous chasse et mettez vous en tète que celle de notre Seigneur la dépasse de loin.
Il est grand temps
pour quiconque se retrouve sur cette liste de se convertir car le temps
est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui
est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la
justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore.
mardi 14 octobre 2014
Que Dieu soit tout, en marchant selon l’Esprit
C’est une grande difficulté pour l’homme d’accepter que Dieu
soit tout - il faut une longue expérience du coeur avant de pouvoir nous mettre
complètement de côté. C’est l’oeuvre que le Saint Esprit commence et achève en
nous.
Nous ne trouvons pas la force en luttant, mais en marchant selon l’Esprit. L’Esprit ne peut s’intéresser aux choses que la chair convoite. Aussi, quand la convoitise agit, on n’est pas fort en s’occupant d’elle pour la repousser, mais en étant rempli de l’Esprit et en se nourrissant de Christ.
Une terre labourée, laissée à elle-même, se durcit de nouveau - il en est ainsi de nous. Il faut un travail continuel de Dieu pour nous amener à connaître les choses divines autrement qu’à la surface. Ainsi, nous serons fondés et enracinés en elles, notre âme en jouira, et les vérités divines, excellentes et glorieuses, deviendront réelles et vitales au-dedans de nous.
Il n’est rien que le Seigneur Jésus n’ait fait ou n’ait été en se dévouant toute sa vie, dont nous ne soyons rendus capables de jouir - tous les fruits que Dieu produit dans ce beau pays arrosé et fertile nous appartiennent.
Nous ne trouvons pas la force en luttant, mais en marchant selon l’Esprit. L’Esprit ne peut s’intéresser aux choses que la chair convoite. Aussi, quand la convoitise agit, on n’est pas fort en s’occupant d’elle pour la repousser, mais en étant rempli de l’Esprit et en se nourrissant de Christ.
Une terre labourée, laissée à elle-même, se durcit de nouveau - il en est ainsi de nous. Il faut un travail continuel de Dieu pour nous amener à connaître les choses divines autrement qu’à la surface. Ainsi, nous serons fondés et enracinés en elles, notre âme en jouira, et les vérités divines, excellentes et glorieuses, deviendront réelles et vitales au-dedans de nous.
Il n’est rien que le Seigneur Jésus n’ait fait ou n’ait été en se dévouant toute sa vie, dont nous ne soyons rendus capables de jouir - tous les fruits que Dieu produit dans ce beau pays arrosé et fertile nous appartiennent.
Qu'est ce Qu'est un Chrétien (Seconde Partie)
« J'entendis une voix qui me parlait … Saul ! Saul ! pourquoi me persécutes-tu ? » Actes 26, 14.
Les paroles ci-dessus adressées, dans le premier cas par un roi sous l'Empire romain, et dans le second cas par Jésus de Nazareth, au même homme, Saul de Tarse, devenu plus tard Paul l'Apôtre, contiennent les traits essentiels d'une expérience chrétienne véritable. Ce Paul était le type d'un vrai chrétien, par la manière dont il devint chrétien, en même temps que par sa vie de chrétien. Beaucoup d'entre nous ne sommes pas devenus chrétiens par la même forme de conversion, ou à la suite des mêmes circonstances; nous ne sommes pas tombés à terre, frappés par une lumière aveuglante, tandis que nous étions en voyage, nous n'avons pas entendu une voix venant du ciel et nous appelant par notre nom; et cependant les principes restent toujours les mêmes. Examinons donc ces paroles, afin d'y retrouver ces principes.
Quelque
Chose D'Absolument Personnel
« J'entendis
une voix qui me parlait... Saul, Saul... » Il y avait d'autres
voyageurs qui accompagnaient Paul ce jour-là; combien, nous ne le savons pas.
Paul, en parlant d'eux, dit « tous »; « nous tombâmes tous à
terre ». Cela semble indiquer un certain nombre. Mais Saul avait été
désigné; et ce qui se passa alors fut si personnel que ce fut comme s'il eût
été le seul homme sur la terre. Il parIera toujours dans la suite de son
expérience comme d'une affaire très personnelle. Ce qui en ressort, c'est que
Christ le connaissait par son nom, et qu'Il savait tout ce qui se passait en
lui.C'est un fait, et un fait que nous devons réaliser: Dieu s'intéresse personnellement à nous et prend soin personnellement de nous. L'auteur avait un ami qui visitait les hôpitaux militaires. Il portait toujours sur lui, dans sa poche, quelques textes bibliques pour les distribuer aux hommes qui pourraient avoir besoin d'un passage de la Parole de Dieu. Avant de se mettre en route, il demandait à Dieu de le guider, afin que chaque homme reçoive le texte dont il avait besoin. Au cours d'une de ses visites, il entra dans une salle d'hôpital, en fit le tour des yeux, et aperçut dans un coin un lit contenant une forme enveloppée de bandages dont seuls le nez, la bouche et les oreilles étaient découverts. Il allait s'approcher du lit, lorsque l'infirmière lui dit que c'était inutile; l'homme était trop mal pour qu'on lui parle. Mon ami s'arrêta un instant, puis il se décida à poser un texte sur les mains bandées. Il le fit sans regarder le texte qu'il laissait. Comme il s'éloignait du lit, une voix étouffée murmura:
- « Qu'est-ce que c'est ?
- Oh! dit mon ami, c'est seulement un passage de la Parole de Dieu.
- Que dit-il ? demanda le mourant.
- Je vais voir; oui, voici. Il est dit : « Mon fils, donne-moi ton cœur. »
- Qui a dit cela ? demanda le soldat.
- C'est un passage de la Parole de Dieu, de la Bible !
- Relisez-le, dit le blessé.
- « Mon fils, donne-moi ton cœur. »
Il y eut un moment de silence, puis :
- « Ne m'avez-vous pas dit que c'était dans la Bible ?
- Oui, et c'est Dieu qui vous le dit. »
Le soldat poussa un soupir, et il y avait une question dans ce soupir. Mon ami attendit un instant, puis il lui demanda ce qui l'inquiétait ou le surprenait.
« Regardez la fiche qui est à la tête de mon lit », dit le soldat.
Soldat N° …………………
Jacques Monfils
Direz-vous que c'était un « hasard » ! Une « coïncidence ? » Cet homme allait passer dans l'éternité, et Dieu lui avait parlé en l'appelant par son nom. Dieu prend soin personnellement de chacun de nous; et un vrai chrétien est celui qui est arrivé à entrer dans une telle relation personnelle avec Dieu, qu'il, ou qu'elle, puisse dire, avec Paul :
« Christ m'a aimé, et il s'est livré lui-même pour moi. » Galates 2 :20.
« J'entendis une voix qui me parlait... Saul, Saul... »
Paul comprit que Christ connaissait son histoire secrète et intime. Ceux qui l'accompagnaient pouvaient voir ce qui se passait extérieurement: il se rendait à Damas dans une hâte violente. Il avait certains documents qui l'autorisaient à arrêter les chrétiens et à les amener enchaînés à Jérusalem. Il remplissait son rôle avec ardeur, et ceux qui l'entouraient pouvaient attribuer cela à son zèle religieux. Mais il y avait En-Haut Quelqu'un qui le connaissait vraiment. Il révéla cette connaissance, lorsqu'Il lui dit :
« Il t’est dur de regimber contre les aiguillons. » Actes 26 :14
Il était donc en réalité comme un bœuf attelé à une charrue, qui se refusait à marcher dans une certaine direction, et qui, dirigé contre son gré, se cabrait et se rebellait contre cet aiguillon. L'opinion de Dieu sur Paul était différente de celle que les autres pouvaient avoir de lui, et combien elle différait de ce qu'il s'efforçait de croire lui-même ! Mais Celui qui est En-Haut savait ce que Saul n'était prêt ni à admettre ni à accepter. Il nous voit jusqu'au fond de nous-même, avec nos prétentions, nos illusions personnelles, et notre résistance !
La vérité, c'est que Saul n'était pas aussi sûr de lui-même, ni aussi sûr de l'imposture de Christ et de l'erreur du christianisme, qu'il aurait voulu le croire ou le faire croire. Quelque chose l'avait touché, et s'il cédait, cela lui coûtait sa position. Il lui fallait donc résister de toute sa force. Il se regimbait intérieurement, disant en fait: « Je ne veux pas de Christ! Je ne veux pas de Christ ! Je ne veux pas être un chrétien! »
Oui, Christ est une réalité, et tôt ou tard, il faudra que nous Le rencontrions comme notre maître. Cela peut arriver à différents moments, et par des moyens différents. Ou bien nous pouvons Le recevoir maintenant comme notre Seigneur et notre Sauveur et, comme Paul, vivre une vie de communion utile et profonde avec Lui, une vie de service pour Lui. Ou bien, nous pouvons attendre la fin de notre vie. Mais cela signifiera alors pour nous le regret et la douleur inexprimables de n'avoir plus de vie ni de service à déposer à Ses pieds. C'est une vie de communion avec Lui manquée et éternellement perdue, dans le grand dessein qu'Il accomplit dès ici-bas et dès maintenant. Ou bien, hélas, lorsque cette vie terrestre sera terminée, nous devrons Le rencontrer, non plus comme notre Avocat et notre Ami, mais comme notre Juge.
Un jour, Dieu l'a résolu « au nom de Jésus se ploiera tout genou », mais Son désir, c'est qu'il en soit pour chacun de nous, comme pour Paul: « il te sera dit ce que tu dois faire ». Voilà ce que signifie être un chrétien. Mais il y a encore plus dans les paroles qui sont en tête de la seconde partie de notre brochure.
Le
Christianisme n'est pas une Religion, mais une Personne
« Pourquoi
me persécutes-tu ? » demanda à Saul le Christ glorifié. Quelle idée! Voici
un homme qui se donne tout entier à sa dévotion religieuse. Il est convaincu –
en ce qui concerne sa raison, si même il a dans son cœur quelque question
secrète et embarrassante – qu'il doit faire ce qu'il fait dans les intérêts de
la religion. Il est intérieurement un homme partagé, mais il écarte toutes les
questions et se consacre avec toute sa passion à la religion traditionnelle et,
comme il le croit, à Dieu. Et cependant, il agit contre Dieu, contre le Fils de
Dieu, et contre le ciel! Quel gâchis! On pourrait en dire long à ce sujet -
quant à la différence qu'il y a entre la religion et un chrétien authentique;
quant à la possibilité d'être passionnément dévot et dévoué à ce que l'on croit
être de Dieu, ou pour Dieu, tout en étant un obstacle par cette dévotion même
aux intérêts réels de Dieu. Il nous faut résoudre ce problème par une seule et
unique réponse. Un chrétien n'est pas une personne qui soit plus ou moins
religieuse. Un chrétien n'est pas une personne qui ait accepté beaucoup de « Tu
dois » et de « Tu ne dois pas ». Ce n'est pas sur une base comme celle-là que
Dieu agit à notre égard. Il ne juge pas non plus les hommes sur la base du
nombre ou de la nature de leurs péchés. La seule base de jugement est, et sera:
« Que faisons-nous du Fils de Dieu, Jésus-Christ ? » Toute autre base serait injuste,
parce que chacun selon sa naissance, sa formation, ses privilèges, son
éducation, etc., est plus ou moins favorisé. Dieu a envoyé Son Fils, et par Lui, nous sommes tous amenés à une seule et même position. Il est présenté comme le Seigneur et le Sauveur désigné par Dieu pour tous les hommes. Dieu ne demandera jamais, au jour du jugement: « Combien avez-vous commis de péchés ? - Quels péchés avez-vous commis ? » - mais: « Qu'avez-vous fait de Mon Fils ? » Il n'est pas nécessaire de Le rejeter violemment, ni de lutter activement et énergiquement contre Christ, comme le fit Saul pour le rejeter. Nous pouvons, au prix de la même perdition éternelle, Le rejeter intérieurement, en Lui disant: « Non », ou en nous fermant à Lui. point n'est besoin, pour périr, de jeter à terre le remède qui pourrait noUs sauver. Il suffit de le laisser de côté sans le prendre.
Un chrétien est donc celui qui en est arrivé à comprendre que toutes les questions de vie et de mort, de péché et de justice, du ciel et de l'enfer, du temps et de l'éternité, sont résolues par une relation vivante non pas avec une religion, une « église », une croyance, etc., mais avec la personne et l'œuvre de Jésus-Christ, le Fils de Dieu.
J'ai trouvé, j'ai trouvé le Dieu que je réclame !
La Croix m'a dit Son nom, et ce nom est Amour !
Car Celui qui mourut de ce supplice infâme
Est descendu vers nous du céleste séjour.
Il est le Fils de Dieu qui fait de moi Son frère,
Le Dieu qui S'est montré, le Dieu qui S'est donné;
Et mon cœur a compris cet étonnant mystère
Qui semble une folie à mon esprit borné.
le connaissais de Dieu la force et la sagesse,
Lorsque je contemplais la nature et ses lois ;
Je connais Sa bonté, j'éprouve Sa tendresse,
Quand mes regards enfin s'arrêtent sur la Croix.
Car ce Dieu, je Le vois qui souffre et qui S'immole
Pour un être déchu contre Lui révolté ;
O merveilleux amour, dont aucune parole
De la terre ou du ciel ne dit l'immensité !
Devant ce sacrifice, aussi grand que Dieu même,
Je ne peux pas douter, je m'incline et je crois !
Il ne fallait rien moins à ma misère extrême,
Que l'amour infini de Jésus sur la Croix.
Inscription à :
Articles (Atom)